BLOG CULTUREL
Henri Touitou à la Petite galerie
De belles petites toiles que celle d'Henri Touitou à la Petite galerie.
On reconnaît l'oeil de cet ancien réalisateur et photographe dans ces toiles. Enfin, le côté texture des tableaux me rappelle assez les photographies urbaines que j'ai pu prendre ces dernières années, enfin certaines... Mais ces d'ailleurs me semblet-il ce qu'il aimait faire lorsqu'il photographiait de vieux murs. En tout cas, le résultat est là de la peinture photographiée ou l'inverse si l'on peut dire et il s'en dégage une certaine poésie : "L'artiste construit lentement son tableau, couche après couche. Quelques lignes horizontales ou verticales charpentent l'ensemble".
Attention l'exposition se termine le 14 juin
La Petite galerie
35/27 rue de seine - 75006 Paris
André Marfaing à la Galerie Protée
Une première rencontre avec André Marfaing à la Galerie Protée. Un travail qui attire l'attention, les aplats du noir, l'opposition-dualité entre le noir et le blanc, tout un monde qui s'offre à vous. Cela peut paraître à première vu bien "noir" mais il se dégage bien autre chose au contact des toiles. Un autre monde qui invite à la découverte où plutôt à l'interrogation, à l'introspection et à cette dualité que finalement on retrouve un petit partout au sein de la société. C'est également dans la lumière, dans la clarté de ses toiles que tout peut exister.
C'est d'ailleurs bien ce qui ressort de l'exposition hommage qui a eu lieu en 2007/2008 aux abattoirs (Musée d'art moderne et contemporain de la ville de Toulouse) où l'on peut lire : "Les autres disent que je peins en noir et blanc. Ne voient-ils autre chose ?" écrit André Marfaing. Quoi ? Sinon ce flux immédiat de lumière immanente et tangible à la fois, d'autant plus fascinant qu'il reste impossible à cerner, ni même à définir ; sans lieu assigné, presque magique, il traverse le champ pictural davantage qu'il ne le construit, tel l'éclat incisif des minéraux dans la pureté d'un ciel de montagne.
Sans doute est-il le résultat d'une énergie continue et maîtrisée qui, par delà le geste et l'écriture des premières toiles, s'apaise enfin dans la plénitude spatiale des derniers tableaux.
"N'avez-vous jamais (?) éprouvé le sentiment que la clarté qui flotte, diffuse, dans la pièce, n'est pas une clarté ordinaire, qu'elle possède une qualité rare, une pesanteur particulière ? N'avez-vous jamais éprouvé cette sorte d'appréhension qui est celle que l'on ressent face à l'éternité, comme si de séjourner dans cet espace faisait perdre la notion du temps, comme si les ans coulaient sans qu'on s'en aperçoive, à croire qu'à l'instant de le quitter, l'on sera devenu soudain un vieillard chenu ? ? (Tanizaki Junichiro, Eloge de l'ombre, 1933)
Telle est aussi la force des oeuvres de Marfaing qui, de la matière à la lumière, conçoit la liberté et le destin de sa peinture sans autre référence qu'elle même et que sa propre évolution.
Suprême éclat d'un regard qui plonge dans ?la soie du silence? (Rilke)"
On peut lire sur le site de la galerie Protée : "Le dualisme de l'ombre et de la lumière inspire une ?uvre sévère, janséniste à l'extrême dans les dernières années. C'est un parcours sans concession, comme l'était l'homme, toujours en recherche d'authenticité. Il procéda, par scrupule sans doute excessif, à plusieurs autodafés de ses peintures où il lui semblait apercevoir une concession, même la plus légère, à l'expression décorative"
Donc, au delà des apparences, allez vous plonger dans les quelques oeuvres d'André Marfraing
Galerie Protée
38 rue de Seine - 75006 Paris
Hubert Fanthomme et l'Ile Seguin à la Galerie Christian Arnoux
Détails et vue d'ensemble d'un monde qui s'est effacé, les anciennes usines Renault à Boulogne-Billancourt ne sont plus, enfin si elles perdurent dans la mémoire collective de certains et également par l'intermédiaire de ces capteurs de mémoires que sont les photographes et tout particulièrement avec les très belles photographiesd'Hubert Fanthomme qui de part ses cadrages, ses angles de vues et ses couleurs arrachés à l'île Seguin
"On disait au plus fort de la production des voitures Boulogne-Billancourt "quand Renault éternue, la France s'enrhume". La grosse grippe de 1968 sera pourtant peu de chose face à la décision en 1989 de fermer l'usine cargo qui s'étendait au milieu du bras de Seine".
Allez faire un tour dans la galerie cela vaut vraiment la peine pour certaine, je pense notamment à la photographie du gant mais également les murs bariolés de couleurs, le rendu de cet espace urbain a un vrai beau rendu. il s'agit quand même d'un travail de longue haleine : "Pendant quatre années, Hubert Fanthomme a photographié la lente décomposition, amorcée dès 1992, d'un symbole du développement industriel et bastion du syndicalisme. Au silence de ces images au champ large, le photographe accompagne le lent naufrage, dans la tonalité d'une archéologiecompassionnelle ".
Allez-y, dans le cadre du parcours parisien de la photographie de Chez Higgins et cela vaut la peine....
Galerie Christian Arnoux
42, rue de Seine - 75006 Paris
Tel : 01 56 24 31 37
The Whip avec X marks Destination
From Manchester they're coming to us to enjoy life and music, that's all. Just turn on the radio and move your bodie with The Whip...
L'ambiance est là, le son aussi mais vous ne connaissez pas encore The Whip peut être ? Ne vous en faites pas il n'est pas trop tard pour vous mettre en forme et apprécier à sa juste mesure ce petite groupebritannique. C'est pêchu et cela réveille, c'est juste de l'electro-rock pure souche et cela déménage dans les chaumières
Alors un endroit pour connaître The whip, c'est leur espace mys space of course avec Black out, Trash, Save my soul, Fire, Sister Siam ou encore Divebomb Kitsume Edit et puis au gré de vos déambulations sur le net vous trouverez bien d'autres endroits qui les passent en bouclent sonore...
Vous ne serez pas déçu ça c'est clair alors hop hop destination découverte
Zuco 103 et Caravan Palace au Paris Jazz festival au Parc Floral
Difficile de se réchauffer avec le temps de ce WE, cela a l'air de changer aujourd'hui, c'est peut être un petit peu grâce à Zuco 103 et à la voix de sa chanteuse qui en se produisant hier au Parc Floral a appelé de tout son coeur le soleil à la rescousse sous un chapiteau tranquillementassis et assistant avec bonheur à cette belle performance
Après le carnaval, c'est leur troisième album que vous devez déjà avoir écouté... sinon, retrouvez Zuco 103 sur leur espace My space pour écouter quelques titres... de ce mélange étonnant et détonnant de Brésil et d'électro jazz ce qui donne le Brazilectro
C'est ensuite au jeun groupe Caravan Palace d'apparaître sur la scène et de commencer à mettre un peu d'ambiance en mêlant à la fois les airs de jazz manouche, de jazz des années 30 avec la voix étonnante de la chanteuse ou encore la virevolte des instruments et des mélanges électroniques. Somme toute, unmeting-pot d'influences mais qui me semble manque inéluctablement d'une batterie, pour l'improvisation, pour le changement, pour le rythme. A l'heure actuelle, c'est pas mal du tout, certes mais c'est peut être un peu trop propre, trop encadré me semblet-il.
Retrouvez également Caravan Palace sur leur espace My space pour les titres en cours en attendant l'album prochainement et puis si le coeur vous en dit, ils seront au Jazz festival à la Défense le 27 juin prochain...
Un album devrait sortir d'ici septembre, on attend cela avec impatience...
Le programme du Paris Jazz Festival qui vient donc de commencer et qui se termine le 27 juin prochain
