BLOG CULTUREL
Un Zèbre à Montmartre et ses délicieux petits plats dans le 18ème
Hola hola braves gens, il est des endroits qui même si on les connaît sont toujours très plaisant à retrouver. Cela faisait quelques temps que je n'étais pas passer au Zèbre et franchement, je reviendrai dans pas si longtemps.
Un cadre enchanteur, quoique au début la musique dans la première salle soit un peu forte mais bon c'était Bjork donc pas de souci, la terrasse est jolie mais par ce juin hivernal, ce n'était pas possible, d'ailleurs heureusement, la pluie s'étant mêlée de la partie ensuite. Vous êtes à côté de la Galerie W qu'il est toujours agréable de parcourir même si c'est un peu dommage qu'elle ne se renouvelle pas tant que ça... on commence à connaître les artistes...
Enfin pour revenir aux cuisines du Zèbre de Montmartre, eh bien je vous conseille plus que vivement de tester le moelleux de paleron à la lyonnaise, c'est un véritable délice à savourer égoïstement dans son coin quoique le steak de thon soit également un petit régal du palais avec son accompagnement de petit légumescraquant et bien colorés. Et en accompagnement, un petit Julienas ne peut pas vous faire de tort.
D'autant plus que côté prix, on a des plats à 12?, eh oui vous m'avez bien entendu et pas à Midi qu'on se le dise, en tout cas, très très sympa et goûtu à souhait
Allez-y les yeux fermés...
Un Zèbre à Montmartre
38 Rue Lepic - 75018 Paris
Tel : 01 42 23 97 80
Les homos préfèrent les blondes au Théâtre le Méry
Oui je sais en ce moment, on fait pas dans la dentelle, entre Nos amis les bobos et son flop évident et maintenant les homos préfèrent les blondes, c'est un peu la périodeBlockbuster théâtrale...
Enfin pour celui-ci, même si on a eu peur la première demi-heure, on s'en sort bien au final.
Évidemment, je ne pourrai pas vous dire que c'est du grand art et que le texte est un petit bijou de subtilité. Non, c'est même un peu caricatural et bien lourd mais bon on s'amuse bien ce qui est finalement l'essentiel lorsque l'on va voir ce type de comédie bonne enfant.
Il ne faut pas s'attendre à un grand jeu d'acteurs ni d'actrices même si cette dernière à quelques atouts... Merci à LC pour le lien sur le site d'Eleni Laiou
En résumé, une fille à la recherche de son prince charmant qu'elle ne trouve pas, des amis gays auprès de qui elle se sent en sécurité et s'amuse bien, untrublion hétéro qui revient des US et c'est parti pour une comédie de moeurs bien rythmée où les vannes vont bon train avec cosmos aux manettes et un nouveau venu à former, Dallas, le jumeau virtuel gay deNicolas ... Entre quiproquos, situations rebondissantes et chorégraphies improvisées, c'est une histoire d'amour qui se joue...
Des réductions sur billet reduc si le coeur vous en dit....
Théâtre le Mery
7 place de clichy - 75017 Paris
Tel : 01 45 22 03 06
Les galopins et le charme désuet d'un bistrot français dans le 11ème
Et nous voilà à deux pas du petit kawa et du café des anges dans la rue taillandiers, aux galopins.
Une petite salle est là tranquillement, des serviette à gros carreau rouge et les plats qui arrivent alors que nous discutons tranquillement de la vie qui passe, de la Belgique en passant par New York, de vedettes, de films, d'histoire de filles et de films bien entendus, retrouvailles et petite bouffe. Dans une ambiance décontracté et agréable, les murs de couleurs donne un petit air "à la française" pour des expatriés de passages, quelques plaques dégotés dans des brocantes ou ailleurs probablement.
La serveuse et le serveur sont charmant, et tout attentionné...
Les plats sont sympathiques, honnêtes vais-je dire, le steak de thon un peu trop assaisonné malheureusement mais la salade de gambas pas mal et ma lotte farcie au champignons un petit régal, les desserts allant de la salade de fruits frais sans surprise au croquant à la fraise délicieusement nappé d'une petite crème anglaise et pâte sablé alors que ma crème brûlée aux framboises a disparue en quelque coups de cuillères bien ajustées..
Voilà un petite adresse où il fait bon de s'arrêter avec des prix très raisonnables; autour de 14? le plat et dans les 6 à 7? côté dessert; les vins étant également très abordables.
Les galopins
24, Rue des Taillandiers - 75011 Paris
Tel : 01 47 00 45 35
Les pirates du capitalisme de Solveig Godeluck et philippe Escande
Les pirates du capitalisme ou Comment les fonds d'investissement bousculent les marchés.
La lecture de ce livre de Solveig Godeluck et philippe Escande est très intéressante à plusieurs égards. Elle dresse un panorama assez complet et très accessible de ce sont les fonds, qui sont ils, d'oùviennent-ils, qui est derrière ces géants qui font trembler la planète.
Tout d'abord, lorsque l'on parle des fonds, il est intéressant de noter d'ambler la multitude de formes qu'ils peuvent prendre. Les plus connus sont sûrement les fonds de pension qui reçoivent les économies des salariés et qui font généralement des placements plutôt prudents quoiqu'il faut qu'il puisse avoir sur le long terme de sacré rendement lorsque l'âge de la retraite arrivera et qu'ils devront débourser plus qu'ils n'ont actuellement en fond propres... Viennent ensuite les hedges funds (fond de couverture) plutôt fonds spéculatifs qui sont plus dans une logique d'achat et de revente sur le marché avec plus-value rapide. Il y a également les fonds d'investissement qui sont dans une logique d'achat complet de société par différentes techniques et notamment le Leverage Buy-Out (LBO). Enfin, il y a également, et c'est peut être moins abordé dans ce livre, les fonds souverains qui sont les fonds initiés par les États pour "écouler" le trop plein d'exportations.
Retour sur les raisons de la crise des sub-primes dont nous subissons encore les conséquences, importance des fonds souverains dans le sauvetage de la finance mondiale, crise de confiance, renforcement de la transparence et des mécanismes de régulation, des erreurs de gestion mais globalement il semblerait que dans ce cadre, les fonds ne soient pas vraiment en cause et que même, ils aient en quelque sorte joué un rôle stabilisateur.
Il est vrai que la diversification croissante de participations des différents fonds et les mécanismes mis en place par les Banques tendent à diluer de manière importante les risques en les faisant peser non pas sur un ou quelques acteurs mais sur une multitudes d'entre eux. En effet, les outils financiers mis en place et utilisés permettent mais c'est évidemment à double tranchant de répartir et inclure une partie du risque à un niveau transversal qui en cas de crise permet que tout ne s'effondre pas.
La lente montée des fonds en France s'est faite en plusieurs étapes et la perception a été dure à faire avaler, on se rappelle tous de l'imbroglio lié àGemplus et au fond TPG, ensuite c'est le duo Kohlberg; Kravis & Roberts (KKR) et Wendel alias Ernest-Antoine Seillière et l'entreprise Legrand et bien d'autres entre temps ce qui permet progressivement de faire entrer dans la culture française cette approche. Il reste quelquessoubresauts comme cela a été dernièrement le cas avec Athos lors de l'assemblée générale qui s'est tenu le 23 mai et qui a du être ajournée et qui finalement s'est soldée par un accord avec "les fonds Centaurus et Pardus qui ont mis officiellement fin à leurs hostilités en annonçant un accord sur la composition du conseil de surveillance et une revue de la stratégie du groupe".
Retour sur l'histoire de quelques uns des grands fonds notamment KKR ou Blackstone par exemple, retour également sur les dérives avec par exemple RJR Nabisco mais également LTCM où tout wallstreet a du payer pour qu'il n'y ait pas un effondrement en cascade mais également sur les déboires du fonds Amaranth Advisors en 2006 et de son traders qui a perdu plus de 6 milliards de dollars qui a été absorbé par le système financier mis en place dans lequel au final les paris des spéculateurs s'annulent entre eux...enfin jusqu'en février 2008... et la crise des prêteurs qui ont accordé des crédits immobiliers bien trop risqués... Retour également sur le fonctionnement des fonds et leurs différentes méthodes de participation, d'intégration de la société, de prise en charge du management et des rémunérations très élevés qu'ils touchent et qui font couler tant d'encre. En effet, on notera qu'un rapport intitulé "Private Equity et capitalisme français" du Conseil d'Analyse Economique présenté au Premier Ministre le 15 mai dernier "résume ainsi une partie de ses travaux : investir en capital-investissement dans les fonds à effet de levier ( buy-out) ou dans le capital-risque conduit à une perte moyenne de l'ordre de 25 % des sommes engagées, comparativement à un investissement dans des sociétés cotées. Ces 25 % de perte correspondent presque exactement à la valeur actualisée des rémunérations capturées par le gérant pour le prix de son effort" (Agefi). Il faudra approfondir celui-ci dès sa parution qui ne saurait tarder... analyse qui ne plaît évidemment pas aux fonds qui contestent cette approche
Bon je crois que je vais m'arrêter là pour aujourd'hui, le mieux étant que vous vous procuriez ce bouquin qui est plus qu'intéressant et très didactique
Pour information, un article d'Ibrahim Warde paru dans le Monde diplomatique de Mai 2008 (n°650) intitulés "Prédateurs, sauveurs ou dupes" revient plus précisément sur le rôle des fonds souverains de manière plus qu'intéressantes et je vous conseille vivement sa lecture en complément du bouquin qui finalement n'aborde pas tellement cet aspects qui va intrinsèquement se développer dans un futur proche et qu'il faudra regarder de manière très critique vu les enjeux qui se cachent derrière lesÉtats qui en sont les acteurs principaux... En effet, un article de Nicolas Baverez dans le journal Le monde en date du 21 mai dernier indiquait " irruption des États sur les marchés dans un rôle d'investisseur à long terme à travers les fonds de pension publics et les fonds souverains qui disposent d'une force de frappe évaluée à 3 500 milliards de dollars et pourraient en gérer 12 500 à l'horizon de 2015. Les fonds souverains sont nés dans les années 1960 et 1970 dans les pétromonarchies afin de recycler les recettes du pétrole (création de Kuwait Investment Authority en 1960, suivi par Abu Dhabi, Oman et Brunei), puis se sont développés en Asie pour investir les excédents de Singapour (fondation de Temasek en 1974 et Singapore Investment Corporation en 1981), imité par la Corée en 2006, la Chine en 2007 (China Investment Corporation dotée de 250 milliards de dollars), puis le Brésil en 2008. A travers eux, les Etats deviennent des opérateurs des marchés financiers, dont ils utilisent les technologies et l'ingénierie. Pour autant, l'adossement à un État leur confère une nature singulière. Ils répondent à des logiques différentes : placement à long terme et préparation de l'après-pétrole pour les monarchies du Golfe ou la Norvège ; reclassement des excédents commerciaux pour les pays émergents d'Asie ; bras armé de l'Etat-FSB en Russie. De même, les stratégies d'investissement sont très variables, allant de la maximisation du rendement financier à la recherche de positions de contrôle dans des secteurs-clés tels les matières premières ou l'énergie".
Voilà, sinon également deux articles plus spécialisés : le monde des hedges funds : préjugé et réalité par Michel Prada, présent de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) ainsi que Montée en puissance des fonds d'investissement étrangers et impact sur la gestion des entreprises industrielles
Identity de James Mangold sur la Fnac VOD
Identity, un bon petit thriller bien sympathique comme on les aime, à n'en pas douter une seconde... Avec notamment John Cusack et Ray Liotta pour le meilleur et pour le pire.
Imaginez un peu la situation qui vous attend lorsque vous vous retrouvez obligez de vous arrêter dans un motel tout déglingué au milieu de nulle part du fait du déluge qui s'abat sur la région. Et que successivement, chacune des personnes disparaît petit à petit, sans que vous puissiez maîtriser quoi que ce soit sauf que vous savez qu'il s'agit d'un compte à rebours, inéluctable et sans possibilité de retour en arrière... le décompte a commencé et pourtant les limites mentales de ce polar sont plus étendu que ce qu'il ne paraît...
Les notions associés aux crises d'identité et à la personnalité dissociative sont des éléments qui pourront vous amener à mieux appréhender les limites de votre perception...
En attendant, asseyez vous bien...
