BLOG CULTUREL
Exploration des frontières avec Purpose 7 : Joakim Eskildsen The Roma Journeys (9/10)
Copyright Joakim Eskildsen
Ici, c'est chapeau bas pour cette exposition sur la vie des Roms dans pas moins de 7 pays en Hongrie, Inde, Grèce, Roumanie, France, Russie et Finlande. Je devrai recevoir le livre d'ici peu mais d'ores et déjà, plongez-vous dans ces images d'une beauté subjuguante, de ses situations qui révèle un quotidien, une vie d'errances faites de petits moments si délicieux mais aussi sûrement de difficultés. On les suit là de pays en pays, de ville en villages, de familles en familles dans des décharges et au bord des lacs, dans une lumière à faire pâlir tout un chacun.
une beauté naturelle se dégage de ses quelques photographies d'hommes, de femmes et d'enfants qui vivent souvent de manière itinérantes, un beau voyage pour ceux qui ont l'âme des poètes...
Toujours et encore sur Purpose number 7
Exploration des frontières avec Purpose 7 : Anthony Berthaud Immigration chapitre 2 : Calais (8/10)
Copyright Anthony Berthaud
Petit trou pour la série de Ahlam Shibli Arab al-Sbaih (7/10) qui ne me parle pas vraiment ce qui est bien dommage
Avec son engagement et son travail sur l'Immigration Anthony Berthaud aborde un sujet de fond actuel qui a tendance a de plus en plus être gommé : la différence entre Immigration subie / choisie. La France terre d'accueil n'est plus,Anthony Berthaud rappelle en exergue cette sentence de François Fillon le 23 mai 2007 : " la vérité, c'est que l'immigration doit être sérieusement maîtrisée parce que la France n'a plus les moyens d'être un Eldorado".
Retour donc sur Calais et la vie qui passe pour ses jeunes afghans qui vont tenter de passer en Angleterre bavant de repartir; des photographies documentaires sur ce que c'est d'être en exil, d'être rejeté de par et d'autres. Un témoignage sur cette difficulté d'être et de vivre tout simplement...
Quelques photographies en complément sur le site internet d'Anthony Berthaud pour approfondir et lire par exemple le chapitre 3 sur l'immigration ou encore la série sur la prostitution ou sur le junk food... avis aux amateurs de sujets sensibles
Et bien entendu dans le numéro 7 de Purpose
Petit trou pour la série de Ahlam Shibli Arab al-Sbaih (7/10) qui ne me parle pas vraiment ce qui est bien dommage
Avec son engagement et son travail sur l'Immigration Anthony Berthaud aborde un sujet de fond actuel qui a tendance a de plus en plus être gommé : la différence entre Immigration subie / choisie. La France terre d'accueil n'est plus,Anthony Berthaud rappelle en exergue cette sentence de François Fillon le 23 mai 2007 : " la vérité, c'est que l'immigration doit être sérieusement maîtrisée parce que la France n'a plus les moyens d'être un Eldorado".
Retour donc sur Calais et la vie qui passe pour ses jeunes afghans qui vont tenter de passer en Angleterre bavant de repartir; des photographies documentaires sur ce que c'est d'être en exil, d'être rejeté de par et d'autres. Un témoignage sur cette difficulté d'être et de vivre tout simplement...
Quelques photographies en complément sur le site internet d'Anthony Berthaud pour approfondir et lire par exemple le chapitre 3 sur l'immigration ou encore la série sur la prostitution ou sur le junk food... avis aux amateurs de sujets sensibles
Et bien entendu dans le numéro 7 de Purpose
Exploration des frontières avec Purpose 7 : Emmanuel Pinard Paysages périphériques (6/10)
Copyright Emmanuel Pinard
Petit trou pour la série de Laurent Malone Habiter Marseille (5/10), je ne suis pas fan...
La frontière urbaine se dessine à travers les photographies présentées par Emmanuel Pinard. Il y a une unité certaine dans ce regard circulaire, ce recul qu'il prend et cette distance sur la ville et sa périphérie. L'évolution de la cité se fait de manière chaotique, incontrôlée, hier le point excentré de la ville devient le coeur de la ville d'aujourd'hui. Or on voit très bien que cet avant-poste de la ville n'est plus ou n'a toujours été qu'un fatras de construction alambiqué, unmelting pot de n'importe quoi, c'est bien dommage de ne penser que le centre, cela sonne un peu comme un pantin désarticulé qui vit mais qui ne sait pas vers où ni pourquoi...
C'est vrai aussi que la planification et l'ordonnancement des choses ont une limite et qu'il faut laisser respirer la ville par elle-même mais on atteint vite les limites...
Une belle série d'une unité singulière... avec d'autres séries sur Brasilia, NC-NCa, Marne la Vallée, Lille Métropole,... sur le site internet d'Emannuel Pinard
Petit trou pour la série de Laurent Malone Habiter Marseille (5/10), je ne suis pas fan...
La frontière urbaine se dessine à travers les photographies présentées par Emmanuel Pinard. Il y a une unité certaine dans ce regard circulaire, ce recul qu'il prend et cette distance sur la ville et sa périphérie. L'évolution de la cité se fait de manière chaotique, incontrôlée, hier le point excentré de la ville devient le coeur de la ville d'aujourd'hui. Or on voit très bien que cet avant-poste de la ville n'est plus ou n'a toujours été qu'un fatras de construction alambiqué, unmelting pot de n'importe quoi, c'est bien dommage de ne penser que le centre, cela sonne un peu comme un pantin désarticulé qui vit mais qui ne sait pas vers où ni pourquoi...
C'est vrai aussi que la planification et l'ordonnancement des choses ont une limite et qu'il faut laisser respirer la ville par elle-même mais on atteint vite les limites...
Une belle série d'une unité singulière... avec d'autres séries sur Brasilia, NC-NCa, Marne la Vallée, Lille Métropole,... sur le site internet d'Emannuel Pinard
Exploration des frontières avec Purpose 7 : Pascal Hausherr et "Les Époux" (4/10)
Copyright Pascal Hausherr
Ils dorment, ils boivent, ils penchent, ils s'aiment, se plaisent, vivent, marchent, pensent sous le soleil tonitruant, se perdent, se regardent, découvrent des chiens errants que le soleil a découvert avant eux (terrible photographie à tous les sens du terme...), s'enfuient au loin, s'éloignent, se retrouvent, boivent un coup, rigolent, jouent aux cartes, lisent, s'épanchent et regarde le ciel. C'est aussi ça la vie d'un couple de nos jours, voir le bon côté des choses et vivre absolument,; profiter de la vie et des bienfaits et ne pas trop se compliquer l'existence tant que c'est possible bien entendu... Avec cette série, c'est toute une histoire que l'on peut ébaucher, que l'on peut construire, celle de deux êtres qui se trouvent et qui passent un bout de chemin ensemble, parfois court, parfois long allez savoir, il faut essayer avant tout...
J'aurai bien aimé voir la même série avec des couples différents, cela aurait pu ajouté en contraste et en perspective mais l'unité aurait peut être été rompue...
enfin voilà c'est sur Purpose n° 7
Ils dorment, ils boivent, ils penchent, ils s'aiment, se plaisent, vivent, marchent, pensent sous le soleil tonitruant, se perdent, se regardent, découvrent des chiens errants que le soleil a découvert avant eux (terrible photographie à tous les sens du terme...), s'enfuient au loin, s'éloignent, se retrouvent, boivent un coup, rigolent, jouent aux cartes, lisent, s'épanchent et regarde le ciel. C'est aussi ça la vie d'un couple de nos jours, voir le bon côté des choses et vivre absolument,; profiter de la vie et des bienfaits et ne pas trop se compliquer l'existence tant que c'est possible bien entendu... Avec cette série, c'est toute une histoire que l'on peut ébaucher, que l'on peut construire, celle de deux êtres qui se trouvent et qui passent un bout de chemin ensemble, parfois court, parfois long allez savoir, il faut essayer avant tout...
J'aurai bien aimé voir la même série avec des couples différents, cela aurait pu ajouté en contraste et en perspective mais l'unité aurait peut être été rompue...
enfin voilà c'est sur Purpose n° 7
Exploration des frontières avec Purpose 7 : Lise Sarfati et "The new Life" (3/10)
Copyright Lise Sarfati
Avec "The new Life" de Lise Sarfati, il s'agit de partir vers l'adolescence, vers ces visages, ces regards, ces situations de solitude qui parlent d'elles-mêmes, qui sont une évocation, une prise sur le vif de ces moment où tout bascule, de cette ambivalence des sentiments qui surgit et qui ensuite s'éavnouira avec le passage à lâge "adulte". Réveil emmitouflé, nuageux derrière les draps d'un lit, réflexion perplexe sur un balcon début difficile de journée, retrait sur soi-même suite à une dispute, trouvailles vestimentaires pour se créer, être différent et autres, autant de situations et maintes encore qui constitue un peu de nous à ce moment si étrange de basculement qu'est l'adolescence.
Des photographies dans lesquelles la vie même et les émotions qui vont avec transparaît de manière bien réelle, presque palpable dans ces regards de filles perdues, dans cette positionallangui sur la chaise longue dans l'attente, dans ce réveil désoeuvré, sur cette table dans la cuisine ou plus rien ne compte,...
Partez donc avec Lise Sarfati vers ses rivages comme "à Austin (Texas), Asheville (Caroline du Nord), Portland (Oregon), Berkeley, Oakland et Los Angeles (Californie), Nouvelle-Orléans (Louisiane), et dans quelques bourgades de Géorgie".
"Un territoire où la frontière entre le bien et le mal, le bonheur et le malheur, l'innocence et la perversité, le réel et le fantasmé est plus que floue". comme l'indique Javier Panera, directeur du Musée Domus Artium, Salamanca, Espagne.
A découvrir sur Purpose n° 7
Avec "The new Life" de Lise Sarfati, il s'agit de partir vers l'adolescence, vers ces visages, ces regards, ces situations de solitude qui parlent d'elles-mêmes, qui sont une évocation, une prise sur le vif de ces moment où tout bascule, de cette ambivalence des sentiments qui surgit et qui ensuite s'éavnouira avec le passage à lâge "adulte". Réveil emmitouflé, nuageux derrière les draps d'un lit, réflexion perplexe sur un balcon début difficile de journée, retrait sur soi-même suite à une dispute, trouvailles vestimentaires pour se créer, être différent et autres, autant de situations et maintes encore qui constitue un peu de nous à ce moment si étrange de basculement qu'est l'adolescence.
Des photographies dans lesquelles la vie même et les émotions qui vont avec transparaît de manière bien réelle, presque palpable dans ces regards de filles perdues, dans cette positionallangui sur la chaise longue dans l'attente, dans ce réveil désoeuvré, sur cette table dans la cuisine ou plus rien ne compte,...
Partez donc avec Lise Sarfati vers ses rivages comme "à Austin (Texas), Asheville (Caroline du Nord), Portland (Oregon), Berkeley, Oakland et Los Angeles (Californie), Nouvelle-Orléans (Louisiane), et dans quelques bourgades de Géorgie".
"Un territoire où la frontière entre le bien et le mal, le bonheur et le malheur, l'innocence et la perversité, le réel et le fantasmé est plus que floue". comme l'indique Javier Panera, directeur du Musée Domus Artium, Salamanca, Espagne.
A découvrir sur Purpose n° 7
