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Photographie Herwann Perrin Photographie Herwann Perrin

Tableaux chinois de Yves Gellie à la Galerie Baudouin


Un petit parcours chinois est proposé par la galerie Baudouin Lebon, une histoire de la chine moderne, de la chine d'aujourd'hui telle qu'elle apparaît aux yeux d'Yves Gellie.

Yves Gellie fige dans le présent dans le présent; nous permettant d'entrer dans cette quotidienneté de la vie qui passe là-bas, loin d'ici.État des lieux urbain d'un monde qui nous ressemble de plus en plus du moins pour ces aspects urbains. L'espace de vie est parfois quand même assez réduit... à l'image de cette photographie d'une habitation ou tout tient dans une pièce de quelques m²... La muraille de chine, prolongation naturelle de ce mur de brique est une jolie vision tout autant que ces arrêts sur images sur ces portraits contemporains. Entre là-bas et ici, parfois très peu de différences se font sentir, je pense à ce tableau mythique d'une rivière qui coule,  c'est en fait une photo d'une objet lumineux que vous assez sans doute pu tout apercevoir dans les restaurants chinois, le kitsch à toute épreuve. Ici, cela rend assez bien...


Isabelle Bernard indique : "Les images se caractérisent par une immobilité et une stabilité de la composition qui permet de se concentrer sur un détail. Ce mode de prise de vue neutralise en outre l'émotion et la subjectivité du photographe et dégage avec plus d'acuité la présence et la signification propre des objets, des couleurs et des matières"

Voilà un petite promenade d'aujourd'hui aux couleurs verdoyantes...

Galerie Baudouin
38 rue Sainte croix de la bretonnerie - 75004 Paris
Tel : 01 42 72 09 10

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Photographie Herwann Perrin Photographie Herwann Perrin

Sophie Ristelhueber à la Galerie Catherine Putman

Eh bien assez déçu par cette première embardée à la Galerie Catherine Putman et les oeuvres exposées sur le liban d'il y a quelques années, décomposition et ruines, des tirages d'une très belle qualité mais il n'y a pas ou plus d'âmes derrières ces photos, elles sont là, témoignage vivant d'une ville en déshérence, à l'abandon, une ville post-cataclysme qui n'est plus qu'une plaie brûlante et suffocante, les immeubles se délitent de toutes parts, il n'y a que ruine et désolation, plus d'humains dans ce monde de béton froid, héritage d'une guerre qui ne fait que trop durer et qui détruit tout, jusqu'à l'âme profonde de la ville qui s'enfouit petit à petit dans ce paysage urbain décomposé.

Mais, dans cette perception du Liban, je préfère de loin les photographies de Gabriele Basilico sur Beyrouth (Interrupted city) que l'on a pu voir il y a quelques temps à la Galerie Anne Barault ou encore  al Maison européenne de la Photographie

Par contre, il y a quelques livres de Sophie Ristelhueber dont Eleven Blowups qui sont bien intéressant et qui mérite le détour ainsi que ces photographies du Luxembourg avec de grands espaces, des croisées qui n'ont rien à voir avec la guerre et qui donne un certain relief à ces lieux vidés de vies, sans âmes vivantes mais avec une âme propre.



Galerie Catherine Putman

40 rue Quincampoix - 75004 Paris,
1er étage
Tel : 01 45 55 23 06

Galerie of Marseille
8 rue du Chevalier Roze - 13002 Marseilles
Tel : 04 91 90 07 98

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A History of sex de Geoffroy de Boismenu

Étonnantes séries que celles proposées par Geoffroy de Boismenu sous l'intitulé "A history of sex". Dans cette série, je choisirai à la fois la série "X files" et "Sex on Billboards" qui me semble tout à fait excellente. Il y a également "murder on billboards" dans le même esprit

Pour X files, il s'agit de la mise en scène d'un Big jim / Action man dans diverses situations de reconnaissances ou de découvertes à ne pas manquer... c'est franchement excellent



Une scénographie tout à fait grandiose à découvrir sans tarder

Pour Sex on Billboards, c'est l'occupation de la scène publicitaire qui est primée et avec quelle force et quelle vigueur... Imaginez juste que cela puisse arriver et vous comprendrez vite l'intérêt de cette série qui sort de l'ordinaire



Sinon découvrez également quelques unes des photographies de American landscapes, certaines sont magiques, piochez et laissez vous happer par cet univers

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Hitch Hikers de Doug Biggert à La Galerie l'Oeil ouvert

Que se passe t-il entre Sacramento et san Francisco depuis 1973 ?

Eh bien, il y a au moins Doug Biggert qui prend des gens en stop et les photographient. Pour ceux qui ont vu, très récemment sur nos écrans Into the Wild de Sean Penn, c'est tout à fait ça ces portraits ! L'instantané d'un moment de vie, d'un homme qui part à l'aventure, qui part au delà de lui-même.

Tous les portraits qu'il fait ont un petit quelque chose, cela tient à la fois du photographe qui arrive à saisir ce "glimpse" mais également à cet hommes, véritables gueules avec toute leur histoire inscrite, tout ce passé qui revient à la surface. Eh que sont-ils devenus ? ils ont disparu, une fois sorti de la vieille coccinelle pour continuer leur chemin vers l'ailleurs


"Il allait au Nord sur l'Interstate 5 et j'étais en route pour la vallée de Redwood dans la région de Mendocino. Nous avons fait un bon bout de chemin ensemble. La photo est prise dans l'Etat de Washington".


"Je l'ai pris de Stockton ou Modesto et l'ai laissé à Sacramento.
1988".


"J'ai pris cet auto-stoppeur deux fois en un an et il portait à chaque fois la même chemise. Je l'ai laissé à Mendocino. Je ne me suis pas rappelé de lui lors de la deuxième rencontre mais lui si. Il m'a demandé : "Est-ce que tu vas me prendre encore en photo ?"

Pour resituer le personnage, Doug Biggert "a eu trois voitures en quarante ans, possède plus de dix mille vinyles et tous les numéros du magazine Skate board Trasher. Doug a travaillé vingt ans chez Tower Records. Il a commencé en janvier 1978 en déchargeant des cartons la nuit et a fini comme responsable mondial de la section magazines. Il a rencontréHenri Cartier Bresson dans un défilé de la Saint Patrick à New York dans les années 70 et a décidé de commencer à photographier les auto-stoppeurs qu'il prenait dans sa vieille coccinelle Volkswagen. C'était en en 1973. Au total une collection de 450 clichés jusqu'à nos jours découvert au hasard d'une discussion ".

Voilà,  cela vaut amplement quelques encablures pédetres près du canal Saint Martin... Retrouvez quelques unes des photographies exposées pour l'exposition sur le site de la galerie l'Oeil ouvert et faites vous une idée.

Galerie l'Oeil ouvert
11 rue de la Grange aux Belles - 75010 Paris
Tel / Fax : 08 72 58 72 88
 

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Bibliothèques de Fred Lebain à la Galerie Philippe Chaume



Eh bien à vrai dire un peu déçu par cette exposition sur des Bibliothèques en quelque sorte virtuelle, l'idée avait l'air sympathique, le résultat me semblebeaucoup moins réussi.

Fred Lebain nous propose des photographies d'aménagement urbain qui pour la plupart me semble assez quelconque et sans âme, il y a bien une exception ou deux mais bon globalement, cela ne me parle pas.

Alors effectivement, je pourrai vous parler du lien entre les bibliothèques et l'espace privé/public; la relation que nous avons à nos livres et le fait que nous sommes, en quelque sorte, une représentation de ce qui est dans nos bibliothèques ouinversement , allez savoir... Mais non, je n'ai pas envie car voilà, au final est-ce véritablement cela qui se pose, est-ce dans la culture de l'accumulation que seulement nous nous définissons, surtout aujourd'hui dans un monde qui tend à devenir entièrement numérique ? Le livre reste encore pour quelques temps, il est vrai, cet unique rempart ou le matériel prévaut.
Les schémas d'antan doivent cependant être repensés et revus en fonction des évolutions technologiques, des évolutions de sociétés. Même si de mon point de vue c'est encore assezkitsh, le cadre numérique qui propose un défilement des photographies de son choix, un diaporama éternel sur pile ou secteur remplacera peut être un jour la photographie papier noyée dans le monde numérique et ses millions de pixels...



Celle-ci, j'adore, je la veux bien chez moi ...

Passez par là-bas et arrêtez-vous quelques minutes à côté de chez Prune il y a toujours la fresque en collage de FKDL qui reste impassible devant le regard des humains qui passent...

PS : Le site en flash devrait être légèrement optimisé, au minimum la vitesse de défilement des images demande une dextérité proche de l'inhumain...

Galerie Philippe Chaume
9 rue Marseillaise - 75010 Paris
Tel : 01 42 39 12 60 

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