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Corinne Mercadier à la Galerie Les filles du Calvaire
En tout cas, j'aime beaucoup les drapés, cette sensation lyrique d'envolement, étourdissement des sens... La lumière de la nuit, de la journée, le flou qui entoure ces photographies et cette poésie immanente. Il est intéressant de ne pas rester cantonné à la série exposée qui malheureusement ne reflète pas l'ensemble des oeuvres proposées parCorinner Mercadier.
ON lira également avec intérêt l'interview donné pour Longue Distance accessible sur le site de la Galerie Les filles du calvaire et dont voici un extrait d'un extrait :
"Que cherchiez-vous à retrouver en faisant cette image qui installe une tension entre ombre et lumière, un peu à la façon du sténopé?
-Justement pour une fois je n'ai rien cherché, rien mis en scène, mais j'ai été saisie par la sensation de la distance qu'on peut ressentir avec son monde le plus proche, soudain étranger. Avec le recul, je peux dire que j'ai été arrêtée dans mon travail par cette image, que j'ai changé d'orientation. Elle est arrivée comme si elle était le premierphotogramme d'un film qui continue de se faire puisque la série Longue Distance n'est pas terminée.
Et je parle de film parce que j'ai toujours cette idée de faire des images fixes qui contiendraient chacune l'image précédente et la suivante, comme si on superposait troisphotogrammes . Un prélèvement de durée. Quand elles me plaisent, que je les choisis, et surtout quand je les garde, mes photographies contiennent une épaisseur de temps que seul cetespace-là pouvait sauver. L'image que je cherche est à quatre dimensions ".
Vous pouvez retrouver les oeuvres de Corinne Mercadier sur le site de la Galerie Les Filles du Calvaire mais également au Éditions Filigranes ou encore sur le site internet de Corinne Mercadier. j'aime bien le commentaire des éditions Filgranes sur la monographie : "une présence ou une absence. Elles montrent ce dont nous sommes à la fois très proches et infiniment séparés. Les eaux sombres d'un lac, la couleur d'un ciel, un pan de mur, une bonbonne de verre abandonnée sur une plage deviennent soudain plus chers à nos c?urs qu'un trésor possédé. Les ombres gagnent en densité, la lumière se fait plus intense, le grain du temps se diffuse dans la couleur, les détails se raréfient, la nudité s'accentue autour de l'âme des choses".
Enfin voilà, je ne suis par contre par certain que cela parle à tout un chacun et il faudra un peu la mériter cette exposition et bon nombre n'apprécieront guère cette entrelacs qui peut sembler assez obscur...
Galerie Les filles du Calvaire
17, rue des Filles-du-calvaire - 75003 Paris
Tel : 01 42 74 47 05
Dik Bouwhuis et tourist landscapes Cap Esterelle à la Galerie Oberkampf
Passage par les contrées sauvages d'Oberkampf et croisement de la Galerie Oberkampf, juste à côté d'un dépôt pas mal du tout et pas très loin du Charbon et de la bague de Kenza, des endroits connus de tous, pour le bien être de tous... je vous donnerai bien une autre adresse secrette par ici mais pour l'instant, il vaut mieux qu'elle reste confidentielle...La galerie a portes ouvertes, cela semble intéressant, assez dénudé comme style, c'est le moins que l'on puisse dire et puis les photographiesapparaisseent et là c'est un peu le choc, la consternation, le vide et le néant qui se rejoigne en quelque sorte, non c'est un peu dur comme vision mais franchement cela ne m'a pas plu... On aurait pu imaginé les stations balnéaires vides avant l'arrivée des touristes, cela a du sens, ces grandes périodes pendant lesquelles rien ne se passe, que l'attente au bout de la journée mais là il y a semblet-il eu une tentative vers cela mais qui ne me semble pas du tout réussie; on s'y perd et puis je n'aime pas non plus le cadrage, les rendu des photographies, donc somme toute je ne vous recommande point du tout le déplacement, peut être une prochaine fois, cette exposition étant en place jusqu'à mis novembre me semblet-il... Enfin si vous voulez vous faire une idée, rendez-vous sur le site de la Galerie Oberkampf Galerie Oberkampf
103 rue saint maur - 75011 Paris
Lary Clark, Choi, Rogerio Reis, Martine Barrat, Martin d'Orgeval, Romain Osi, livres de nus à la Maison Européenne de la Photographie
Côté exposition à la Maison Européenne de la Photographie, le choix est là mais cette fournée d'automne ne m'a pas autant conquis que précédemment. En effet, autant j'ai beaucoup apprécié les photographies deTulsa par Lary Clark, les autoprtraits aux enfers de Choi et Micro-ondes de Rogério Reis mais je ne suis pas du tout rentré ni dans l'exposition Harlem in my heart de Martine Barrat ni dans celle sur le plancher de Jean, "réquisitoire" de Martin d'Orgeval et encore moins dans Uscita de Romain Osi et Livres de nus, une anthologie avec la collection d'Alessandro Bertolot...
Tulsa "1963-1971" de Larry Clark, c'est l'histoire qui a fait scandale du retour de Larry Clark dans sa ville natale et de la prise de photographies tout a fait exceptionnelle, représentation du monde d'alors, on est dans les profondeurs des Etats-Unis et la drogue est là qui se prend de manière presque instantanée, les photographies sont saisissantes de vérité, une bonne parruie des personens sont mortes d'overdose. La femme enceinte qui se pique est une des photographies les plus dures de cette série à mon sens.
C'est également de lui qu'il est question quand il indique en 1971 : "Je suis né à Tulsa, Oklahoma en 1943. j'ai commencé à me shooter aux amphétamines à 16 ans. je me suis shooté tous les jours, pendant trois ans, avec des copains, puis j'ai quitté la ville mais je suis revenu. Une fois que l'aiguille est rentrée, elle ne ressort plus."
"Autoportraites aux enfer de Choi",
Étonnant parcourt que celui proposé apr Choi avec son propre visage mis en scène.
Pour approfondir sur la notion de portrait, il faut tout simplement lire Marc Fumaroli
Micro-ondes de Rogério Reis
Le sujet est important, brûlant même, on sait que cela arrive de plus en plus souvent depuis des années maintenant dans certaines favelas deRio de janeiro," de jeunes trafiquants d'armes et de drogue torturent et condamnent à mort leurs ennemis dans des "micro-ondes", sorte de crématoriums improvisés dans des pneus arrosés d'essence auxquels ils mettent feu. Cette "méthode" ne laisse aucune trace des corps calcinés, les victimes ne peuvent être identifiées par la police et les coupables sont, de ce fait, rarement jugés".
Cette forme de torture est impitoyable comme on peu le voir sur les photographies de Rogerio Reis, vision impitoyable de l'homme sur l'homme, de sa capacité à créer de l'horreur et à éliminer son prochain de la manière la plus atroce qu'il soit. Deux amis de Rogerio Reis feront les frais de cette mort "micro-ondes", hommage à eux également
Et pour connaître un peu plus le travail du photographe Rogerio Reis, rendez-vous sur son site Internet
Maison Européenne de la Photographie
5/7 rue de Fourcy - 75004 Paris
Tel: 01 44 78 75 00
Arborescence dans le Parc de Sceaux
Les photographies sont parfois irréelles, presque sorti d'un chapeau magique, d'autres sont insolites montrant la beauté de notre belle planète et sa diversité. Entre brumes et brouillard, entre désert et oasis, entre chaleur étouffante et pluie; cette promenade photographique sur les espèces d'arbres est très agréable à parcourir. Importance du regard de l'homme sur son environnement proche qu'il est naturel de vouloir préserver, lutte de tous les jours pour ces différents arbres qui parfois s'adaptent à des situations presque impossible, à larecherche de la moindre goutte d'eau, je pense notamment à cette photo de yann arthus bertrand ou l'arbre est au coeur d'une plaine nue et en vue aérienne, toutes les veines de la terre semblent converger vers lui ou encore et surtout la croissance du bois de fer dans le désert... Là un arbre d'une circonférence de plus de 50 pieds...
Quelques photographies présentées lors de l'exposition Arborescence mais qui ne sont pas à mon goût assez représentatives de toute la beauté des autres photographies, c'est vrai qu'il est difficile de choisir... L'exposition reste en place jusqu'au 14 janvier 2008et pour plus d'informations, rendez-vous sur le site du Conseil général des Hauts de Seine
Pascal Houdart à la Galerie l'oeil ouvert
Des photographies finalement assez anodines s'il ne rajoutait pas cette patte qui lui est propre, subtilité du regard et des angles de vues, douceur de la lumière, clame des eaux, immobilité des objets presque oubliés, perdus; ils attendent leur heure ou la fin tout simplement.
Irisation de l'oeil qui scintille devant ces situations présentées, le regard est là qui vous plonge dans un autre monde, l'ailleurs n'est pas loin; dans certaines on sent qu'il se cache quelque chose, qu'il y a plus qu'il n'y parait.. à nous de construire nos histoire et inventer l'après de ces photos pour leur donner à nouveau vie.
Voilà, allez voir et pourquoi pas acheter à un prix plus que raisonnable ces belles créations artistiques à la Galerie l'Oeil ouvert, le coin est charmant...
Le site Internet de Pascal Houdart sur lequel je vous conseille la lecture d'extraits d'Univers confidentiels (1999-2002) au format PDF ou quelques unes de ces photograpies sur la galerie de l'oeil ouvert
11 rue de la Grange aux Belles - 75010 Paris
Tél / Fax : 08 72 58 72 88
contact@loeilouvert.com
