BLOG CULTUREL
Body Landscapes de Claire Artemyz à la Galerie Kennory Kim
Découvert grâce au blog de Yumerzone, un peu vers la fin vu que cela se termine le 31 juillet prochain, vous avez encore un peu de temps devant vous... allez y faire un tour, c'est rue des vertus, rien que pour le charme du nom de la rue au moins et puis pour le lieu aussi qui est splendide et pleind'ouvertures et d e salles cachées le tout très bien décoré et l'accueil est charmant et enfin et c'est le plus important après tout, les photographies présentées par ClaireArtemyz, neurobiologiste au départ qui se consacre depuis quelques années maintenant exclusivement à l'art photographique avec deux facettes exposées ici, Affleure de peau avec une représentation de la peau dans sa partie la plus intime, la plus découverte si l'on peut dire, celle qui est en contact avec l'extérieur et qui prend les coups, subit le choc de la vie et du temps ensuite, réceptacle également de bien d'autres choses mais qui ne sont pas abordées ici sauf peut être par extrapolation... etEclipse avec au centre l'oeil, la pupille, l'Iris, le mode d'échange avec l'extérieur, le transmetteur des signaux externe qui les recode dans son langage, lien perceptible avec ce qui n'est pas dans le corps... lieu de reconnaissance d'identité aussi...
On aime ou on aime pas, à vrai dire c'est plus ici la démarche et l'interrogation sur le corps qu'il faut mettre en balance et en perspective, ne connaissant rien au Body art mais cela doit assurément en faire partie, il n'y a qu'à regarder les vidéos proposées sur son site pour s'en convaincre... ma préféré se trouve dans une des salles du sous-sol là où la clarté du bleu du ciel irradie...
Si vous voulez, vous pouvez également visiter le site internet de Claire Artemyz avec quelques vidéos pour les amateurs et autres matériaux
Galerie Kennory Kim
22 rue des vertus - 75003 Paris
Tel : 01 42 77 90 88
Un léger déplacement dans l'ordre des choses de Claude Courtecuisse à la Galerie Agathe Gaillard
En effet, sensible normalement à cet aspect de la recherche urbaine, ayant moi-même réalisée (cela vaut ce que cela vaut bien sûr...) un petit recueil intitulé espace d'expression urbaine, j'ai été assez déçu par l'agencement et les photographies présentées. Celles accessibles sur le site internet de la galerie étant non représentative de l'ensemble de l'exposition... un peu dommage surtout que l'idée est très bonne... surtout à le lire : "Depuis un certain nombre d’années, au hasard des déambulations pour la plupart dans les villes, je capte, en les enregistrant photographiquement, des détails du paysage urbain, qui plus ou moins importants, semblent être des ruptures, des manques, des contractions, des erreurs, des oublis, des abandons à l’égard de l’ordre spatial dans lequel ils s’inscrivent. (...) Ici, l’acte photographique se réduit au rôle humble mais essentiel de capteur afin d’emmagasiner uniquement dans une accumulation puis une classification la diversité des thèmes. Dès lorsqu’il y a arrêt sur image, par le regard qu ’on lui destine, la photographie, en isolant le sujet, se transforme en signe. Ainsi, c’est le « sujet signe » qui s’impose de façon évidente par ce choixminimaliste et radical en devenant de ce fait le seul enjeu artistique à l’égard du propos photographique, au même titre que qu ’il fait naître une curiosité dont le trouble déplace progressivement l’intérêt du constat vers des lectures analogiques, aux discours esthétiques, philosophiques et aux multiples champs de la création. C’est sur ce territoire ambivalent offert aux interprétations multiples et métaphoriques où chacun est en droit de projeter le sens de ses propres interrogations que le projet se situe. Comment révéler de l’intérêt là où il y a désordre et se complaire dans les écarts de lecture qui échappent aux contraintes des schémas, aux influences des modèles et à l’autorité des signes ? En quelque sorte, mettre en évidence une certaine forme de contestation plus ou moins consciente qui s’inscrirait insidieusement dans l’immobilité silencieuse de l’espace quotidien mais aussi de nos propres certitudes. Un léger déplacement des choses qui finalement se justifierait peut-être plus encore dans le désordre des choses.
Bon la deuxième partie du texte me semble un peu ésotérique quand même... donc en résumé c'est vrai que sur quelques unes des photographies il y a ce petit regard en décalé qui fait la différence, je pense au chien évidemment mais bon cela manque d'unité, peut être est-ce inéluctable aussi...
Jetez un oeil et dites-moi... c'est là jusqu'à fin août 2007.
Galerie Agathe Gaillard
3 rue du pont Louis-Philippe 75004 Paris
Tel : 01 42 77 38 24
Franck Juery et Poursuite Editions
Fermeture de la parenthèse, cela ma permis de découvrir le travail entre autres de Franck Juery avec sa Galerie "La creuse" qui je dois l'avouer m'a bien plu dans la manière de voir les choses, l'imperturbable temps qui passe, les scénettes qui se juxtaposent et égrène la vie de la Creuse comme si l'on s'y trouvait, un monde que l'on regarde de manière complète, c'est la série qui fait l'intérêt; pris individuellement les photos n'ont rien d'extraordinaire mais c'est leur séquencement qui rythme la quiétude des lieux
Vous l'aurez compris, il est intéressant à plus d'un titre d'aller faire un tour sur son site Internet afin de découvrir ses travaux et pourinfo, il a tout récemment (juillet 2007) gagné le prix Eyeda pour sa série Street...
Le site de Poursuite Editions et le site Internet de Franck Juery
Michel Medinger and Co à la Galerie Dorothy's
Entre maccabre danse et humour bien placé, cet ancien athlète de haut niveau éclaire notre vision de la sienne, en noir et blanc essentiellement, il ressent plus d'affinités qu'avec les couleurs et trouve plus simple à traiter... A la manière de nature morte, il scénarise ces photographies compositions et avec Eros et Thanatos nous intrigue sur les rapports entre la vie et la mort, entre ces formes squelettiques qui surgissenet d'un temps préhistorique où ces oeuvres poupées à la manière de ... qui ont été réalisées pour certaines avec un Polaroid géant, il n'en existe que 2 ou 3 sur cette belle terre, le résultat est à la hauteur. Et puis vous avez ces compositions aux légumes qui en disent long sur les la nature et ces fulgurances, encore un clin d'oeil de passage donnant à voir "un joyeux kamasutra de comestibles anthropomorphiques".
Le site de la Galerie Dorothy
27 rue keller 75011 Paris
Tel : 01 43 57 08 51
Etienne Clément, Alain Delorme, Erwin Olaf, Cornélie Tollens à la Galerie Magda Danyz
Visitez son site vous avez un petit film Play à visionner qui vous dira plus et puis voguez parmi ces femmes....
Vient alors Etienne Clément et sa mise en situation à travers des figurines de cire, ce sont des combats qui sont mimés dans le silence du jaune, rose et bleu de OK Corral; c'est également des estampes japonaises qui défilent, puis wendy... jeu de couleur et d'objet, de mise en situation, d'anticipation et de recréation de mouvements de ces êtres presque vivants, presque filmés, découpage par séquence à la manière d'un dessin animé et photographiés de manière à rendre possible la réalité de ces scènes. Il se joue parfaitement de la perspective et sa perception du monde à travers la série Toy Stories One, Two, Three est réellement plaisante et intéressante à voir, à découvrir; vous deviendrez rapidement complice des ces êtes de cire
Et puis vous avez en contrebas quelques très beaux tags d'Obey Giant alia Shepard Fairey qui était présent il y a peu à la Galerie Agnès B dont je vous conseille très vivement de voir le site Internet très riche en design et autres matériels... et puis in fine une exposition de photographies en noir et blanc de la Chine actuelle qui m'a moins touché ...
Et pour en savoir plus, la video de l'exposition par Art and You... avec une interview exclusive de Magda Danyz et quelques belles expositions...
78 rue amelot 75011 Paris
Tel : 01 45 83 38 51
