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Bertrand Langlois et le cirque tzigane à Photo 4
C'est quelques photographies prisent par Bertrand Langlois au cirque Romanès qui sont présentées, dans la sarabande virevoltante de la vie d'artiste de rue, d'artiste de cirque c'est un très belle hommage à ces hommes et femmes qui nous font rêver au son de leur art et de la magie des lieux et des découvertes. Qui n'a jamais trembler etfrisonner au son du violon tzigane, Kusturica est là pour nous le rappeler lui qui nous entraîne vers d'autres lieux et Bertrand Langlois a réussi lui aussi à capter cette vie à travers son objectif et à nous le rendre de manière étonnante à l'aide d'un vieux procédé photographique que je ne connaissais pas mais qui donne un rendu assez impressionnant suivant ce que l'on veut faire...
Pour info, sur la Kallitypie procédé Vandyke on peut lire ceci : "Les chimies de la kallitypie et du tirage au platine/palladium sont pratiquement similaires. La différence entre ces deux techniques de fabrication de papier photographique réside dans l'utilisation d'argent pour le premier procédé, et de platine ou de palladium dans le second. Dans le cas de lakallitypie , on sensibilise une feuille de papier avec une solution contenant un sel ferrique et du nitrate d'argent. Après une exposition sous une source d'ultraviolets, le sel ferreux formé réduit le nitrate d'argent en argent".
Allez ressentir tout simplement... Voilà voilà encore une petite découverte à partager avec vous dans le cadre du 1er parcours parisien de la photographie (PPP) avec chez Higgins
C'est jusqu'au 14 juillet prochain...
Photo 4
4 rue bonaparte 75006 Paris
Tel: 01 43 54 23 03
Raymond Meeks et Sound of summer running à la Galerie Camera Obscura
Comme vous pouvez le voir, les images en noir et blanc proposées par Raymond Meeks sont sublimes.
La poésie affleure dès le premier coup d'oeil, le rendu est on ne peut plus suave, le noir et blanc sied on ne peut mieux à ces images actuelles mais semblant être tirées d'un autre temps, d'un autre monde.
Il s'agit pour l'essentiel de prises de vue en familles, avec sa famille dans l'Amérique, la vraie, la profonde mais également la douce et celle que l'on aimerait parcourir au volant d'une vielle américaine qui consomme plus que de raison, parcourant les grands espaces vierges ou presque et rencontrant un carrefour de légende de temps à autres ou une maison transportée et/ou ces belles et longues lumières sur l'horizon découvert.
Cela se passe essentiellement dans le Montana mais on se croirait en Louisiane, dans le sud des États-Unis; c'est l'ambiance l'image mentale que je peux m'en faire du moins.., la chasse au grenouille est là qui s'offre avec cette magnifique photographie au billot de bois, un esprit presque surréaliste vogue au dessus de ces jardins de verts vêtus; le noir est blanc est ce qu'il maîtrise le mieux, dans la série exposée à la galerieCanera Obscura , il y a bien quelques prises en couleurs, je ne les aime pas vraiment, peut être celle de l'arbre au coing et encore pour les autres, je passe mais les floustournants qui sont répartis sur les autres photographies donnent une impression d'irréel, de presque fantastiques alors que le sujet est somme toute assez banal, étonnant travail de composition et de finesse du regard encore une fois. Le sublime atteint chaque fois des sommets...
A son propos, on peut lire que "ses images ont le caractére intemporel des contes : comme les souvenirs d'enfance, elles ont une force et une capacité d'émotion qui se révèle derrière une apparente fragilité". On est dans un univers presque de rêve, l'onirisme est presque naturel semble t-il chez Raymond Meeks, il est un de ces poètes contemporain qui débarque en Europe de manière presque imperceptible mais avec une force évidente, une de ces personnages qui marque pour un certain temps...
Il compose des livres artistiques étonnant, exposés à la Galerie Camera Obscura pour certains d'entre eux et vous pouvez retrouvez le portfolio de l'exposition de Raymond Meeks, cela vous permettra de naviguer dans son espace et saisir la beauté et la poésie de ces moments de familles figés sur la pellicule, bonne promenade...
Et puis bien sûr plus de photographies, de livres d'artistes uniques et pleisn d'autres merveilles sur le site internet de Raymond Meeks
Galerie Camera Obscura
268 boulevard Raspail
75014 Paris
Tel : 01 45 45 67 08
Fabien Mara & *llnd à la Galerie Anne Lettrée
Pour avoir une idée du travail de Fabien Mara, jetez un oeil sur le portfolio édité chez Higgins
Cela fais partie des pérégrinations du 1er parcours parisien de la photographie (PPP) de chez Higgins avec à la clé l'édition de Portfolios édité en tirage limité à 200€, avis aux amateurs et rendez-vous à la Galerie Sparts (41, rue de Seine - 75006 Paris; Tél : 01 43 26 05 44) qui présente l'ensemble desportfolios ainsi que deux ou trois artistes (Dahmane, Jean Janssis et Christrophe Mourthédont) dont je vous parlerai peut être d'ici peu...
Voilà une petite note fraîche de bon matin, la journée est ensoleillée, profitez-en cela ne devrait pas durer...
Galerie Anne Lettrée
46, rue de seine 75006 Paris
Titanes Land Intimity de Lionel Bayol Themines à la Galerie Charlotte Norberg
L'exposition se découpe pour ainsi dire en trois parties, les deux plus intéressantes se faisant face. l'une est la mise en scène d'un Titan sur les couvertures de toutes la presse connue en allant de Elle àTimes en passant par ... enfin je vous conseille vivement de lire chacune des couv, cela vaut la peine, l'humour est là bien ancré et clin d'oeil à aujourd'hui.
Pour l'idée du Titan, du masque, il indique l'origine "un catcheur masqué nommé Santos de Plata dont ses films en font une sorte de Maciste, pourfendeur de dangers imaginaires qui assaillent l’humanité". Il doit également avoir lu The Wtachmen de Moore, cela ne peut être autrement....
Puis nous avons la vision du masque avec des univers que l'on reconnaîtra pour la plupart comme par exemple Hiroshima ci-dessous et cette idée sous-jacente d'explorartion intérieure et de mise en abîme à travers le masque, médium facilitant l'abordage, enfin plutôt la déclinaison de thème cher à l'auteur, le masque retenant cette fureur démoniaque del'Homme; peut être est-ce dans la seconde le pape serrant la main de celui qui a essayé de l'assassiner, qui sais en tout cas cela restera dans mon idée...
En fait, son travail s'inscrit dans une "recherche pour étudier ce qu’aurait pu être l’évolution de l’homme, s’il s’était volontairement couvert le visage, avait dépassé ses problèmes d’identité et avait inhibé par ce fait le jugement de l’autre"; véritable réflexion sur l'identité et sur les implications qui sont derrière ce reflet au monde et les conséquences sur l'humain de changer cette règle de vie...
Ensuite au dessus, des portraits au masque, tentative d'ouvrir le débat comme il l'avait fait auparavant lors d'une autre exposition aux masques où dans ce cas là il était question de s'interroger sur la vieillesse... Si cela vous intéresse, retrouvez plus d'informations sur Lionel Bayol Themines et son univers sur son site Internet avec par exemple son travail sur les super héros "heroes would save us"
Galerie Charlotte Norberg
30 rue de seine 75006 Paris
Tel : 01 43 26 46 70
Olivier Rebufa à la Galerie Beaudouin Lebon
Étonnant ce Olivier Rebufa, artiste marseillais adepte sans failles du photomontage. On reste interloqué et intrigué par ce travail de composition minutieuse, de construction scénique et de mise en perspective. A un moment je me suis demandé même si les poupées barbies utilisées étaient grandeur nature. Enfin évidemment non, il met en scène ces personnages, le décor et puis lui-même intègre le cadre de l'oeuvre, ils est au diapason ce ces créatures, de ces héroïnes, ces icônes des temps modernes comme il les appellent : le poupées barbies.
Travail de longue haleine semble t-il pour la préparation des scripts, à la manière d'une réalisateur, il s'agit de créer un véritable projet pour chaque photographies : "La première : un autoportrait en situation. Ensuite je réalise un tirage à la dimension de la poupée, c’est-à-dire une trentaine de centimètres. Le cliché est découpé et renforcé au fil de fer. Je monte un décor et j’y place ma photo qui devient une marionnette parmi les marionnettes. Je photographie ensuite la scène".
Malheureusement, il me semble que c'était jusqu'au 16 juin donc vous ne pourrez plus le voir qu'ailleurs ou en achetant son livre
Galerie Beaudouin Lebon
38 rue saint croix de la bretonnerie 75004 Paris
