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Photographie Herwann Perrin Photographie Herwann Perrin

Hyperphoto de Jean-françois Rauzier à la galerie Dorothy's


Etrange sentiment qui vous assaille devant ces photographies de Jean-François Rauzier. Il est issu de la publicité et mène en parallèle d'autres projets dont depuis 2002 celui d'hyper photo qui peut être résumé de la manière suivante : "recomposition numérique d'un paysage à partir de centaines de clichés. Un gigantesque puzzl hyperréaliste".
Le résultat est étonnant... arrivée de manière tranquille dans la Galerie c'est Dorothy's elle-même qui nous accueille dans son lieu avec à ses côtés son compagnon en laisse... Si elle paraît "encombrante" dans un premier temps, il s'avère très vite qu'elle permet aux néophytes que nous sommes de prendre conscience du travail réalisé par Sieur Rauzier en nous détaillant quasi-microscopiquement chaque photo où du moins en nous faisant des focus qui sans son aide aurait été perdu...
Alors quand vous y allez, n'hésitez pas à la sollciter, sous les aspects  peut être trop financier elle est la source qui vous guide dans l'univers peuplé de rêves perdus de Rauzier. Rêve d'horloger avec pris par centaine des réveils marquant la même heure et qui forme à perte de vue la plage d'Etretat si chère à mes yeux de part notre vieil ami Arsène Lupin... Rauzier est souvent présent dans ces oeuvres, mis en abyme de part et d'autres, en scrutateur, en observateur ou encore en prédicateur pour certaines oeuvres.

Beauté du regard, poésie de la composition, des coquelicots et des champs avec les coccinnelles, lady bird pour certains qui s'amusent d'un côté, des animaux perdus dans l'Eden ou encore des vélos perdus dans la route, la mémoire de la Mer et son rejet de vélocipèdes si l'on s'approche et l'on observe bien, puis des tryptiques en quelque sorte sur le Monde, plantation/panneau d'arbre millénariste, survivance d'un ailleur, d'un autre temps lorsque l'Homme n'était pas fou si ce temps à jamais existé d'ailleurs... l'épouvantail veille de son regard perdu et puis les restes d'un chaperon rouge enfouis dans la neige, des statues qui veilles d'un regard couvert décomposées et recomposées dans un autre parc, des traces, un loup qui guette se confondant avec la neige et les feuillages, un rouge-geoge qui est imperceptible mais bien là... et puis l'apocalypse et la fin, le règne des insectes est venu, Rauzier est là en image, il avait prévenu, c'est maintenant trop tard...quoique...

Ces panoramas aux dimensions géantes ou presque s'intègre de manière transparente dans cet espace qui leur est offert, des livres retracent le parcours de ce photographe de demain.
Retour sur la vie avec la figure tutélaire de l'arbre centenaire, le reflet du passé l'avenir et le présent qui se confond avec l'eau qui se brouille, les visages apparaissent et disparaissent dans ce monde où une jeune fille est le lien entre ces différentes générations qui vont se retrouver, se réunir bientôt dans la petite maison au fond... Il n'y a pas beaucoup d'humain dans ces grandes fresques, la solitude et la beauté règne dénuée d'une présence.

La photo, oeuvre d'instant devient tableau aux milles détails juxtaposés que l'oeil va chercher et trouver au fil de ses lectures, re-composition d'un monde virtuel ou d'une histoire racontée, à imaginer c'est un peu tous ces aspects qu'il veut nous inciter à entre-apercevoir...  un monde s'ouvre à nous et je vous conseille donc de faire un passage dans cet univers multicolore qui peuplera vos rêves

Rendez-vous sur le site de Jean-françois Rauzier intitulé Hyper-photo

Le site de la galerie Dorothy's
27, rue Keller, 75011 Paris
M° Bastille
Tél : 01 43 57 08 51

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L'Evènement, les images comme acteurs de l'histoire au Jeu de paume (site concorde)


Il est de ces expositions qui semblent être porteuses d'un message, d'une vision, d'un intérêt au-delà de la norme voir hors normes et puis au final, on se retrouve un peu le bec dans l'eau; l'idée étant toujours aussi bonne certes mais la réalisation, la mise en pratique moins... C'est un peu, vous l'aurez, anticipé, avec ce sentiment que je suis ressorti des images comme acteurs de l'histoire ...

Au demeurant donc, nous avions face à nous 5 évènements censés représenter des moments historiques, réellement significatifs : la guerre avec celle de Crimée, le terrorisme avec le 11 septembre, la révolution sociale avec l'avènement des congés payés en 36, la fin des utopies où pour être moins dur, le retour à la réalité avec la chute du mur de Berlin et la grandeur de l'homme avec la conquête de l'air.
Des sujets aussi disparates les uns que les autres mais ayant le mérite de permettre une focalisation de chacun, le chacun devant ou pouvant trouver son compte dans au moins un de ses 5 thèmes... C'est vrai que si les choix sont toujours contestables, il n'empêche, notre histoire moderne a été et est tous les jours plus rapide, plus défilante et sans trace ni mémoire que celle d'une succession d'évènements se juxtaposant les uns aux autres, chassant la dernière catastrophe par la suivante plus horrible encore et l'exploit surhumain par un nouvel exploit et ainsi de suite, surenchère terrible qui ne connaît pas de fin

Aussi, l'idée de départ était bougrement intéressante mais ce que je n'ai franchement pas bien intégré, c'est cette phrase : "cette exposition a pour objectif de montrer la manière dont les images construisent notre perception des événements". En effet, elle est en partie vrai, évidemment mais elle ne m'a convaincue que très moyennement et l'enchaînement entre les différents types de supports présentés ne m'as pas convaincu non plus... So quid quid...

Si effectivement, la déclinaison omniprésente et presque ostentatoire des photographies reprisent en crescendo et en série par tous les magazines du monde entier des Tours est bien représentatif de cette mondialisation complexe et unitaire qui se dessine depuis quelques décennies, cela manquait d'interrogation et cette salle où tout un chacun peut donner son sa vision de l'évènement était bien trop peuplé pour s'y arrêter quelques instants posément....
Alors c'est vrai aussi que cette ultra mondialisation et ce regard monolithique peut permettre de vérifier cette information de manière plus aisée si l'on veut croire qu'elle est vérifiée évidemment et qu'elle n'est pas ou moions manipulée, ou d'une manière différente; avant la représentation par la peinture, le dessin crayonnée permettait certes d'avoir une représentation d'un réel existant ou ayant existé mais le romantisme ou l'horreur sans nom en permettait pas non plus de se faire une idée très juste... quoique... enfin c'est l'illustration de la guerre de crimée et de la propagande qui va autour qu'il nous est montré ici...
Puis pour la conquête de l'Air, c'est à l'heure ou Google Maps cartographie le monde entier une vision d'un autre temps, vision d'archives de jeunes gens, amateurs, professionnels avant l'heure qui partent à la conquête d'eux-mêmes, à la découverte des limites repoussées de l'Homme, du vieux mythe d'Icare, une belle vision avec dès 1909, Louis Blériot qui traverse la Manche...
Les congés payés de 1936 et cette phrase de Léon Blum "Chaque fois que je suis sorti, que j'ai traversé la grande banlieue parisienne et que j'ai vu les routes couvertes de ces théories de “tacots”, de “motos”, de tandems, avec des couples d'ouvriers vêtus de “pull-over” assortis […], j'avais le sentiment que, malgré tout, par l'organisation du travail et du loisir, j'avais apporté une espèce d'embellie, d'éclaircie dans des vies difficiles, obscures" c'est l'aventure vers la l'absolu, le progrès et le bonheur dans la clé des champs qui est magnifié en toute beauté; regard certes intéressant mais qui manque de mise en perspective il me semble.
Enfin, la chute du mur et des symboles, l'ancien temps et le parti pris de certains d'essayer de comprendre cet évènement, la télévision et le direct, j'y étais aussi et l'on m'a donné un petit bout de ce mur, il doit être au fond d'une vieille boîte de bonbon...

Bon voilà au final exposition en dent de scie pour moi mais qui a le mérite de poser quelques bonnes questions à ne pas s'y tromper.... allez peut être y jeter un oeil pour vous faire votre opinion, je ne sais trop quoi vous conseiller au final, indécision du moment peut être...

Le site Internet du jeu de paume

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Des autres regards photographiques : Dolores Marat, Gilles Sabrié, Laetitia Tura, Jubisa Danilovic et Bertrand Desprez


Invitation aux voyages et aux découvertes d'univers aussi différents et variés avec ces photographes sur lesquels je suis tombé par hasard, le hasard faisant souvent bien les choses; il est de ces mments qui s'inscrivent et s'incrustent même dans le temps, découvrir des moments, des visions, des réalités insoupçonnées jusqu'alors permet d'aller toujours de l'avant et de se projeter ...

Sur les 5 photographes choisis, 4 sont en carte blanche, il s'agit de Dolores Marat et ses Illusions, Gilles Sabrié avec 175 meters, Laetitia Tura et Linewatch et Jubisa Danilovic sur le désert russe et en guest Bertrand Desprez avec sa série Gap.


Pour Dolores Marat, c'est l'immersion dans un univers fantasmagorique, aux frontières du réel, un arbre qui marche une poupée qui parle, une mamie qui rit en reine de la nuit, un enfant inquiétant, des photographies qui vous interpellent et où la magie fais mouche, univers parfois inquiétant qui pourrait se lier d'une certaine manière avec celui de Diane Arbus, je vous en dirai plus lorsque j'aurai avalé sa biographie par patrick Roegiers...

En tou cas une photographe à découvrir rapidement, je me demande si je ne vais pas acheter son bouquin d'ailleurs, les textes sont de Marie Darrieussecq dont j'ai entendu quelques mauvaises critiques mais dont je n'ai rien lu; il faut parfois, voire très souvent se faire une idée par soi-même et se laisser aller et puis les photos ici déjà se suffisent à elles-même...

Retrouvez les photographies de Dolores Marat

Retour sur le barrage des trois Gorges en Chine qui devait initialement être terminé en 2009 mais qui, étonnamment est officiellement terminé depuis le 20 mai 2006 (les 26 turbines seront opérationnelles en 2008). Mais Gilles sabrie vient ici nous présenter 175: "175 M, c’est la limite supérieure du réservoir du Barrage des Trois Gorges" mais au delà c'est également "plus de 2 millions de personnes déplacées pour laisser la place à cet immense réservoir qui devrait noyer la vallée du Yangtze en 2009". Visibilité et autre point de vue sur un géant qui s'est plus qu'éveillé et dont les ambitions tant démographiques, qu'énergétiques et économiques marqueront plus que probablement un tournant dans les années à venir. Aussi, avoir un regard neuf qui voit un peu différemment et plutôt sous l'angle de s mal lotis ne peut pas faire de mal, une vision panoramique  d'un avenir qui s'annonce déjà bien avancé...

Retrouvez les photographies de  Gilles Sabrié et son site Internet

Pour le sphotographies de Bertrand Desprez, il faut s'imaginer un monde palpable, distanciable, évanescent et là on peut se plonger dans les virevoltes de ces images qui interrogent sur notre place ici bas. Au coeur de la région, de Gap et de ses environs, c'est un peu du temps qui s'écoule jusqu'à nous et qui passe qu'il nous fait partager, les saisons se succèdent avec leur senteur, leurs odeurs et même leurs personnageshétéroclites et intriguant parfois, un monde se crée, un autre fais de dessins ou de feutres émergent aussi, face cachée ou moment de main levée tout simplement, c'est à travers ces petits instants pris et décrochés que  la poésie devient réelle et devant ces paysages offerts on peut s'effacer et se perdre dans les tricotages de nuages comme dirait Fred Vargas d'un certain être d'un autre monde...

A voir, voir, voir et à revoir également et indubitablement....

Retrouvez les photographies de Bertrand Desprez

Exploratrice de frontières et plus particulièrement de la ligne qui sépare Mexique et Etats-Unis, Linewatch débute par cette citation de Amaranta Caballero Prado, "L’homme cicatrice" – Collectif La Linea, Tijuana, 2004 : "Où termine ou commence : l’Amérique Latine. Les racines. Dans les frontières on connaît aussi la migration. Elle s’enregistre ou se cache. S’enterre. Où termine ou commence le tracé imaginaire. Le tracé politique. Le tracé social : le Territoire. La Guerre".

Voilà, vous pouvez vous aventurez dans l'espace ouvert par Laetitia Tura dans cet entre-champs dans lequel la vie s'arrache énergiquement, lutte de la survie d'un peuple qui vient et d'un autre qui l'interdit de venir en quelque sorte. On avait déjà pu aborder cette notion de frontière avec Trois enterrements, le film de Tommy Lee Jones; on y revient avec cette photographe pour s'interroger sur ces déracinés, sur les raisons qui poussent les personnes à traverser illégalement les zones frontières, sur la notion de flux migratoires ; elle focalise d'ailleurs son attention sur ces zones de croisements...

Retrouvez les photographies de Laetitia Tura et son site Internet

En 2050, la Russie aura perdue plus du tiers de sa population et le pays, voire le continent le plus vaste ne comptera plus que 100 millions d'habitans, quelque peu ridicule par rapport à une Chine qui déjà atteint bien plus d'un milliard de personnes. Etrange de voir ces villes dépeuplés, presque abandonné dans les steppes, livrées à elles-mêmes, fiction-réalité d'aujourd'hui précurseur d'un avenir froid et gris ou la neige sera là un peu aprtout, voilant de son regard les quelques vivants restants .... La chaleur d'un poêle, d'un hamman, ou seule une femme attend, d'un dauphin perdu ou d'un chien errant, un ours gagnant sa vie seul au monde ou encore perdu dans les brumes les hauts fourneaux qui se dressent encore vaillant mais pour combien de temps encore....

Retrouvez les photographies de Ljubisa Danilovic et son site Internet

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Bruce Davidson à la fondation Henri cartier-Bresson


C'est agréable la découverte et le talent, se promener au hasard des rues et se retrouver dans l'impasse, rentrer, montez un premier étage et voir, se souvenir que ce n'est qu'en 1965 par le Voting Rights Act du 6 août 1965 que les noirs ont eu le droit de vote aux États-Unis sous le président Johnson. 1965.... à peine plus de 40 ans.... à l'échelle de l'homme c'est quand même assez ridicule alors cela mérite de revenir un peu sur cet épisode qui a commencé en 1876 avec les loisJim Crow : " Soon after the failure of Reconstruction, southern states found other means besides those enumerated in the Fifteenth Amendment to deny the vote to blacks, through violence, intimidation, via Jim Crow laws that included literacy tests, poll taxes, and also grandfather clauses that permitted otherwise disqualified voters whose grandfathers voted (thus allowing some white illiterates to vote), all with the aim and effect of re-imposing racially motivated restrictions on the voting process that prevented blacks from having political and economic power".

Le début du retournement se situe en 1955 avec l'affaire Rosa Parks qui "refusa de céder sa place à un passager blanc dans un bus. Arrêtée par la police, elle se vit infliger une amende de 10 dollars (plus 4 dollars de frais de justice) le 5 décembre; elle fit appel de ce jugement. Un jeune pasteur noir inconnu de 26 ans, Martin Luther King, avec le concours de Ralph Abernathy, lança alors une campagne de protestation et de boycott contre la compagnie de bus qui dura 381 jours. Le 13 novembre 1956, la Cour suprême cassa les lois ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anticonstitutionnelles".

Suivra le discours de Martin Luther King du 28 août 1963 "I have a dream" : "   
"I say to you today, my friends, so even though we face the difficulties of today and tomorrow, I still have a dream. It is a dream deeply rooted in the American dream.
I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal.”
I have a dream that one day on the red hills of Georgia the sons of former slaves and the sons of former slave owners will be able to sit down together at a table of brotherhood.
I have a dream that one day even the state of Mississippi, a desert state, sweltering with the heat of injustice and oppression, will be transformed into an oasis of freedom and justice.
I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character. I have a dream today !!
I have a dream that one day, right here in Alabama, little black boys and black girls, will be able to join hands with little white boys and white girls, as sisters and brothers. This is our hope. This is the faith that I go back to the South with".

A cet égard, on écoutera toujours avec un grand plaisir le titre MLK de l'album The Unforgettable Fire de U2, moment particulièrement beau et sensible...

Aussi pour revenir à ce cher Bruce Davidson, la photographie que je préfère dans l'exposition "Time of change" est celle ci, prise en 1962, aboutissement en quelque sorte de cette lutte pour l'égalité des droits. Simple et si pleine et chargée de sens que cette égalité de situation entre deux personnes de chair et de sang...

Ensuite c'est vrai que les autres photographies montrent ou mettent en exergue ce sentiment d'exclusion et de ségrégation de communauté et d'une vie qui se construit; entre 1961 et 1965, parcours d'un homme qui a accompagné ce mouvement de lutte pour l'égalité des droits civiques aux États-Unis,

Retrouvez Time of change en ligne, cela vous permettra d'y aller autrement si vous n'êtes pas à Paris

Ensuite on part pour la 100ème rue, le Harlem espagnol de New York entre 1966 et 1968, quartier ou la pauvreté est suintante de tous côtés; sur les murs défraîchis, sur les lits défaits et dans les regards et la lumière, les escaliers de fer et les enfants. l'utilisation du Noir et blanc renforçant d'autant ce sentiment depauvreté et de laissez pour compte mais on voit également transparaître dans ces visages le calme et si pas une vie heureuse, un scintillement dans le regard, dans les attitudes...

Étonnamment, on a pas le sentiment de tristesse qui transparaît, c'est plutôt même le contraire qui se faufile dans les photographies dont une des plus emblématiques est celle de cette enfant à al borne d'eau dans un décor sordide, la vie est là et le sourire et les petits riens permettent de voir la vie différemment... Une autre époque pas si lointaine finalement et qui c'est certain existe encore autrement ailleurs ou dans d'autres quartiers...plus proche de nous où le ressentiment est là et que nous ne voulons pas toujours comprendre, appréhender... Allez faire un tour là-bas cela vaut franchement le détour, cela fais partie de cette mémoire collective que nous construisons, de ces luttes pour les droits et pour une vie meilleure pour tout un chacun qui doit être au coeur des politiques...

Retrouvez 100ème rue en ligne également...

Lisez l'entretien réalisé avec Bruce Davidson par Hélène Simon du journal le Monde le17 janvier dernier, bonne lecture....   
       
Lunettes Rouges y était également, pour le vernissage sans doute... et surtout pour le plaisir des yeux, de la découverte et du partage des sensations...

Fondation Henri Cartier-Bresson
2, Impasse Lebouis - 75014 Paris
Tél : 01 56 80 27 00

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Purpose, revue photographie en ligne


Juste un petit clin d'oeil photographique à cette revue en ligne entièrement consacré à la photo et surtout aux photographes avec 4 numéros d'une beauté diaphane qui vous permet de découvrir l'univers sans failles de photographes de part le Monde dans des ambiances bien agréable, à livre ouvert vous feuilletez et vous perdez dans ces mondes de lumières.

En voici le sommaire et comme vous pouvez le voir, cela se présente tout simplement comme un livre papier mais en ligne d'ailleurs dans ce domaine, jetez également un oeil si vous êtes intéressé aux créations de DQ Books qui vous permettent également de feuilletez les pages d'une livre comme si vous l'aviez en main propres, un réel plaisir; j'aime bien le dernierBeneath a steel sky



Piochez par ici et par là parmi les photographes présentées et trouvez votre bonheur; je suis particulièrement sensible dans le dernier numéro aux photos présentées par HervéJézéquiel et son Materia Prima ainsi qu'un retour de Laurent Guéneau sur la tempête qui a frappé les forêts en 1999 mais également les dessins tout de noir et blanc de Chris dent avec Dentropolis et l'univers décalé présenté par Yves Arcand avec Side effects. C'est bien agréable aussi par cette musique douce qui vous accompagne dans cet univers sans vous enfermer ni vous perdre.

Pour les autres, je vous laisse découvrir cela vaut la peine de s'y arrêter et je vous invite à voir le site de Laurent Neyssensans par lequel j'ai pu découvrir cette belle initiative photographique

Le site de Purpose

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