BLOG CULTUREL

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Valérie Belin à la galerie Xippas


Est-ce la jeunesse qui est éternelle ou simplement la beauté.... je crois qu'il faudra que dans un moment perdu je relise le portrait de Dorian Gray ... Enfin en tout cas, si j'avais été quelques peu déçu de la précédente exposition celle-ci complémentaire en quelque sorte donne à la froid dans le dos et est également étonnante...

La plastique des hommes, des femmes est transparente, translucide, la perfection n'est pas loin et l'on se demande si elle est bien réelle. Mais effectivement, il ne s'agit pas de mannequin de cire, ils sont bien réels, de chair et de sang. Il s'agit de "douze photographies de jeunes modèles (New Faces) choisis sur catalogue dans diverses agences de mannequins. La série comprend, à parité égale, six photographies de garçons et six photographies de filles". Malheureusement, on apprend que les photos ont été retravaillées afin de donner cette sensation, c'est presque dommage, cela aurait encore plus saisissant... et c'est vrai qu'ils ressemblent quelque part à ces "avatars que l’on utilise pour se représenter dans les mondes virtuels".

Très beau travail en tout cas... avec cett interview sur l'apparence et la surface des choses ...

Les photographies de Valérie Belin et quelques informations complémentaires sur l'exposition

Le site Internet de Valérie Belin

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Fly or Die de Martial Cherrier à la Maison Européenne de la Photographie


Martial Cherrier est un ancien Champion de France de Bodybuilding, ce n'est pas à proprement parler un genre connu dans le milieu si intime de l'Art et de la photographie. Son travail, est à la frontière de la vidéo, de la sculpture (son corps même), de la photographie et de l'assemblage/collage.

Les autoptotraits présentés ici sont liés à la figure emblématique du Papillon qui comme le souligne  Jean-Yves Jouannais dans le livre Fly or Die: "Les papillons sont des insectes holométaboles, c'est-à-dire à métamorphose complète. Ces lépidoptères, à l'égal du bodybuilder transformé en atelier de son propre corps en expansion, ou comme l'intellectuel dépensant son souffle à gonfler une idée jusqu'à la rendre habitable, aspirent à des mutations qui se veulent totales. Totales, jusqu'à ébranler la conscience de sa propre identité, jusqu'à renégocier le poncif selon lequel le corps et la psyché sont des destins, jusqu'à accepter le chaos, et non plus l'équation linéaire, comme principe premier du vivant".

Intéressant effectivement de comprendre le Boybuilding n'ont plus seulement comme une connerie sans nom mais comme un art à part entière, une sculpture de soi-même, son corps devenu intrinsèquement et à jamais le matériau référent à modeler à son gré. Les limites de cet art sont vite atteintes d'après la vidéo présentés sous l'emblème de la Croix, rouge de surcroît et lorsque vous regardez les représentations de papillons en papiers. Cette limite vient de l'absolue nécessité pour mouler un corps à sa façon de recourir aux anabolisants, petites gélules et autres piqûres de ci et de là afin de stimuler et encourager ce que la nature n'a pas eu le loisir de rendre possible de prime à bord pour aider à la transmutation de l'Homme en on ne sais quoi... Ainsi  cette métamorphoses est le fruit d'une longue prise en main médicamenteuse qui nous permet d'encadrer les frontières de cet art éphémère de destruction programmé de l'être, c'est intéressant comme forme de suicide... je vais sûrement un peu loin mais je trouve ça quand même impressionnant...

L'exposition a donné lieu à la publication du livre "Fly or Die", in MARTIAL, éditions Contrasto et Maison Européenne de la Photographie, 2006

En savoir plus sur l'exposition à la Maison Européenne de la Photographie

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Regard sur le Yémen, photographies du Cheikh Hassan Al Thani à l'Institut du Monde Arabe

Su les conseils de Paraglider, retour à l'Institut du Monde Arabe et à sa façade en phase avec l'astre soleil quand il daigne se montrer, ses sous-sols aux riches expositions et sa librairie foisonnante de cadeaux...

Donc dans ces entresols, une très belle et apaisante exposition sur le Yémen, pays caché à notre regard et où il est malheureusement difficile de se rendre notamment pour les femmes.
Alors dans un très bel espace sont présenté des photos alliance entre noir et blanc et couleurs, entre quelques portraits de là-bas mais surtout des paysages d'une beauté ahurissante. Perchée sur des montagnes les villes se dessinent dans des à pics, des terrasses les entourent tels un cercle concentrique de beauté, peu de gens sur ces photos mais du vert, de la pierre et du sable, des paysages sans fonds ni fin on pourrait se trouver au bout du monde là-haut, dans ces gorges ou dans ces déserts de sable, vision dépaysante et aspirante que ces paysages.

Ensuite, une boite lumineuse vous permet de vous promener encore un peu plus dans ces villes et ces villages du bout de la terre, de cette terre qu'il faudra aller explorer prochainement, avant qu'elle ne perde de son authenticité et de sa fragilité, les images sortant se réfléchissant, c'est un spectacle de toute beauté tout en étant apaisant au possible, vous l'aurez compris c'est un très beau moment pour s'évader et aller contempler les merveilles du monde

Normalement l'exposition se terminait le 10 décembre mais nous y étions le 17 donc peut être aurez vous encore la chance de la voir sinon, regarder les photographies de Cheikh Hassan Al Thani .

Ensuite, arrêt obligé à la librairie de l'IMA et farfouilles, il y a notamment les Milles et une nuits lu par Sapho, avis aux amateurs...

Quelques infos sur le Yémen sur le site de l'IMA

Institut du Monde Arabe
1, rue des Fossés Saint-Bernard
Place Mohammed V
75005 Paris
Tél: 01 40 51 38 38

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Winnie Denker et Elodie Lachaud à la Galerie W

C'est toujours avec plaisir que l'on se rend à la galerie W pour retrouver d'anciennes pièces si elles n'ont pas encore disparues ou en découvrir quelques nouvelles. Quelques accrochages de Winnie Denker et Elodie Lachaud dans la cadre d'une "pré" exposition sur new York en janvier / février 2007. Il s'agira en quelques sortes dans un premier temps de rassembler quelques artistes autour de new York, ville étincelante et mystérieuse. Ensuite le projet permettra je crois d'approfondir quelques thèmes et de s'enfoncer littérallement dans le coeur de la ville elle-même...

Donc, un début de découverte de photos de New York de nuit avec Winnie Denker dont les photos m'ont immédiatement fait penser à celle de Florianne de Lassée et ces lumières de ville la nuit. Il y en a aussi une de Shangaï, marrant elle est aussi est allé faire quelques nuits à Shangaï. Les siennes sont plus vivantes, plus colorées et irradient l'espace qui les entourent avec ces mélanges de couleurs et de sensations.

Donc à découvrir tranquillement, et puis ne pas manquer les accrochages des boîtes à lumières d'Elodie Lachaud qui ont ce petit quelque chose qui fait la différence. est-ce la lumière, la manière de prendre les souffles de vie de la villes, des hommes qui marche, qui vivent (c'est le cas avec le triptyque dans la salle du fond). Enfin j'aime bien...

Retrouvez ces artistes sur Le site de la Galerie W

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Ari Versluis et Ellie Uyttenbroek à la galerie LH


Une belle exposition et un beau projet que ces séries aux visages divers qui s'affichent et s'étalent pour constituer un catalogue contemporain vivant des genres humains de nos jours. Travail documentaire s'il en est sur des hommes, des femmes, petites, grandes, vieux, jeunes, vieilles, stylés, punk, cuir avec de grands chapeau, en maillot, ... un très bel ensemble en planche comme vous pouvez le voir sur le site d'exactitudes

Comme cela est indiqué sur le site de la Galerie LH, "Ari Versluis & Ellie Uyttenbroek sont photographes et stylistes, ils interrogent au travers de leur travail de recensement le rapport entre la mode, l’appartenance à un groupe et l’individualité."

Tel des portraitistes du XXIème siècle, les hommes et les femmes derrières leurs vêtements revétissent une autre peau, deviennent presque identiques, interchangeables; l'apparence est là pour combler les lacunes et devant ces visages, ces vies qui défilent c'est un peu de ce monde qui nous est donné en pature avec ces extrêmes et ces pudeurs...

On notera la justesse de la phrase donnée par Lucileee sur son blog :"Les deux photographes se placent ouvertement sous l’égide d’une phrase de Matisse : “L’exactitude n’est pas la vérité”. L’excès de précision tue-t-il la réalité ? La justesse de l’observation n’a-t-elle rien à voir avec le réel ?"

Un petit clin d'oeil sur le site de Face Hunter ...

Le site d'Exactitudes et le site de la Galerie LH
6 rue saint claude 75003 Paris
Tel : 01 42 74 13 55

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