BLOG CULTUREL
Gabriel Basilico à la Galerie Anne Barault
Restitution de l'après enfer où Beyrouth à la fin de la guerre en 1991. Vision d'une ville fantôme, en continuité avec l'exposition présentée à la Maison européenne de la photographie.
Gabriel Basilico a participé "à la Mission photographique avec Depardon, Elkoury, Burri, Koudelka et Frank en vue d'enregistrer la mémoire du centre ville après la fin de la guerre". Quelques photos seulement, en grand format présentées ici mais la force brut émane de certaines d'entre elles qui nous font comprendre toute la détresse de la guerre. Ville dévastée, pan de murs éventrés, fenêtres évaporées, abandon de l'espace, désert de vie où la mort et ses sbires rodent, impact de balles à volonté,d étresse d'une vilel qui pleure sa vie passé, déchéance de l'espace et honte de l'humain
22 rue saint claude 75003 Paris
M° Saint sébastien Froissart (Ligne 8)
Après... de Franck Brussel à la Galerie A rebours
Voilà un endroit singulier et sympathique que cette Galerie où du reste on est accueilli de la manière la plus agréable qui soit, pour ces quelques clichés, l'espace n'est pas grand mais juste suffisant pour se faire plaisir ce qui, du reste, est essentiel en ce bas monde... Alors il s'agit de lieux où la foule a désertée, a quittée l'espace et qui sans elle prenne la mesure de ce qu'est aussi l'homme et de ce qu'il fait, dans ces coins reculés et nébuleux ou en frontont de cette beauté qui crève l'écran de nos pas quotidiens. Entre effacement et découverte, Frank Brussel indique : "Je m’attache surtout aux lieux, à leur caractère inhabité, désœuvré, aux instants écoulés dont ils ont été le décor, le support, et dont ils sont vides désormais. C’est ce vide familier qui m’attire, cette existence suspendue".
Sur la photo de cette place belge, très belle affiche-photo disponible d'ailleurs gratuitement, s'inscrive ces quelques mots : "Sur le ponton, des pas enfuis, là-bas encore, les cris des baigneurs résonnent tandis que la saison avance, sur la route muette rien ne passe plus. Sur la terrasse, ceux qui restent semblent perdus, la plage est déserte, les vacances et la vie révolues...".
Le site de Franck brussel avec une petite interview de lui et où l'on apprend qu'il est également Directeur artistique du studio de création Fly Away
Eh eh allez y c'est seulement jusqu'au 5 juillet 2006
Galerie A rebours via Google Maps
97, rue Vieille du Temple - 75003 Paris
Du lundi au samedi de 11h00 à 18h00
Du lundi au samedi de 11h00 à 18h00
Les nuits de Shanghaï de Floriane de Lassée
Bon juste pour vous inviter à partir dans les nuits de Shanghaï de Floriane de Lassée, maintenant exposée après le très beau restaurant Guillaume à Moscou jusqu'au 18 juin prochain..., eh oui rien de tel que le voyage pour se dépayser la nuit surtout... C'est vrai qu'elles se ressemblent et se dissemblent ces nuits surtout les siennes, on est là et on est ailleurs, impression d'instantannée et de déjà vu, de chaleur et de frâicheur, proximité d'un monde irréel aux couleurs incomparables et incroyables chatoyantes telles milles feux scintillant dans le firmament, c'est un peu tout ça ce qu'elle arrive à ressortir de ces prises de vues extraordinaires...
Résonnance et déformation d'un monde vu d'un autre point de vue, dispersion des sens et de la lumière dans un espace en avancée et en recul on est dans l'ailleurs et dans la découverte. Vie trépisante reposante du haut de la nuit, défilement rhythmé des alizés de gris. Soudain une ombre nous interpelle, elle est là, elle nous permet de nous rattacher à cette réalité de Shangaï, on est à deux pas de new York et on y est pas... Enfin à voir en tout cas, sur le Web ou ailleurs...
Le site Internet Home Made de Floriane de Lassée
Marysuedice à la Galerie Rabouan Moussion
On a bien essayé de tirer d'embarras Mary Sue mais trop tard, malheureusement "les inspecteurs de la brigade anti-mineurs ont retrouvé hier le corps inerte de la petite [grande] Mary SUE pour la septième fois consécutive". Le suicide organisé par la pauvre Mary SUE pose la question de la vérité tout bonnement... entre fiction colorée et bonbons enrubannés, elle évolue au gré des billes, des flèches d'indiens ou des ficelles qui s'entrecroisent (une poupée Bellmer beaucoup plus belle et édulcoré, quelque part (évidemment...) plus rafraîchissante). Il s'agit d'une eptite collections de suicides maison à envisager... "In the beginning, Mary Sue committed suicide often for pretend, but also for real. She was just a paper girl in flashy colors".
Une texture et un rendu tout à fait intéressant, ces belles grandes filles assoupis les yeux grands ouverts, difficile de faire la différence avec un mannequin posé par là, d'ailleurs est-ce un mannequin mouillé...Et puis quelques vidéos de tchou tchou par exemple et des entremêlements de ficelles, la vie se complique et se détend au gré des mouvements, trop de torsions, trop de soucis... attention ...
"Mary Sue is not a pure video product; she is the fruit of a hybrid, artisanal practice, driven by the desire to control everything, to leave nothing to chance for the perfect, all-encompassing artifice. A home-made work.Each of her appearances begins with a few very precise preliminary drawings that enable the viewer to determine the videogram’s subject. Next comes the work of elaborating the volumes, accessories and costumes that occasionally (beyond the shooting of the film) exist as installations or indeed as sculptures".
Voilà, à dévisager en passant dans le quartier ...
On lui a rendu hommage le 1er juin mais vous piuvez encore lui passer un petit bonjour, ils sont acceptés jusqu'au 31 juillet prochain
Le site de la grande petite Mary SUE
Galerie rabouan Moussion via Googlemaps
121, rue vieille du temple - 75003 Paris
