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Musique Herwann Perrin Musique Herwann Perrin

Nuit Blanche sur les terres parisiennes du 20ème...

 
 
Alors voilà un endroit qui mérite que l'on s'y arrête, projete tel un ouragan nouvellement venu, enfin, seul lorsqu'il est ouvert pour de belles occasions comme c'était le cas pour la Nuit Blanche, alors qu'est-ce que vous pouvez y découvrir avant que l'on puisse parler plus posément de ce que l'on peut y voir.
Eh bien tout simplement des Hommes et des Femmes autour d'un projet avec un premier défilé en juin dernier présenté en contrebas de la flèche d'Or car on est à deux pas sur le podium de la petite ceinture qui borde de vert Paris et qu'il faudrait indubitablement réaménager, avis aux amateurs. Des photos des mannequins d'occasion qui ont été choisies et présentées également dans ce bel endroit remis presque à neuf, enfin avec du sang neuf sur des papiers aluminium, avec leur maquillages de mode, elles ressemblent a des fumées gravures, très beau défilé en toute simplicité avec un ciel d'orage menaçant et des cheveux au vent. Vous trouverez aussi des peintures tableaux et compositions artistiques à découvrir. Alors si vous passez dans le coin et que la porte est entrebaillé, faites un pas...
 
Sinon, quelques performances pour la soirée dont une non répertoriée... mais vous en saurez plus d'ici peu... Alors tout d'abord Louis Chalton et ses chansons à textes, sa poésie de la vie et de la fragilité qui avec une très belle voix nous a permis de faire un détour par les nuages et de commencer à ressentir si pas l'ambiance en tout cas l'apaisement par ces instants magiques offerts à notre ouie retrouvée; à découvrir
 
Dans la salle du fond, DJ Luck Performance bon je n'y suis pas trop allé, trop occupé ailleurs à discutailler mais le peu que j'ai vu ne m'a pas trop séduit alors pour ceux qui en ont vu plus, n'hésitez à en remettre une couche...
 
Par contre à la suite de Louis Chalton et l'accompagnant déjà, vient le Jazz Funk Quintet qui ravie l'assemblée mise à nue qui écoute religieusement s'il en faut ce petit groupe bien sympa de six personnes, entre contrebasse, batterie, piano et deux guitares, tout s'emballe et les uns répondant aux autres on a droit à un petit spectacle finement ciselé ou le son retentit en continu
 
Puis vient l'invité surprise en la personne de DJ Wesc, le célèbre et authentique que certains se ravissent dans des soirées déjantées pour en faire leur mascotte préférée, l'homme à la barbiche dorée était là, sous nos yeux et d'une main agile, il haranguait la foule avec des sons hérités d'un passé de légende au rythme desquels personnes ne peut résister, la tentation est trop forte de pencher dans l'oubli. Il était là et bien là jusqu'au bout de la nuit, consécration d'un autre genre qu'il vous faut si vous le pouvez découvrir rapidement... 
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Juan Rozoff, Sandra N'kake et les Gréements de fortunes sous le chapiteau Adrienne

 
Alors là, moi je vous conseille s'il repasse pas loin de chez vous, avec notamment Gréements de fortunes (quelques morceaux sur Myspace) en vrai Grand groupe de Funk au son groovy et à l'articulation généreuse et bien bâtie des morceaux et du groupe qui on le voit se connaissent bien. j'ai récupéré sur Novaplanet les noms des musiciens: le groupe de Bibi Tanga (Bass et chants) avec  Rico Adiko (guitare) , Jay Murphy (claviers), Titi Cornelie (batterie), Lawrence Clais, Eric Rohner, Gil C freak... Le pianiste a le look cool et funky, ça c'est clair, le chanteur, un géant au lunettes noires...  je me disais aussi avec paraglider qu'il nous manquait notre paire de lunettes funky, il va falloir se mettre au goût du jour enfin essayer du moins. Il vous entraîne dans un petit déenchement obligatoire et bien sympa voguant sur des routes ensoleillées de nuit...Donc, très bonne formation et sous le chapiteau, grâce au beau boulot des équipes techniques, sons le live était de très bonne facture, un scène tournante enfin plutôt un public pouvant tourner autour des musiciens, entre la batterie et le piano d'abord, à côtés de Sandra n'kake qui dansait funky avant de monter sur scène, très sympa ce mixage, possible sur de petits évènements de qualité...
 
Donc ensuite est monté Sandra, elle est quand même très belle et a un style et une voix chaude et inimitable comme on avait pu s'en rendre compte il y a peu à la villette. La voilà donc tout de rouge vêtue sur la scène avec Juan Rozoff, toujours en forme mais  un peu hésitant par moment. J'avoue que je préfère quand même la voix de Sandra  et je trouve que leurs chansons en anglais passent mieux sur ce type de rhythme. Enfin le spectacle était au rendez-vous et comme je connaissais un peu le répertoire j'ai pu suivre mieux avec toute l'énergie qui se transmet dans ce genre d'amabiance et quelques nouvelles chansons du prochain album qui ne saurait terder ce qui permettra de les retrouver d'une autre façon et d'être Funky...

  

 
Le temps était au beau fixe, le bar très sympa et pas cher, c'est le moins que l'on puisse dire, en vrai, une très belle soirée qui dura jusqu'à près d'une heure du matin avec un rappel comme il se doit et un cha ba da ba da de longue haleine... après le retour aux pénates ... Alors cela permet aussi de présenter le concept de www.playlive.fm, véritable echo-système musical dont c'était le premier rendez-vous mais qui devrait revenir vers nous d'ici peu... avec son système de réseau social qui devrait nous permettre de profiter amplement de ces manifestations et devrait semble t-il reléguer au loin www.myspace.com d'ici peu... pour ça on verra quand même...
 
Alors retrouvez Sandra sur son site Internet avec quelques morceaux sur My Space... et également quelques impressions d'Elle en personne, c'est vraiment très sympa et Juan Rozoff et le site des Gréements de fortunes
Quelques photos du concert en ligne chez Stella
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Ursus Minor feat. Brother Ali et Troublemakers "The Connection" feat. Julien Lourau à la Cité de la musique

 
 
Le quatuor de la première partie dura plus d'une heure et demie avec au clavier et à la platine l'enivrant et endiablé Tony Hymas, la guitare lançait des cris de guerre et de vue avec Jef Lee Johnson, au saxo et clarinette on retrouve François Corneloup quand Stokley Williams enivre les sens à la batterie et pour la voix et la déclamation à la manière... (encore une fois je ne rafolle pas trop) Brother Ali.
 
Bonne petite formation qu'il nous a été permis de suivre, poiur ma part vous l'avez peut être compris je préfère de loin les instruments à la voix de Brother Ali, ces musiciens se suffisent à eux mêmes carrément... alors pas besoin de surcouche de la voix où sinon celle de Stockley Willimas qui est amplement suffisante... Alors voilà ce qu'il y a de bien dans ces moments de concerts et que je n'ai pas dis pour las autres mais qui est également valable c'est ce moment de latence entre la construction du morceau et son apothéose, ce ou ces moments où quelques chose se passe entre les musciens, le public étant là pour saisir ce déclenchement imperceptible...., et où ils commencent à se répondre par instruments et clisn d'oeils interposés et se laisser aller dans une sarabande du tonnerre de dieu et là il ya eu quelques uns de ces instants magiques où à l'unisson on reste bouche bé et on attend que cela ne s'arrête pas. Petits solos de saxo, de guitare endiablé au son métallique et le rhythme de la batterie qui vous permet de passer une première partie de soirée plus que réussie.
 
Pour le style c'est pas évident il y a pleins d'influences et ce qu'indique le programme est assez juste entre funk, jazz, rock, soul et electro, vous me direz que cela fais beaucoup mais c'est carrément ça aussi. Bon toujours le plaisir du live et de ces égarements, de la création devant nos yeux...
 
Ensuite venait les Troubelmakers, au départ, c'était d'ailleurs pour eux que j'avais pris les places en attente d'une suite ou de leurs deux albums assez différents mais si bon.... "Doubts and convictions" et "Express way" que j'écoute plus que régulièrement depuis un bout de temps ce que je vous conseille si vous ne connaissez pas.
  
 
Donc pour info car c'est pas évident à première vue, il s'agit d'un groupe français...quelques uns sont originaires de Marseille...avec DJ Oil aux platines, Arnaud Taillefer aus claviers, Jeff Sharel pour le mix, DJ Rebel pour le scratch, Jean-Philippe Dary, Jérôme Drut aux flûtes et Julien Lourau au saxophone... voilà pour les présentations s'il fallait raviver quelques souvenirs... et donc qu'est-ce qu'ils nous ont préparé pour cette soirée eh bien une Expérience, réussie en demi-teinte mais qui a le mérite d'avoir été tentée. Du Ciné-mix avec en toile de fond "The connection" une sorte de film-documentaire un peu jazzy, un peu beaucoup sur la drogue de 1961 réalisé par Shirley Clarke avec des acteurs quand même assez époustouflant comme Warren Finnerty, Jerome Raphael, Garry Goodrow, James Anderson, Carl Lee, Barbara Winchester, Henry Proach.
 
 
 
L'histoire en gros étant que dans la pauvreté la plus complète des copains, vagabons attendent la venue de Cowboy qui doit leur apporter leur dose quotidienne d'héroïne dont ils ont besoin pour survivre....
"The addicts agree to allow filmmaker William Redfield to shoot a documentary of their lifestyle--for a price. When their connection arrives, he suspects the filmmaker of being a narc and abruptly runs away. The film ends with Redfield agreeing to try some heroin himself in order to more thoroughly understand his actors".
A la base il semblerait que cela soit un petit groupe de jazz avec quelques beaux restes, enfin on espère mais la drogue a fait son office et c'est ce que le réalisateur du documentaire aimerait montrer, cette dépendance et cette réalité, ce quotidien fais de rien car dans cette pièce, mise en abime, un réalisateur filme ce documentaire... entre bagarres et remontrances, attente vaine et latence, les Troublemakers vont mixer sur fond de film "muet" sous-titrés ou laisser quelques minutes le film se dérouler sous nos yeux, au final on ne sait plus très bien si la bande originale du film est intégrée au film ou vient d'ailleurs, parfois un peu trop de cinéma parlé aussi mais les croisements entre film et mix se font dans l'ensemble assez bien avec un Julien lourau en forme et un Arnaud Taillefer aux claviers. 
 
Quelques infos succinctes sur Shirley Clarke en tant que réalisteur sur le New York Times
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Yvinek, Hip-hop déconstruction au Point éphémère dans le cadre du Jazz à la Villette

 
 
Alors on a été très bien servi humainement avec Marco Prince, le chanteur de FFF (merci paraglider...) à la voix nu et off, le batteur de Bumcello, le très excellent Cyril Atef, Daniel Yvinek aux platines, contrebasse et basse et un peu de clarinette (sylvain) et de trompette mais j'ai oublié son nom... ainsi qu'un ou deux invités (laurent et...) à la coiffure haute et faisant du slam
 
Je me suis régalé avec Yvinek, Marco Prince et Cyril Atef, sylvain le clarinettiste et la trompettiste. Avoir le batteur de Bumcello est une chance... a lui tout seul, il vous fais un spectacle digne des meilleurs groupes du moment, entre préparation du morceau avec tous ces instruments, sample de ceux-ci et course endiablée à la batterie, tout est dit surtout qu'il se renvoie pas mal la balle avec Yvinek et que l'entente avec Marco Prince qui prend un peu la batterie ou le trombone coule de source... La voix off et belle de Marco Prince était là pour vous enivrer dans des rêves inconnus, langoureuse et chaude.
 
Bon c'était de la Déconstruction alors effectivement cela n'a peut être pas plu à tout le monde et le mixte des ambiances, improvisation totale prend un peu de temps pour se lancer mais bien réussi dans l'ensemble surtout au niveau instrumental...
 
Alors lorsqu'il est question de "déconstruction", on se tourne vers qui ? vers Derrida et un essai de petite explication de texte à la Wikipedia peut être intéressante quand même...
 
"En traduisant et récupérant à son compte la notion de déconstruction, Derrida entendait que la signification d'un texte donné (essai, roman, article de journal) est le résultat de la différence entre les mots employés, plutôt que de la référence aux choses qu'ils représentent ; il s'agit d'une différence active, qui travaille en creux le sens de chacun des mots qu'elle oppose, d'une façon analogue à la signification différentielle saussurienne en linguistique. Pour marquer le caractère actif de cette différence (au lieu du caractère passif de la différence relative à un jugement contingent du sujet), Derrida suggère le terme de différance, sorte de mot-valise combinant « différence » et le participe présent du verbe « différer » : « différant ». En d'autres termes, les différentes significations d'un texte peuvent être découvertes en décomposant la structure du langage dans lequel il est rédigé".
 
Eh bien je trouve que l'interview de Derrida au journal le Monde le 30 juin 1992 est plus simple.... et dont voici la "substance": 
 "Il faut entendre ce terme de “déconstruction” non pas au sens de dissoudre ou de détruire, mais d’analyser les structures sédimentées qui forment l’élément discursif, la discursivité philosophique dans lequel nous pensons. Cela passe par la langue, par la culture occidentale, par l’ensemble de ce qui définit notre appartenance à cette histoire de la philosophie.
(...)
 C’est ça, la différence de la déconstruction. Elle est en effet une interrogation sur tout ce qui est plus qu’une interrogation. C’est pour ça que j’hésite tout le temps à me servir de ce mot-là. Elle porte sur tout ce que la question “qu’est-ce que?” a commandé dans l’histoire de l’Occident et de la philosophie occidentale, c’est-à-dire pratiquement tout, de Platon à Heidegger. De ce point de vue, en effet, on n’a plus tout à fait le droit de lui demander de répondre à la question “qu’est-ce que tu es?”, “qu’est-ce que c’est?” sous une forme courante".
 
Bon allez hop la journée s'annonce ensoleillée... cool,
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Birdy nam nam au Point éphémère dans le cadre du Jazz à la Villette

  
Voilà voilà on y arrive enfin, petite salle non fumeur (super..) près du canal de l'Ourcq, en contrebas, cet endroit inspire déjà... la lune était oblongue, presque pleine mais plutôt en décrue... le ciel limpide et ça commence par le S.Mos sextet, un petit groupe jazzy-funk invité du moment dont je n'ai pas réussi à retenir le nom du groupe, c'est dommage.. avec une batterie, un saxo, un trombone, une trompette, un homme au clavier et un à la basse a bien commencé à chauffé l'ambiance; comme il se doit avant l'entrée de Birdy nam nam (pour ceux qui ne connaissent pas, le nom est tiré de "The Party" avec Peter Sellers... un grand moment culte s'il en est...à vos DVD) et de ses 4 quatuors de l'extrême que sont DJ Pone, Crazy B, DJ Need et Little Mike.
 
Une fine équipe qui va nous emmener vers les bords de l'explosion ou de l'implosion sonore qui sais... j'avais juste écouté leur terrible 1er album Music made from scratches qu'il faut que vous vous procuriez dans les meilleurs délais car c'est du grand... Alors de visu qu'est-ce que cela donne eh bien c'est géant ou terrible qu'est-ce que l'on peut dire, c'est du tonitruant, de l'endiablé, rien que du bon... Bon les amateurs de jazz auront peut être été surpris car leur musique mélange un peu tous les genres, allant du hip-hop au jazz mais aussi electro, dub et rock donc vous vous faites un festival de sons.
La complémentarité avec le groupe invité était pas mal du tout et quelques très bons sets on permis de les mettre en avant et c'est vrai que la batterie, le trombonne ainsi que les autres se sont démenés et ont donné un spectacle au top.
 
 
 
On ne sait pas, plus d'où viennent les sons, est-ce des instruments, des platines aux vinyles ou encore d'un au-delà atemporel qui se crée lorsqu'il joue je ne saurai trop dire mais ce qui est certain c'est qu'ils vont aller loin et que leurs compositions a une pêche d'enfer. Difficile de décrire ces crescendos amenés de loin mais lorsque l'on maîtrise à la perfection, cela s'entend, s'apprécie, se délecte tout simplement ... la soirée aura été une totale improvisation, ils sont très bons évidemment, que du neuf hier soir et cela recommence ce soir, rendez-vous compte... les quatre mousquetaires et leurs invités enflamment carrément l'espace pendant plus de 2 heures...
 
Ah oui ils passent à la Cigale el 13 octobre avec Bumcello, autant vous dire que cela devrait être un moment plus qu'appréciable.... Alors courrez, volez et prenez le temps de les voir oud e les écouter car cela vaut carrément la peine...
 
Je vous mets leur site  mets il était à la ramasse tout à l'heure et sinon une petite interview sympa
 
Le point éphémère pour ceux qui ne connaissent pas encore...
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