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World Saxophone Quartet "Tribute to Jimi Hendrix" au Trabendo dans le cadre du festival Jazz à la Villette
Voilà le premier concert de cette semaine finissante au Trabendo, première fois que j'allais dans cette salle qui n'est pas commune et dont l'orientation est franchement très sympa, bondé comme il se doit pour accueillir le "World saxophone Quartet" qui a eu plusieurs nom dont celui de "New York saxophone Quartet" mais comme un autre groupe du même nom existait, ils ont du voir plus grand...
Alors il y a qui dans cette merveilleuse formation... Eh bien David Murray en saxophone ténor, clarinette basse; Olivier Lake et son saxo alto; Hamiet Bluiett en saxo baryton puis dans la série saxo alto et soprano, Tom Kofie. Du côté du trombone, on retrouve Craig Harris, Gene Lake à la batterie et notre grand ami Jamaaladeen à la basse messieurs, mesdames...
Du grand spectacle, du solide son en perspective avec cette formation à 7... Et oui le concert va durer plus de 2 h, avec des petits sets perso au fil de l'eau, tout le monde y passe de manière nonchalante et trés réussie avec dans les plus simples à suivre la batterie et la basse avec de ces effets de style dont on se souvient longtemps... une énergie et une vitesse hors norme qui vous ravive les sens et si les saxo partent un peu en free style, c'est juste bien pour les non spécialistes de free jazz comme moi et qui ne comprenne pas encore tout ce qu'il y a derrière, le rhythme et la basse/batterie rééquilibre l'ensemble de manière très judicieuse et la résultat est flamboyant de toutes parts. Le trombone n'est pas en reste et y va également de ces petits effets, il chante un peu aussi, endiable la salle tandis qu'un saxo s'essaye aussi à la chansonette une autre fois... Les gens sont là, un peu médusé, admirateur en tout bords et le feeling passe, l'une danse demandant même du Janis Joplin, le saxo lui répondant qu'il veut d'abord du Whisky... Soirée ravissante et pleine d'une énergie neuve et vivace, c'est ce qu'il faut, fallait.
Du coup en rentrant je me suis dis qu'il falalit que je me procure un ou deux Jimi Hendrix (mor le 18 septembre 1970) pour me remettre un peu tous ces plaisirs en tête, et quel effet cela a de s'écouter "Are You experienced" premier album de 1967 et "Electriladyland" en 1968 pour les plus connus eh bien un effet ultra positif et électrisant au possible qui vous met une pêche d'enfer avec des sons qui vous parle presque .... retour aux sources de la musique.... n'hésitez plus et (ré)écoutez et laissez vous aller... vous ne pouvez qu'apprécier....
Black Rebels festival de jazz à la villette du du 31 août au 10 septembre 2006
Eh oui il est temps de se (re)mettre au goût du jour et d'aller voir ce que propose la Villette et plus particulièrement la Cité de la musique avec ce festival qui a commencé haut en couleur avec en ouverture, le saxophoniste Ornette Coleman. On lira avec intérêt l'article du journal Le Monde
qui retrace un peu son parcours de découvreur et de chambouleur et qui indique: "dès 1959, il change le cours de la musique afro-américaine. Les titres de ses albums ont valeur de manifestes : Something else !!! ("Quelque chose autre"), The Shape of Jazz to Come ("La Forme du jazz à venir"), Change of century ("Changement de siècle"), Free Jazz ("Libérez le jazz !") font l'effet de bombes. Bizarrement, la musique la plus lyrique, la plus libre et joyeuse, la plus poignante, suscite controverses et violences. Ce qui ne suffirait pas à justifier sa place inaugurale aujourd'hui. Mais dans ses tout derniers et rares concerts dont un album témoigne, Sound Grammar ("grammaire du son"), Ornette Coleman touche à la perfection."
Voilà alors à mon avis si vous avez envie de vous faire plaisir en ce retour de vacances et d'écouter un peu de son... rendez-vous au jazz festival à la Villette...
La programmation du festival avec de très très bons artistes et c'est relativement bon marché si l'on reste raisonnable, difficile aussi...
Broken social scene, Taking back sunday, Xavier Rudd, Phoenix, Fancy, Skin, Dead 60's, Beck, The editors et Radiohead à Rock en seine
Voilà voilà l'année dernière c'était jeudi et vendredi cette année vendredi et samedi, peut être que l'année prochaine l'effort sera prolongé pour que l'on puisse en profiter sans devoir prendre de jour de congé ce qui n'a d'ailleurs pas été mon cas... alors une journée, il fallait choisir, cela a été samedi avec une palette de groupes connus et inconnus de moi of course.
Et voilà alors c'est toujours aussi bien dans la mesure où cela permet de virevolter d'une scène à l'autre et d'apprécier tous les groupes qui passent alors c'est vrai cela fais beaucoup pour une après-midi mais cela permet aussi de découvrir et de se faire plaisir comme toujours, c'est la devise ambiante... Certains sont dans des états proches du comas, d'autres tranquille, il faut de tout pour faire un monde entre coca, bière, vin et thé à la menthe on peut avoir l'esprit large, il n'en demeure pas que quelques effluves peuvent vous plonger dans les ambiances autrement cool...
Bon alors on commence tranquillement avec "Broken social scene " qui ouvre le bal, des canadiens qui sont tranquilles, il n'est que trois heures, difficile d'ouvrir toujours les gens sont pas encore tout à fait chaud, les autres essayent de se ressaisir. Enfin ils sont là et franchement cela s'écoute bien... j'avais déjà un cd d'eux, je réécouterai cela avec plaisir une fois rentré... On passe à la vitesse supérieure avec "Taking back sunday " qui ont la pêche c'est le moins que l'on puisse dire, la guitare et ses accords percutent et le sons soufllent sur la vallée qui se réveille aux gestes effarouchés et tournoyant du micro du chanteur mixte entre mick jagger et je ne sais plus qui, un petit groupe franchement bien balancé ce qui nous permet de jeter un oeil furtif à ce que fais "Fancy", du rock français bien allumé et déjanté, un petit gars avec une tête, une coupe afro comme il est difficile d'en voir de toute éternité, une voix fluette et particulière et une présence sur scène, c'est pas mal c'est pas mal du tout alors allez écouter sur My Space of course..., il faudra un peu creuser pour avoir plus de matière sur eux mais ils sont bien là et le public les reconnaît comme tel également...le soleil commence à poindre car le début a été un peu humide si l'on peut dire... Enfin on est à deux pas de notre ami australien recommandé par ma soeur qui se dore au soleil du sud et qui est allé faire un tour en Australie eh eh, donc nous voilà en pilotage automatique, le soleil au firmament, "Xavier Rudd" en place, il est seul devant nous (sa bio), ses petits instruments dont ses dijeridou sont là, le drapeau aborgène floette au desssus de lui et c'est parti pour un moment hors du temps comme il peut exister dans ces petits festivals, on est loin du rock mais on flotte sur d'autre rhytmes planant, au son de la terre retrouvée...
Bon il fallait s'extraire pour aller retrouver les petits gars de Phoenix, un album il y a quelques mois, c'est franchement bien ce petit son électrisé et puis cela commence à devenir autre chose, une autre dimension... par contre pour ceux qui ne connaisse pas encore, retrouvez "Skin" et sa chanteuse énervée qui est plus qu'impresionnante (quelques belles photos sur son site) et avec un son qui vous fera découvrir des sensations d'autant plus qu'elle est jolie et que c'est de l'énergie brute qui coule dans ces veines, l'album Fake Chemical state vaut bien le détour et un arrêt, c'est plutôt très bon... une chanson en écoute sur le site pour les découvreurs...
alors après on avait le choix entre Rhesus et Dead 60's, eh bien on a bien fais de choisir "Dead 60's ", tout simplement excellent c'est du tout bon qui est là en écoute on se fait plaisir, un mélange de pas mal de genres tout à fait typique et personnel, on retrouvera des influences des clash, et du célèbre Gang of four dont j'attends un article depuis quelques mois maintenant (le lecteur se reconnâitra ...) qui est évidemment un groupe de très très bonne facture et puis ... Après petit expo présentant un Rockfolio, par Jean-baptiste Mondino avec quelques très belles photos d'artiste et/ou de guitares en solo au milieu de ce petit parc, j'ai particulièrement apprécié celle de Biolay et chiara Mastroniani puis de sur Devendra Banhart, Cat power et AS Dragon que par ailleurs j'apprécie pas mal...
Voilà il est temps d'aller voir un concert très très sympa, celui de "Beck" et de ses petites marionnettes, on ne le présente plus, c'était franchement excellent, je vais réécouter cela ces prochains temps, cela faisait longtemps...et puis pour la découverte, "The Editors", cela vaut vraiment le coup (des chansons et videos à découvrir sur leur site ), une voix, une présence et de la pêche, juste de quoi nous préparer pour le retour sur la scène française de "Radiohead", les enfants chéris du rock qui ont donné un concert carrément, près de 2 heures eh oui quand même... avec quelques nouvelles chansons qui vous arriveront surêment d'ici peu dont liberty.... alors bon concert mais à mon sens un peu soft, il n'y avait pas assez d'énergie, peut être est-ce dû au fait que thom yorke s'est lancé dans un album solo... enfin ils ont quand même terminé sur Karma police.... voilà voilà petit moment de découvertes ou de réécoutes, c'est ça qui reste au final le bon truc des festivals comme celui-ci, un condensé de découvertes même si sur le coup cela fais un peu beaucoup à mon goût à intégrer en une après-midi...
Pour rappel, quelques sites....
Skin : http://www.v2.fr/skin/
Taking back Sunday : http://www.takingbacksunday.com/loudernowsite/
The Editors : http://www.editorsofficial.com/
The Dead 60's: http://www.dead60s.com/
Juan Rozoff & Sandra Nkaké, David Walters et Beat Assailant à la villette
Ca fais mal quand Radio Nova fête ses 25 ans et nous amènes 3 groupes dans un après-midi... Yeh yeh. En tout cas, il y avait du son, du groove, du funk et de la basse hier... Cela avait commencé sous la pluie avec Juan Rozoff & Sandra Nkaké qui ne se sont pas découragés, bien au contraire, l'énergie brute de Rozoff et la vitalité communicatrice de Sandra on fait le reste; la pluie a même fint par se disperser alors que le ciel bas et gris indiquait bien autre chose. Alors voilà ce petit groupe c'est funky, c'est énergique ryhtmé à souhait et on ne peut pas se tromper...la voix enchanteresse et pleine des milles parfums de Sandra jouant la soul girl aide pas mal à se laisser porter. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé avec David Walters en provenance directe des antilles et de la caraIbe qui a effectué en fin de course un duo langoureux avec sandra, le charme ayant agit des deux côtés semble t-il... Lui, il commence avec une guitare qui ne fonctionne pas alors il repars vers d'autres sons, d'autre paroles, ils samplent tout ou presque et sur des rythmes pour certains aux alentours du brésil pas si loin a priori il nous fait vivre des moments inoubliables, rentre dans le public, revient et joue des ses instruments seuls connus de lui, caisse de résonnance aux contours conique qui aux sons des baguettes ou des bras de Monsieur David Walters in the house vous laisse partir littérallement, paroles fortes aussi; il finira en un sample de la scène tout bonnement, des sons que l'on retrouve parfois chez Garbarek, enfin un grand moment de découverte et de délice. Alors partez avec Awa, son album sur des sons singuliers... Et après on a enchaïné, après un petit sandwich pour se rassasier, avec Beat assaillant, pas trop mon genre il y a quelques années de cela mais on ne peut pas aujourd'hui rester indifférent à ces plaisirs de l'oreille tant la réussite du mixte entre jazz et rap fait de ce hip hop là une petite merveille qui vous entraînerait au bout de la nuit, ils l'on d'ailleurs compris lorsque sifflé pour en avoir encore et encore ils n'ont pas pu revenir mais on les retrouvera au Trabendo d'ici peu avec Electro de luxe ce qui devrait être une belle tête d'affiche, avis aux amateurs... Le rappeur est d'Atlanta, les musicos sont top, les enchaînements vraiment là et ce petit son qui vous donne une envie de revenir, qui vous fait bouger indépendamment de votre volonté, c'est ça la musique qui vous réveille les sens et vous fais vous souvenir que vous êtes bien vivant avec un coin de ciel bleu juste au dessus de votre tête... terrible en gros...
Pour découvrir un peu plus, pour juan Rozoff & Sandra Nkaké c'est leur sites Web respectifs
www.juanrozoff.com
www.sandrankake.com
www.juanrozoff.com
www.sandrankake.com
David walters a également un petit site : www.davidwalters.fr avec de la musique pour vous conquérir instantanément... il passe bientôt au new Morning alors n'hésitez pas ou plus...
et pour Beat assaillant : www.beatassailant.com
Retour sur un peu de Reggae
Le reggae est vivant et bien vivant, il est même envoutant.
Pour reprendre et revenir sur une histoire, lison ce que disait Laurent il y a peu complété par un article du journal Le Monde du 6 août dernier "A Harlem, dans les années 1920, Garvey et Howell avaient découvert le mouvement panéthiopien, né en Afrique du Sud à la fin du XIXe siècle. L'Ethiopie, paradis perdu, et son roi nègre, "Lumière du monde", "Lion conquérant de la tribu de Juda", fascinent. Le nom grec, aethiops ("le pays des visages brûlés"), désigne l'Afrique dans la Bible. "Regardez vers l'Afrique : un roi noir sera couronné. Il sera le rédempteur", disait en 1927 Marcus Garvey, qui voyait arriver l'heure du jeune ras (prince en langue amharique) Tafari Makonnen, de fait couronné empereur d'Ethiopie sous le nom d'Haïlé Sélassié Ier en 1930. Marcus Garvey fuit la mystique ambiante, et part en Grande-Bretagne.
Howell prêche donc Jah et la fierté noire, vend 1 shilling pièce les photos du roi nègre, le ras Tafari (pour, dit-il, le retour en Afrique). Pour convaincre, il utilise des sound-systems, ces unités sonores mobiles montées sur des camions - avec musique traditionnelle, le mento, et prières. Il fonde en 1939 le Pinnacle, la première communauté rasta. Installés dans les collines, les howellistes cultivent et vendent l'"herbe sacrée" (le cannabis), se mêlent de politique. Le Pinnacle sera rasé par la police en 1958.
Howell est parfois dépassé par ses ouailles. Ainsi par les nyabinghis, des radicaux anti-Blancs, qui se lient avec les tambourinaires du burru, rythmique initiatique africaine. Parmi eux, Watto King, devenu rasta, qui déménage à Trench Town, un quartier misérable et violent. La jeunesse y est friande de musique cubaine, de Louis Jordan, Ray Charles et Curtis Mayfield, qu'elle écoute sur les radios de la Nouvelle-Orléans - la transmission est mauvaise, cette perception distordue serait à l'origine du dépouillement premier du reggae. Un gamin du ghetto, Count Ossie, forme le Mystic Revelation of Rastafari avec l'aide de Watto King ; les Maytals publient en 1968 Do the Reggay ; Lee Scratch Perry trafique les sons. C'est parti".
Eh voilà, c'est parti avec entre autres, pour reprendre le fil de l'article très intéressant au demeurant, un premier 45 Tours de Bob Marley intitulé Judge not de 1962, puis le film de Perry Henzel "The Harder they come" en date de 1972, année de ma naissance mais que je n'ai point encore vu mais j'y travaille... le sud aidant..où on semble voir déjà Jimmy Cliff (HIgher and Higher apr exemple) et un producteur en la personne de Chris Blackwell qui va permettre de diffuser les productions jamaïcaines avec notamment Bob Marley (Legend of course), Peter Tosh (j'aime bien Mystic man). Le succè du reggae est déjà bien établi quand Clapton reprend I shot the Sheriff....
Suivrons alors d'autres groupes dont les noms pour les plus connus qui me viennent à l'esprit sont Alpha Blondy (Jerusalem, Rasta Poue, Elohim), Groundantion (We free again, Hebron gate), Tiken Jah Fakoly (Coup de gueule) Baobab (Naturel), et bien sûr Burning spear (Marcus Garvey, Jah kingdom) et bien d'autres à découvrir et dont je suis preneur également. Il est bon au soleil de se laisser aller au son de ces bons petits albums, découvrir ou récoutez est la meilleure façon de ce mettre dans l'ambiance et de trouver les clés de la plénitude, de préférence avec un ciel belu azur tendance indigo, de l'eau à portée de main, une petite brise et un peu d'ombre pour les coups de chaud... ambiance détente assurée et garantie 100%... Il est l'heure, c'est le moment qui importe...
