BLOG CULTUREL
Floriane de Lassée au restaurant Guillaume
Eh oui, il faut essayer de joindre l'utile à l'égréable parfois... c'est le cas de ce eptit resto bien cool que ej viens d'évoquer qui propose dans ses entrailles une très belle exposition de Floriane de Lassée dont on ne retiendra au minimum cette interrogation publicité : "Will the road you're on get you to my place - God" dont on peut retrouver les photos sur les stations services sur son site. Ces stations services, cette amérique qu'elle a parcouru, c'est 12.000 kilomètres de bitumes avalés et dont les seules phares dans la nuit étaient ces constructions typiquement made in US par leur personnalisation possiblement infinie, ce lieux de rencontres, de melting-pot aux confins de l'espace et où tout est possible ... envisageable, c'est d'ailleurs pour cela que ces photos sont présnetés dans dans caissons lumineux, réminiscence d'une lumière jaillissante; d'ailleurs je suis curieux de voir ce que donneront les suites de ce voyage en 2006 dans les pays de l'est...

Et puis avant car je ne suis pas chronologique aujourd'hui, il y a, toujours dans cette amérique mondialisée, une vision des supermarkets tout à fait étonnante par la sensation qui s'en dégage de sur-consommation à outrance, de folie de l'extrême, du choix sans dimension, sans possible choix que celui dicté par un marketing toujours plus innovant...eh puis à la fois, c'est l'intrigue qui vous pousse vers ces couleurs chatoyantes, ces formes étranegs et bizarres qui se rassemblent et se ressemblent toutes, c'est aussi la solitude perdue d'une boîte qui transparaît dans cet océan, la disette qui fais son apparition...
Et voilà c'est terminé pour l'expo qui se passe dans un lieu magique, vous l'aurez aisément compris, où je vous invite à vous arrêter déguster un petit plat tranquillement, le temps vous attend ici...
Par contre on peut continuer la visite avec Floriane de Lassée à partir de son site et de ces déjà maints projets avec le très bel opus présenté avec "Night views" dont ma photo préférée est celle-ci... synthèse flamboyante et fragile de la nuit qui s'étale à nos pieds et j'aimerai être là-bas pou voir ce qui a été vu, c'est tout simplement magique et sublime, ce rendu des couleurs au-delà du raisonable imaginable. Les autres photographies présentées sont également d'une beauté sensuelle

Et pour le reste eh bien je suis sûr que vous les découvrirez par vous même... bonne lecture et embellissement des sens...
Le site de Floriane de Lassée
Guillaume via Google Maps
32 rue de Picardie - M° Temple
75004 Paris
Ellen Kooi et ses travaux récents à la galerie les filles du calvaire
Voilà un travail d'une beauté fulgurante et le côté surréaliste est également présent sur ces photos créations dont il est souvent difficile de déceler l'élément, les éléments différentiant qui font qu'il ne s'agit pas du réel, ou plus simplement d'un réel recomposé, difficulté et beauté de la représentation de ces photos panoramiques qui nous mettent dans l'embarras... tellement elles sont belles.
Immergez-vous dans ces univers, plongez-y et essayer d'en revenir...Tels une ribambelles de morts sortant du Monde blanc (Gwened) ces vivants veulent reprendre leur place dans le monde d'avant, ils sortent à l'instar des habitants du vaisseau de Pierre, à l'appel, d'outre-temps.... elles sont irréelles ces enfants dans la brume du matin levant, attente improbable et reflets irréels et puis vous avez aussi dans l'expo, ce coureur du matin, entre neige et verdure, il s'envole presque course d'élévation... à ne pas manquer ces panoramiques ...
"En utilisant une caméra panoramique, les lignes droites s’arrondiraient. C’est pour cette raison qu’Ellen Kooi photographie une scène en différentes prises de vues, l’une à côté de l’autre. Ensuite, elle les monte en une seule image recréant alors une perspective faussement naturelle. Le paysage est ainsi recomposé comme une scène intégrant des éléments de décor venant renforcer la psychologie du sujet et du rêve représentés, comme si le paysage pouvait potentiellement alimenter directement le subconscient".
"On se demande ce que l’on regarde, une image chimérique, parfois inquiétante ou bien une « vraie » image dont la mise en scène serait savamment orchestrée. Ellen Kooi joue constamment de ce principe et nous invite à rentrer dans son monde qui vacille entre rêve et réalité".
C'est jusqu'au 13 mai prochain...
le superbe site d'Ellen Kooi
17, rue des Filles-du-Calvaire
75003 Paris
Hans of de Beeck Drawings à la galerie les filles du calvaire
Paysage de désolation, vent soufflant dans les airs, feuilles perdues, fondations déracinées, en construction, architecture "blocaus", pluie infernale, tout cela nous est présenté à travers des dessins, traits de crayons sur le papier vierge, ligne et détails surprenant, ambiance d'un autre temps, une sensation de tristesse surgit et vous étale de tout votre long mais c'est beau, il n'y a rien à dire, sensibilité du dessin représenté avec art par l'artiste flamand; Quand cela passe en représentation projetée à tavers le tube cathodique, il s'agit d'un dessin animé épuré...
Sur le site des filles du calavaire, j'ai lu ceci sur Hans of de Beeck : "Nostalgie / mélancolie
Lors d’une interview, avec des journalistes d’art contemporain, quelque peu décontenancés, l’artiste évoquait Vermeer et l’importance de l’immersion dans les détails de ses tableaux, dans la subtilité de la lumière, et dans cet instant miraculeux a jamais figé par le geste du peintre et, qui, pourtant reste si ouvert à la navigation de l’esprit… Est-ce par ou grâce à cette technique ancestrale que cet artiste flamand veut à tout prix arrêter le regard et la pensée ? Il est en tout cas évident qu’elle marque par sa facture quasi classique une volonté de continuité historique dans la pratique de l’artiste alors que, dans le même temps, l’usage qu’il en fait lui redonne une valeur ultra contemporaine. Mais surtout, elle est la clef de l’univers distancié de cet homme du Nord qui nous renvoie sans cesse à notre moi intérieur, parfois avec une once de mélancolie mais toujours avec une pointe d’ironie décalée".
Lors d’une interview, avec des journalistes d’art contemporain, quelque peu décontenancés, l’artiste évoquait Vermeer et l’importance de l’immersion dans les détails de ses tableaux, dans la subtilité de la lumière, et dans cet instant miraculeux a jamais figé par le geste du peintre et, qui, pourtant reste si ouvert à la navigation de l’esprit… Est-ce par ou grâce à cette technique ancestrale que cet artiste flamand veut à tout prix arrêter le regard et la pensée ? Il est en tout cas évident qu’elle marque par sa facture quasi classique une volonté de continuité historique dans la pratique de l’artiste alors que, dans le même temps, l’usage qu’il en fait lui redonne une valeur ultra contemporaine. Mais surtout, elle est la clef de l’univers distancié de cet homme du Nord qui nous renvoie sans cesse à notre moi intérieur, parfois avec une once de mélancolie mais toujours avec une pointe d’ironie décalée".
C'est jusqu'au 13 mai prochain...
17, rue des Filles-du-Calvaire
75003 Paris
Aux arts citoyens, la révolution par l'image à l'espace des Blancs Manteaux
Filez vite, c'est le dernier jour, j'y suis allé faire un tour hier, très très bien, représentations en pochoirs de revendications politiques d'artistes de rues, de poètes de rues, avec rencontres des artistes qui sont sur place, c'est très sympa. Pour 5€ vous achetez un petit cahier et chaque pochoiristes peut vous faire une composition en direct, dans le même temps, c'est l'occasion d'échanger avec eux et de voir que la France n'est pas très très ouverte à ce genre de représentations ce qui semble être moins le cas en Allemagne ou en Espagne où ces artistes s'exilent...parfois... Vous verrez des vieux de la vieille et des plus jeunes... du coup j'ai craqué et j'en ai acheté un à la galerie, une grand pochoir du WCA, un collectif formé d'artiste ouvrier, 6flex et is bach dont le site (fouilli) n'est pas assez représentatif de leur Art qui est vraiment très très sympa... vous pourrez retrouver entre autres mais j'en oublie pleins, MIss-Tic, Pixal Parazit, Sppedy Graphito, MIguel Donvez (tous les artistes)
"L'affiche a depuis tout temps révélé la voix du peuple .
Sous forme de tracts, de prospectus ou d'affiches collées en sauvage, les maux de la société et le bruit de la révolte ont tapissé les murs des villes d'une nouvelle expression graphique associant des images symboliques à des slogans percutants.
Gravés à jamais dans notre mémoire collective, ses graphismes ont fait le succès d'idées neuves , utopiques ou révoltées influençant inexorablement le monde politique dominant. Cette exposition rend hommage à cette expression populaire en présentant une installation collective sur le thème de l'idéologie graphique.
Au programme, tout l'univers de la propagande politique sera analysé, disséqué et interprété par une cinquantaine d'artistes plasticiens".
Le site d'Art dans la Ville
Espace des Blancs Manteaux
48, rue vieille du Temple
75004 Paris
Mémoire morte de Patrick Taberna à la galerie camera obscura
Cela boucle un peu avec les champs d'honneur de Jean Rouaud, c'est différent et similaire, quête de mémoire perdue, envolée, effacée; tentative de retrouvailles avec un passé qui s'est dérobé. Là, on est en 1942, amour impossible entre une française et un allemand dont une petite fille sera issu, vite dénoncé et envoyé vers la mort, c'est la quête de ce grand-père sacrifié et le départ pour essayer de retracer un peu de sa vie, de cette vie qui fait partie de lui, avec comme seuls éléments son nom, Paul Thiemann; son village, Morrn dans la région de Landsberg Warthe ....
Des évocations des trouvailles, des flous caractérisé et fondu, une note de mélancolie dans ces images dasn cette quête
Vous avez encore une semaine, c'est jusqu'au 29 avril prochain
Galerie Camera Obscura
268 boulevard Raspail
75014 Paris
75014 Paris
