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éToiles Urbaines / Street Player à l'Espace Beaurepaire
Bon bon, le temps passe vite, trop vite et pour elles aussi, l'expo n'est là que jusqu'au 22 avril, c'est à dire demain, déjà une semaine cela passe...
Retrouvez les filles dans leurs productions hétéroclites. Pour ma part, je préfère Ephameron avec sa production de dessins aux bandes de scotch est particulièrement sympathiques tout autant que ses dessins pastels, Fafi, Microbo et son monde un peu à la moebius qui mériterait que j'y revienne un peu plus longuement... et Aleteia avec ses constellations poétiques et puis il y a aussi Empty (freaklüb), Klor (123klan), Koralie, Nuria, Pax Paloscia + la participation de Swoon.
Un merci à Hélène de Favorites choses pour cette découverte...
C'est à l'espace beaurepaire , dans le 10ème, près du canal, près de chez Prune, à allez voir...
Le site de streeplayer
Christel Hermann à la galerie Gilles Naudin
Des oeuvres que l'on voit exposées à la galerie GNG, on pourrait se demander si elles ne sont pas issuent d'un autre monde, mais non, derrière cette apparence fallacieuse on découvre, pour ceux qui veulent bien essayer de le voir du moins, un monde fait d'un travail complexe de composition, de nutrition et d'effacements, des entre-filets, des animaux à la manière des peintures rupestres d'autres fois rejailissent; sur d'autres toiles restent cachés, peut être arriveront-ils à éclorent plus tard lorsque le moment sera venu... Seul le temps nous le dira, en tout cas vous pourrez ne pas apprécier mais on sent que derrière il y a du vécu, du travail et de l'émotion, d'un autre genre que celui convenu peut être, sûrement même mais l'Art est diversité et altérité alors ouvrons-nous et essayons de regarder avec un regrad dépourvu de toute attache ou de toute école. Après tout, on est ici pour découvrir.
L'homme ou l'enfant apparaît dévoilé par transparence, un monde de frontières, un port ou un début de cimetierre de bateaux, une impression de pluie qui tombe, une autre impression de soleil éclatant, laissez-vous pénétrez et imaginez...
Et pour terminer je reprendrai les mots de Béatrice Buscaroli en exergue du site de l'artiste : "Christel Hermann chooses to be the repository of a common consciousness, an experience of life without dates, a sense of belonging to an all-involving sensitivity. Her work has a highly lyrical content, with continual reminiscences and suggestions from way back in the past, from childhood, from far-off memories, often with unexpressed implications that resolve themselves into sweeping floods and emotional crossings buzzing with sensations and overflowing with emotions".
Le site de Christel Hermann
3 rue Visconti
75006 Paris
Fleur de peau de Patricia Canino à la galerie Chambres avec Vues
Avant tout, allez à la galerie Chambres avec Vues car c'est un plaisir rare, vous êtes reçu de la manière la plus cordiale qui soit avec explications sur les tirages présents dans la première partie notamment de Marc Garanger, pris en Algérie en 1960 à une époque que l'on voudrait oublier dont on peut voir quelques extraits ici et là; Il dira : "La guerre d'Algérie est un piège dans lequel je suis tombé comme quelques centaines de milliers de français de ma génération. Avant d'y aller, on en parlait bien en Métropole. Mais rien à voir avec la réalité algérienne. Il ne fallait pas longtemps pour s'en rendre compte".
Et puis il y a aussi Marc Deville avec cette évocation d'un roman de Kessel, les cavaliers qui rend bien cette sensation et puis il y a aussi cette vue de Chicago par Ambroise Tézenas dont je vous invite vivement à aller explorer le site... et encore pleins d'autres donc allez y déjà pourcette partie bien agréable dans un lieu où il fait envie de rester, on est un peu chez soi, vous pouvez vous asseoir, bouquiner un livre, ...faites vous plaisir ...
Bon ensuite vous passez à Fleur de peau de Patricia Canino avec ces dyptiques regroupant à la fois des plantes et des femmes, quelles femmes d'ailleurs, vous vous souviendrez longtemps de Reina, dommage que je ne puisse pas vous la montrer introuvable, heureusement effectivement, elle est hypnotique, attirante à souhait et belle habillé un peu à la manière de Klimt avec Judith, un regard qui vous transperce de part en part, une beauté simple... et puis ces dyptiques qui vous enlacent, qui portent bien leur noms, je pense à "envoutement" vents d'est et puis quelques autres veloutés de plaisirs... Ces photos c'est un peu de la peinture tellement la texture est agréable au touché des yeux, presque irréel même tout en sensation, en composition et en harmonie; ces femmes belles se jouxtaposant tel un bel album de jazz...
Lydia Kamitsis & Jean-Yves Rivière disent d'elle qu'"Elle va au-delà du beau ; elle dynamise la pose, elle fait chair la lumière, elle révèle le mouvement sous la peau, le vif dans l’inerte, le coeur qui bat dans une fleur, l’intériorité des êtres et des choses".
Une très belle découverte dans un très beau lieu...
Galerie Chambres avec Vues
56 bis rue des Plantes 75014 Paris
(entrée 1 rue Louis Morard)
(entrée 1 rue Louis Morard)
M° Alesia
Viswanadhan à la Galerie Darthe Speyer
Bon maheureusement pour vous, l'exposition se terminait le 15 avril donc je suis arrivé par hasard le dernier jour... mea culpa mais vous aurez je suis certain l'occasion de retrouver cet artiste qui vit à paris depuis 1968 dans cette galerie une prochaine fois il y apparaît régulièrement, alors vous me direz mais de quoi s'agit-il, ehbien de toiles, eh oui de toiles qui sont ma foi bien jolies... et reposantes, hypnotiques mêmes et dont les couleurs vous permettent dans cette série du moins de vous laisser porter vers l'intérieur en toute quiétude et sécurité, ces lignes horizontales et verticales, ces rouges et ocres sont pour certaines toiles merveilleusement agencées et tout simplement belles
Galerie Darthea Speyer
6 rue Jacques Callot
75006 Paris
Jean-Claude Gautrand à la Galerie Philippe Chaume avec Metalopolis et L'assassinat de Baltard
Le regard vous percute de plein fouet, c'est "Métalopolis" de 1964 et l'assasinat de Baltard en 1971. Cette petite exposition qui mixte à la fois des vues de la construction du périphériques et celle des anciennes Halles en 1971 représente un peu l'air du temps de l'action et non de la réflexion, on casse et on pense après...Jean-Claude Gautrand semble avoir été un des rares à saisir le pavillon Baltard dans son chant du cygne et quel chant... les volutes de lumières transpercent l'espace et le noir & blanc rejaillit tel un miracle... des fumées se rejoignent et l'irréel surgit aussi...c'est saisissant de voir des moments d'histoires arriver devant les yeux . Intimité d'un lieu qui était beau....et dont la destructuration, la déconstruction a marque la fin du coeur de Paris à jamais enfoui dans les mémoires et dans les images... Et puis, j'avais déjà beaucoup apprécié l'exposition sur l'artiste qui avait eu lieu à la Galerie W, elle revient ici, toujours ces noirs & blans d'une force peu comparable qui ont permis et vous permettent toujours de saisir la force brut du béton et de l'acier. Devant cet acier épuré, rendu à lui-même, c'est un peu de cette inhumanité qui transparaît, qui suinte; beauté froide et majestueuse également...
Il faut impérativement voir des photos de Gautrand, elles sont irradiantes.
Le site de la Galerie Philippe Chaume