BLOG CULTUREL
Pierre Verger
La Galerie VU nous régale encore une fois, s’arrêtra t-elle un jour, on ne l’espère pas bien évidemment, en présentant Pierre Verger et ses photos Noir & Blanc d’une profondeur et d‘une intensité rarement égalées. Tout à la fois sociale et humaine avec ces visages d’un autre temps où la bonté et la lumière marque l’esprit et où les volutes de fumées remontent tranquillement vers les cieux alors que sur un pneu la journée se passe nonchallement…
Girodet (1767 1824)
Le Louvre, cette belle et grande institution, présente une exposition retraçant la vie de Girodet et des ses peintures remarquable tant d’u point de vue de la scénographie que de l’aspect didactique ce qui je dois dire est plus qu’appréciable et fais souvent défaut dans bien d’autres cas. On voit que cela a été réfléchi, pensé et organisé, on va dire orchestré de main de maître. De plus, ke Petit Journal des exposition à seulement 3,5 € rend tout à fait accessible un complément d’informations pour les ignares dont je fais évidemment parti ;
De cette exposition, je retiendrai car on ne peut reteneir tout, 10 toiles de ce maître qui m’ont marqué, intrigué, amusé par leur histoire, leur contexte de création, les influences et où les sentiments qu’elles amènent.
D’abord, il est évidement question de la Révolte du Caire avec laquelle on entame l’exposition mais qui a fait l’objet, on le retrouve à la fin de l’exposition d’un ensemble d’études préalables tout à fait remarquables de la part de Girodet et qui montre bien la complexité et la pureté du style mis en œuvre par Girodet dans la construction de ces tableaux avec figure par figure une finesse de la scène impressionnante, un tableau au mille facettes à l’intérieur duquel on se perdrait aisément s’il n’avait pas un sens, une direction tout en action. Ensuite, c’est le Christ mort soutenu par la Vierge dans lequel on retrouve, c’est d’époque je suppose un Christ viril avec un accablement tout à fait ostensible sur la figure de la Vierge, une scénographie et un dépouillement tout à fait étonnant, il semble dormir au pied de la Vierge, il est mort… Le sommeil d’Endymion lui, vous saisi par cette blanche lumière qui symbolise la lune ou Diane venant visiter le berger vision tout à fait poétique et délicieuse, sorte d’ame évanescente entourant le berger endormi éternellement, un ravissement.
Puis le portrait de Jean-Baptiste Belley, député du département de Saint Domingue, un noir en face d’un buste d’une blancheur tout à fait claire… contraste évident entre les changement de cette époque, cette toile étant d’autant plus importante que ce député une fois les changements politiques fut déporté et mourut en prison…
Puis, c’est évidemment l’histoire ede mademoiselle lange et de ces deux tableaux successifs dont vous comprendrez aisément l’intérêt en lisant la petite histoire de ce tableau, un réelle délice, rétrospective type « Voici » d’époque tout à fait remarquable ce ui montre aussi le caractère polémique de Girodet ce qui a d’ailleurs été confirmé par le portrait, juste à côté de l’officiel « Napoléon en costume impérial » d’une étude « triptyques » sur Napoléon lors d’une représentation au théâtre où il s’endort puis se réveille montrant ainsi successivement les phases du réveil, un délice… Enfin, il y a « Une scène du déluge » qui permet de rendre compte dans des proportions géantes l’angoisse d’une famille dans un tel moment et où l’émotion vous submerge. On terminera enfin apr Atala au tombeau et le portrait de Chateaubriand que l’on ne pouvait oublier et où la mélancolie de l’homme est bien là présente et percent . En effet,
Donc, une très belle exposition à voir avec délice au Louvre
Espace Electra Voyage intérieur
A vrai dire, il est difficle de se retrouver dans cet espace certes labyrinthique mais assez décousu au final ou se juxtapose quelques très belles œuvres mais dont l’entremèlement ne rend pas aussi bien que l’on pouvait si attendre, c’est vrai que ces coulois aux sons « décadent » interpelle comme cette salle blanche univers différents où l’on pourrait se perdre dans le sol ou dans les murs, quand à ses momies presques humaines, entre yoggis écervelés et créature d’un autre monde qui « dégurgite », elles ont vraiment une belle harmonie et forme un tout à côté de projection vidéo un peu éclatée, un cœur ou plutôt un cerveau écartelé… une salle égyptienne où des fusions ont été opéré entre scarabé et oiseau ; mobiles infini salle
Enfin même si quelques belles choses, l’ensemble n’est pas plus convaincant que cela, peut être trop diversifié pour avoir une réelle unité…il faudrait que je lise tout simplement le roman d’Huysmans « A rebours » dont ce sont inspirés les scénographes de cette expo, sorte de palais de la décadence pour voir si le résultat est à la hauteur de leur réalité
Bon je dois quand même avouer que si je n’ai pas spécialement intégré tout le discours de Mutt & Jeff (The Great dictators) avec la présentation de fear of a planet dans un environnement noir, crépusculaire avec projection vidéo stellaire m’a fais invariablement pensé à une ou deux créatures sorties directement d’un Lovecraft. J’ai quand même aussi beaucoup apprécié les œuvres/dessin de Jean-Luc verna avec notamment « Mon pauvre françois » qui évoque un je ne sais quoi de dérangant malgré une neutralité apparente…Les figures de Jean-Luc Blanc sont elles aussi intéressantes et notamment ce clown au couleurs qui me rappellent un peu Rize de david Lachapelle avec cette salle blanche retour ou départ vers l’infini….
Bon, pour plus de détails, un petit supplément des Inrockuptibles donné sur place qui permet de se déplacer allègrement au grès des œuvres… enfin presque…
Le site de l’expo que le site de la fondation Electra reste une bonne adresse de découverte…gratuite de surcroît
Une petite critique chez Panopticon
Francesca Woodman
Des photos vintages et des travaux vidéos de Francesca Woodman a voir à la galerie Goodman, Des mises en scènes de New York, de ces moments où l’on sent un malaise dans les photos ; un je ne sais quoi de précurseur, de déconcertant mais également une difficulté, un sentiment impalpable peut être… entre continuité et changement, le travail vidéo est saisissant, d’époque et indémodable.
Francesca Woodman was born in Denver, Colorado in 1958 and died tragically on January 19th, 1981 by suicide.
Quelques photos de Francesca Woodman ici ou là
79, rue du Temple
75003 Paris France
Kirsten Klein
Vous avez envie d’aller vous envoler, de voir la nature brut, à l’état encore pur, allez tout simplement voir quelques photos saisissantes de Kristen Klein, c’est tout simplement impressionnant, au-delà de la qualité et de l’impermanence de la vie loin de l’urbanités, des urbains que nous sommes, et pas si loin que cela au final, la nature toujours égal à elle-même nous survit avec un charme et une douceur sans perplexité, loin de tous ces vacarmes nauséabond, elle surprend, elle vous prend par les sentiments et vous invite à la suivre à al découvrir vierge ou presque de toute présence humaine, presque animale…
La lumière joue son rôle et ces reflets qu’elle nous renvoie sont ceux d’un miroir de beauté qui s’offre à nous dénudé et sans complexe. Variations multiples autour du temps
Un critique, Tobben Weirup indique notamment : « Kristin Klein recherche avec prédilection les régions limitrophes de la civilisation, là où l’horizon est large et le regard ininterrompu, et où l’on arrive encore à s’immiscer dans l’aube des temps »