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Expositions Herwann Perrin Expositions Herwann Perrin

Arts dans la ville - section urbaine

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La section urbain a ouvert ses portes à l’Espace des Blancs Manteaux, bien agréable de retrouver après des errances sans fin mais récompensée dans Paris à la recherche d’un Nemo ou d’un Mesnager, ils sont là, en chair et en os, prêt à être touché, scruté découpé parmi Moskito et quelques autres, on regrettera Miss Tic représentative d’un poésie bien à elle mais on la retrouvera bientôt car elle devrait exposer ; ré(exposer) à la galerie W d’ici peu…

En tout cas, allez y c’est à découvrir pour ceux qui ne connaissent pas et pour ceux qui aiment, rien à dire, ils doivent déjà être aller faire un tour là-bas,

Espace des Blancs Manteaux - 48, rue Vieille du Temple: 75004 Paris

Galerie W – 44 rue Lepic : 75018 Paris

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Ophélie Asch – Gens de pluie

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Voilà une très grande dame bien qu’assez jeune, 33 ans, qui va nous éclaircir le regard et nous redonner l’envie si elle manquait de redécouvrir la pluie à travers ces photographies peintures toutes plus profonde les unes que les autres. Univers à part entière qui s’ouvre à notre regard, inversion, fiction et fantastique se retrouve dans le réel, des textures s’entremêlent de toutes part au gré des feuilles et de l’eau, se méfier des apparences et pas des apparitions à l’inverse, elle dit… je crois… elle a raison, et la mémoire de l’eau… toujours là à nous rappeler les insignifiances et la beauté extrême sous la fluidité et la « rugosité » si l’on peut dire, à travers ce prisme d’un autre âge et d’un futur qui a existé, elle nous livre avec gens de pluie une très belle exposition ù le diffus et le rêve rime avec la poésie des lieux et des errances qui sont siennes.

Coure ou volez si vous pouvez voir ce travail de pluie et de terre, d’impressions volées heureusement volés et sublimement volées afin de découvrir ce travail où se confond la peinture, la photographie et la poésie avec les messages que l’on entend raisonner jusqu’aux tréfonds, une justesse proche de la vérité si elle existe…

Jusqu’au 21 mai… à la Galerie des Saint Pères

19 rue des Saints Pères

75006 Paris

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Leo Fabrizio

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Que se passe t-il à la Galerie Mennour en ce moment, en bon zurbanien, de lectures en lectures je me suis avancé tranquillement là-bas pour découvrir au joie et stupéfaction les attributs tout à fait décalé que sont les « Bunkers » suisse de Léo Fabrizio, jeune artiste suisse qui fait des photos magnifique, le thème peut paraître inopiné, eh bien croyez moi, ces bunkers là vous réserve quelques surprises, le temps ayant également été de la partie, ils deviennent pour certains méconnaissables ; se confondant tout simplement avec le granit où l’environnement ; reprise de droit au fil des années de la nature pour certain, essai d’imitation amusant de la nature pour d’autres, quelques couleurs restent quand même pour encore d’autres à narguer …en tout cas, vous serez agréablement surpris par ces tons mélangés, cette incrustation de la nature et vous remarquerez sans doute cet cadenas inopportun en plein milieu d’une montagne où ces fines craquelures dissimulant l’entrée de ce que jadis était le refuge ultime….

« gutsh », 2002 étant une de mes préférés alliant mystère et poésie, cet éolienne sortie du néant du ciel et des nuages semble suspendue dans les airs…

 

Le site de l'auteur Leo Fabrizio

http://www.galeriemennour.com/ , 6 rue Mazarine – 75006 Paris

Tant que vous êtes dans les parages continuez de quelques mètres et entrez subrepticement avec Guido Mocafico dans l’entre des natures mortes, vous avez sans doute tous vu quelque part, au moins une fois, dans vos souvenirs d’enfance ces peintures dans quelques musées aux alentours… eh bien la série de quelques photos s’intitulant nature morte est de celle là mais à la lumière de la photographie, étonnant mélange mêlant à la fois l’œil acerbe et précis du photographe et un travail de composition et de choix en terme d’esthétique et d’arrangement que l’on ne sait plus s’il s’agit d’une photo ou d’une peinture…. Intéressant en tout cas pour les mises en scènes et les contrastes forts, je pense au citron et aux huîtres…

A voir, en plus il y a quelques Peter Beard au sous sol qui valent le coup d’œil …

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Bacon Picasso – La vie des images

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Jusqu’au 30 mai prochain, un petit chassé croisé entre deux grands Hommes ; entre maître et maître la seule chose de certaine c’est que la résonance de l’un sur l’autre a été profonde.

En 8 salles, le musée Picaso essaye de retracer des influences de bacon via Picasso, expérience intéressante s’il en fût, on ne saurait être plus intéressé par ces parallèles maintes fois reproduits au gré de l’œuvre de bacon, suivant Picasso, y revenant toujours puisant pour s’inspirer. Les salles on le précisera sont trop petites et pas assez bien exposées… c’est un peu dommage, un peu court mais enfin, de très belles choses.

Dans l’ordre, vous passerez par la salle 1, baigneuse et chimère où en quelques années de différences, le parallèle est on ne peut plus limpide entre notamment la nageuse de Picasso 1929 et studio Interior de Bacon en 1934. Le rouge flamboyant contrastant d’autant plus et annonciateur de ces fonds si propres à lui. La similitude et la reconstruction d’Interior of a room de bacon 1935 avec le parallèle de la Demoiselle 1929 est saisissant, l’inspiration est là qui hante les angles et le croirait extrait ou étiré en 3 dimensions.

La salle 2 – la cled fer offre entre autres le saisissant parallèle de la baigneuse ouvrant une cabine  et Triptych – In memory of george Dyer, dont la lecture du « petit journal des grandes expositions – Bacon/Picasso : la vie des images est un préalable des plus agréable au prix modique de 3€ pour comprendre le tableau. Sans trop en dire, si je cite un tout petit peu : « en  1971, l’image de la clef de fer ressurgira dans l’ouvre de Francis bacon. Il dédie alors à son ami Georges Dyer, mort à paris dans des conditions dramatiques à la veille du vernissage de la rétrospective du Grand palais » cette toile… la petite explication qui suit est très éclairante…

La salle 4 est celle des Crucifixions (la salle 3 étant consacré à des dessins de Picasso) où semble t-il les deux peintres disent la même chose à peu de choses prêt, à savoir que « le thème majeur de la crucifixion se dérobe à eux pour les conduire l’un et l’autre vers tout autre chose ».

La salle 6 consacré aux Tauromachies rend grâce par « Etude pour une corrida » de 1969 de la maîtrise des couleurs que l’on connaît chez bacon tout en ayant une fragmentation de la scénographie et de l’espace renforcé par les couleurs et les formes géométriques auxquelles renvoient ces espaces tracés, l’ombre de cette foule attentive en arrière fond attendant le déroulement…

Ensuite vient la salle 6 des Têtes où les autoportrait de Picasso à bacon sont autant de facettes décomposées et distordues dont l’essence est bien à Picasso mais dont l’évolution voire la continuité revient à bacon, proche d’un déconstruction/recomposition.

La salle 7 est celle des Chutes dont j’ai retenu bien évidemment « Figure allongée » de 1969 où l’on retrouve le chassé croisé avec Picasso quelques part inversé avec cette lumière crue qui vient éclaire les tréfonds de l’être et cette seringue que l’on distingue à peine plantée là, symbole de l’immobilisme absolu…

La salle 8 intitulé Elégies m’a moins convaincu que les autres dans les croisements… il est plutôt ici question de la dissolution/recomposition d’un corps qui semble remodelable à l’infini, issu de lui-même et y retournant, sombre porte de la mort derrière laquelle nous sommes basculant en apesanteur entre deux mondes …

Enfin vous pouvez allez jeter un œil à ces parallèle bien sympathiques ; on en ressort plus en phase avec Bacon me semble t-il…

Le site du Musée

Un site sur Bacon

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Helmut Newton – A Gun for Hire

Au Grimaldi Forum, jusqu’à demain malheureusement, des femmes hautes en couleurs…. se tiennent à votre disposition. Leur regard percent votre intimité quand vous entre apercevez leur dénuement. La beauté est au rendez-vous, dans des espaces dédiés à Blumarine, Thierry Mugler/ Versace, Chanel, Yves Saint Laurent, Vogues… on navigue un peu dans les époques, il est toujours amusant de retrouver le style Chanel et Yves Saint Laurent des anciennes années.

 

De ces photos qui vous marquent par leur vivacité et leur scénographie qui aussi simple soit elle renferme toute la finesse de vue de ce grand photographe. Les couleurs, car nous sommes habitués avec lui au noir & blanc, renforce les contrastes et la griffe sur laquelle il travaille. Créer, c’est imaginer pourrait on dire à son égard, mettre en scène, se faire plaisir et ressentir les choses sans tout intellectualiser toujours sans raison…

 

En tout cas, allez-y rapidos si vous avez l’occasion, cela vaut le détour ces filles-photos marquent l’esprit, on les retrouvent ensuite en rêve…     

 

Michel Guerrin note en parlant d’Helmut Newton dans un article du journal le Monde du 3 avril dernier retraçant les grands lignes de cette exposition : « Il a aussi confié au collectionneur Bernard Lamarche-Vadel : « J'adore la vulgarité. Je suis très attiré par le mauvais goût, beaucoup plus excitant que le prétendu bon goût, qui n'est qu'une normalisation du regard. » Helmut Newton adore la vulgarité, il adorait donc Monaco, son architecture éclectique et clinquante. Sans doute n'aurait-il pas détesté ce Grimaldi Forum où il expose, et qui accueille, à côté de ses images, un Salon de produits pharmaceutiques ».

 

A Gun For Hire l’expo

 

Quelques photos de l’expo sur le site de Vogue

 

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