vie d'adèle

La vie d’adèle d’Abdel Kechiche : film versus bande dessinée by herwannperrin

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le-bleuIl y a peu de temps, je suis tombé sur la vie d’adèle en Bande dessinée qui est d’une grande beauté. J’ai vu il y a peu la vie d’adèle d’Abdel Kechiche avec notamment Léa Seydooux & Adèle Exarchopoulos. Honnêtement j’ai été assez déçu de cette vision par rapport à l’histoire telle que décrite dans la bande dessinée.L’histoire contée, que cela soit en regard de la bande dessinée ou pas d’ailleurs en est par trop caricatural, forçant notamment les traits sur l’aspect social de cette relation entre 2 femmes, 2 milieux, 2 univers. D’un côté l’artiste, la culture, la bourgeoisie, l’émancipation ; de l’autre une jeune fille issue d’un milieu modeste ou la valeur du travail prédomine, un tantinet homophobe, sans profondeur ni âme, le plat principal se réduisant à de délicieuses spaghetti bolognaise devant la télévision.Certes, une histoire d’amour entre deux femmes, une découverte de l’un et de l’autre ; de ses désirs et de la vie mais cela manque un peu de profondeur et d’ouverture. L’histoire des deux femmes est bien plus forte dans la bande dessinée, s’ouvrant déjà sur un drame, une histoire plus vraie moins perdue dans les plans fixe sur Adèle ; peut-être aurait-il dû la faire se perdre dans la mer, la plénitude retrouvée mais à la fois ce n’est pas le caractère profond d’adèle que de se perdre.Deux personnes à l’opposé finalement qui s’éloigne de par leur quotidien, leur incompréhension, leurs envies, leur milieux.Au final, il ne reste au final que peu de chose commune avec l’histoire originale, peut être les quelques morceaux de lycées et une mèche bleue.Et si je n’avais pas lu la bande dessinée, eh bien je pense que je dirai quelque chose de similaire, c’est trop criant de voir cette fille perdue.