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Expositions Herwann Perrin Expositions Herwann Perrin

African influence de Guy Ferrer à la Galerie GNG

Sublime exposition de Guy Ferrer qui est à la croisée de diverses influences africaines dans cette exposition où se mêlent à la fois la peinture, les dessins collages et les sculptures. A dire vrai, je n'accroche pas trop avec les collages exposés mais par contre j'ai été subjugué à la fois par les sculptures de bronze, eh oui il ne s'agit pas de bois comme j'avais pu initialement le penser, la ressemble est frappante et vous comprendrez aisément comment l'on peut se faire avoir... enfin au delà de cet aspect, elles sont très belles. Il y a cet homme venu des temps immémoriaux, ancêtre de Lucie peut être... en tout cas, il a été couplé avec une sorte de ptérodactyle ce qui lui donne un aspect étrange, mis homme mis oiseau géant, un bec ou un un shaman, sorcier d'alors, il est encore vif... et puis cet arbre au miroir de l'homme, le visage se reflète, création vivante de la nature, c'est le cercle vertueux, c'est le cycle qui est et ouroboros n'est pas loin...

 
Les tableaux eux aussi sont d'ailleurs, ils font voyager tel celui de l'invitation et qui est également représenté ici, c'est le coeur de l'Afrique, Offrande est-il intitulé. Après il y en a d'autres, des portraits, visages hérités d'un passé inconnu, on ne sait si ce sont ces influences qui lui font dessiner, peindre ces figures décharnées, presque des morts vivants où seul l'oeil reste en vie, presque des hommes momies qui reviennent le temps d'un instant à la vie pour crier leur révolte, faire éclater la vérité cachée... ils sont les voyants
Egalement un très beau tableau à la croix, au noir profond et opaque un homme erre point blanc perdu ou arrivé...et de l'autre côté, le vert de gris et le métal avec l'homme à terre, couché qui attend, qui est mort et laisse voguer son esprit vers des terres plus propices... Je ne sais quelles sont ces influences mais en tout cas, Guy ferrer est un artiste composite, aux mille facettes étonnantes. Cette galerie novatrice est réellement un creuset à talents..


Retrouvez l'artiste sur son site internet où l'on peut lire que son travaille reflète "une réflexion sur le Temps et la spiritualitéconstitue la ligne de force de l’ensemble de son travail.Depuis quelques années, ses recherches plastiques leconduisent à l'exploration du corps, outil de connaissanceet moyen pour appréhender le spirituel".

Galerie GNG
3 rue Visconti 75006 Paris

Tel : 01 43 26 64 71


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Les passions criminelles de Frédérique Loutz avec Hänsel et Brätsel, Barbie bleue à la galerie Claudine Papillon

Etonnant et complexe travail réalisé parFrédérique Loutz lors de son séjour romain à la villa médicis. D'après ce que j'ai pu lire, Rome lui a permis de se libérer par rapport à son travail antérieur autour des aquarelles et de laisser place à son imagination, voguer vers d'autres projets assemblant et composant autour d'objets lui étant propres ou chinés de ci de là et quelle aime avoir auprès d'elle et mis sous cloche ici avec comme support le papier brut, grandeur nature et la pointe sèche avec encre de chine.

 

Les traits me faisaient penser à Toppi évidemment mais on est pas dans l'univers de la bande dessinée, quoique l'on pourrait peut être. Chacun prend  ses oeuvres et les fais siennes, elles sont chargées de significations très diverses et variées. Travail sur le genre entre masculin et féminin, qui suis-je ? un ange sans sexe ? Hommage à l'origine du monde côté masculin ou féminin avecRome au coeur de ce dernier, peut être est-ce aussi de la renaissance de l'artiste dont il est question ? allez savoir ? Cet ange déchu aux ailes replié et aux gants de boxes, peut être est-ce aussi un monstre... ce tire bouchon d'encre de chine est-il une extension du bras arraché, un bras mobile qui cherche son socle ? Unrorschach géant aux allures de libellules ou de mante religieuse, enfin d'insecte aux ramifications étranges plongeants dans le coeur ses bras multiples. Il s'agit de construction à la fois humaine et inhumaine, bribes de corps et d'objets, matière composite qui fabrique l'oeuvre et lui donne toute sa dimension.

La mort est là également omniprésente dans ses dessins d'ailleurs. Elle plane, rode sous la forme de crâne ouvert, tel sorti d'un ossuaire au regard malin au grès des dessins, je crois que j'aurai dû acheter le bouquin au final... et puis vous ne manquerez pas de lire ces écrits en spirales...
Perdez-vous dans ces dessins et constructions complexes aux ramifications étranges, puisez dans notre substrat inconscient et laissez-vous aller pour voir plus loin, pour voir différemment et alors vous entre apercevrez les différentes natures proposées à vous par Frédérique Loutz

Et puis également des portraits composites aux lectures et aux facettes multiples, des couleurs vives issuent de ces aquarelles et puis du sens et de la fantaisie. J'aime bien cette phrase très juste de Carré rond : "Le traitest parfois rehaussé et adouci par des coulures d'aquarelles et des traits de crayons couleurs".

Non, vraiment, une artiste intéressante à suivre à plus d'un titre.

L'exposition est là jusqu'au 16 juin

Galerie Claudine Papillon
13 rue Chapon 75003 paris

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Anselm Kiefer dans la nef du Grand Palais pour Monumenta

C'est Anselm Kiefer qui a été choisi pour cette première édition de Monumenta au Grand palais.

Quel choix de premier ordre si l'on peut dire cela en ces termes. Semeur d'étoiles, chutes d'étoiles est une exposition impérative, grandiose et subtile mêlant à la fois poésie du regard, de l'artiste et construction hors dimension. L'Art est là pour s'ériger devant nous et nous mettre devant le fait accompli, il est à la fois éphémère et inscrit dans le temps, dans la durée immémoriale des consciences humaines. Travail de souvenirs, d'inscription dans le présent d'une oeuvre qui se veut généralement une évocation de la réalité du nazisme d'antan et qui là s'affranchit de cet aspect pour nous donner à nous interroger sur notre condition d'être dans l'espace du temps qui nous est imparti.


Partons en quête de ce semeur d'étoiles, de ce semeur d'indices qui en quelques bâtisses érigées en honneur aux cieux en disent long sur la vie tout simplement. On se perd dans les méandres des fougères initiales, figures tutélaires de la vie en ce bas monde, elle se fossilisent et sont l'évocation de cet éden perdu maintes fois recomposés par la main de l'Homme. L'Homme, il le dit lui même est là autant pour s'inscrire dans la durée mais aussi pour détruire et déjà la vie reprend ses droits et enseveli ces constructions déjà reprennent vie. Nous sommes peu de choses et il est bon de se rappeller, formidable fourmilière humaine qui s'efface devant l'immensité de l'espace, les étoiles sont ces exo-planètes qui brillent et s'éteignent dans le firmament, évocation aussi encore de ces tatouages de la honte qui ont été ceux réalisés par les nazis. Ne pas oublier que l'horreur a été.


Envie de plonger dans les écrits de Paul Celan et d'Ingeborg Bachman qui nous guident dans cette exposition aux dimensions surhumaines. Etreinte du verbe et de la création, pour donner en quelques 10 pièces un état de ce qu'il est en ce moment. Laissez-vous porter sans contrainte; appréhendez cet espace et ces oeuvres, elles sont votre comme aime à nous le rappeler l'artiste, appropriez-vous ces créations et retirez la substance, la moelle qui vous honore, qui vous interpelle.


Quelques poèmes d'Ingeborg Bachmann traduits de l’allemand par Françoise Rétif.

Dans l’orage de roses

(Aria 1)

Où que nous allions sous l’orage de roses
la nuit est éclairée d’épines, et le tonnerre
du feuillage, naguère si faible dans les buissons,
est maintenant sur nos talons.

Où toujours on éteint ce qu’enflamment les roses
la pluie au fleuve nous emporte. Ô nuit plus lointaine !
Une feuille pourtant, qui nous toucha, sur les ondes dérive
derrière nous jusqu’à l’embouchure

Ombres roses ombres    

Sous un ciel étranger
ombres  roses
ombres
sur une terre étrangère
entre roses et ombres
dans une eau étrangère
mon ombre

Et quelques poèmes de Paul Celan traduits par Jean Pierre Lefebvre.


Fugue de mort

Lait noir de l’aube nous le buvons le soir
le buvons à midi et le matin nous le buvons la nuit
nous buvons et buvons
nous creusons dans le ciel une tombe où l’on n’est pas serré
Un homme habite la maison il joue avec les serpents il écrit
il écrit quand il va faire noir en Allemagne Margarete tes cheveux d’or
écrit ces mots s’avance sur le seuil et les étoiles tressaillent il siffle ses grands
     chiens
il siffle il fait sortir ses juifs et creuser dans la terre une tombe
il nous commande allons jouez pour qu’on danse

Lait noir de l’aube nous te buvons la nuit
te buvons le matin puis à midi nous te buvons le soir
nous buvons et buvons
Un homme habite la maison il joue avec les serpents il écrit
il écrit quand il va faire noir en Allemagne Margarete tes cheveux d’or
Tes cheveux cendre Sulamith nous creusons dans le ciel une tombe où l’on n’est pas
     serré
Il crie enfoncez plus vos bêches dans la terre vous autres et vous chantez jouez
il attrape le fer à sa ceinture il le brandit ses yeux sont bleus
enfoncez plus les bêches vous autres et vous jouez encore pour qu’on danse

Lait noir de l’aube nous te buvons la nuit
te buvons à midi et le matin nous te buvons le soir
nous buvons et buvons
un homme habite la maison Margarete tes cheveux d’or
tes cheveux cendre Sulamith il joue avec les serpents

Il crie jouez plus douce la mort la mort est un maître d’Allemagne
il crie plus sombre les archets et votre fumée montera vers le ciel
vous aurez une tombe alors dans les nuages où l’on n’est pas serré

Lait noir de l’aube nous te buvons la nuit
te buvons à midi la mort est un maître d’Allemagne
nous te buvons le soir et le matin nous buvons et buvons
la mort est un maître d’Allemagne son œil est bleu
il vise tire sur toi une balle de plomb il ne te manque pas
un homme habite la maison Margarete tes cheveux d’or
il lance ses grands chiens sur nous il nous offre une tombe dans le ciel
il joue avec les serpents et rêve la mort est un maître d’Allemagne

tes cheveux d’or Margarete
tes cheveux cendre Sulamith


Le Sable des urnes


Vert moisi est la maison de l’oubli.
Devant chacune des portes flottant au vent bleuit ton
     trouvère décapité.
Il bat sur ton tambour de mousse et d’amère toison ;
il peint d’un orteil suppurant dans le sable ton sourcil.
Il le trace plus long qu’il n’était, et le rouge de ta lèvre.
Tu remplis les urnes ici et tu nourris ton cœur.

  

Le secret des fougères

Sous la voûte des épées le coeur vert-feuilles des ombres s'examine.
Les lames sont luisantes: qui, dans la mort, ne traînerait devant des miroirs ?
Et puis, on sert ici dans des  cruches le breuvage de mélancolie vivante :
son bouquet de ténèbres s'exhale et monte, avant qu'elles boivent, comme si elle
     n'était pas d'eau,
comme si elle était ici belle pâquerette qu'on effeuille et questionne sur un amour
     plus obscur,
sur des coussins plus noirs pour la couche,  ou des cheveux plus lourds...

Mais ici  on ne tremble que pour la lueur du fer,
et si doit surgir l'éclat d'une chose encore, que la chose soit épée.
Nous ne vidons la cruche de la table que parce que des miroirs régalent :
qu'il s'en brise un en deux où nous sommes verts comme feuilles !


Complétez vos connaissances sur le site de Monumenta, il est très bien documenté, ne vous en privez pas ce serait dommage...

Avec Neberland, on part vers les origines avec les plantes du souvenir, prêtez attention aux commentaires et devenez bientôt invisible si vous arrivez à manger des graines de fougères le 21 juin, c'est la fête de l'été, tout est possible à cette époque, relisez le rameau d'or... Pour Geheimis der farne c'est le coeur qui est au centre de l'oeuvre, coeur de l'artiste lui-même qui s'est livré devant cette pyramide aztèque, sacrifice humain avant de repartir vers l'au-delà, vers d'autres mondes, passagers itinérant de cet espace en construction. Puis La voie lactée vous permet de comprendre votre situation dans cet univers qui vous ceint de toutes parts, héritage d'un passé immémorial et perdition dans l'immensité entre microcosme et macrocosme vous errez dans les limbes...


Avec pariatur terra c'est le sol qui est labouré, la terre inonde la toile laissée à l'air pour respirer, pour se découvrir une autre vie, devenir ce qu'elle est, Anselm Kiefer, n'était pas content au départ... il a rajouté de la terre du Gard, de sa colline, les éléments ont fait le reste; les fleurs sont là, éclosion d'un nouveau monde, la couleur qui est rarement utilisée par l'artiste s'ouvre ici sur un champ neutre, sans rien que la vie en arrivance. Rencontrez alors les livres de plomb, la bibliothèque éternelle et fragile à la fois, symbole de la mémoire vivante, de la mémoire passée, tout passe et les feuilles de verres se brisent devant nous tels des livres qui s'effeuillent au fil des siècles, la mémoire doit être préservée, elle fait partie de nous, elle est notre socle commun, notre conscience collective sans laquelle nous aurions du mal à être. Cela fait évidemment penser à notre ami Borgès et ces écrits mais aussi à bien d'autres. Essai de construction "d'outils mémoriels"...


Les marines du Voyage au bout de la nuit ne permettent pas de retrouver entièrement Bardamu mais leur vision offre à penser, à laisser aller l'esprit vers cet autre chef d'oeuvre de la littérature moderne écrit par Louis-Ferdinand Céline et qu'il est bon de lire au moins une fois mais une seconde lecture serait apprécié ce que je vais essayer de faire dès que j'aurai un peu éclusé ce que j'ai en attente... pas forcément évident d'ailleurs.

Et puis c'est aussi la rencontre avec le dimanche des rameaux sous une autre forme, et ses rameaux de platres, sans LUI qui n'est là que dans les consciences, dans l'air peut être... un palmier nous intrigue, il est grand, voire très grand normal après tout...

La tour de Babel aux tournesols, c'est un peu la vie par delà la matière qui revient, qui survient et recouvre tout, reprend le dessus et s'impose in fine, véritable construction de béton aux allures diaboliques presque irréelle, elle prend toute sa mesure ici, elle intrigue, surgissant de la terre littéralement, concentration de morceaux d'oeuvres de Kiefer qui sont tels des vestiges d'un temps passé, qui s'offrent à une nouvelle vie..


Pour Anselm Kiefer et ce début de cycle les audio guide sont là à disposition, gratuit. Les explications sont plus qu'intéressantes alors ne vous en privez pas, le prix de l'entrée est plus que modique, 4€, je vais y retourner d'ailleurs par une belle nuit de pleine lune ou avant qui sait, les nocturnes sont jusqu'à minuit, laissez le charme agir et perdez-vous avec ce grand homme qu'est Anselm Kiefer.


Pour approfondir on pourra soit visionner la vidéo de Danièle Cohn sur Anselm Kiefer soit écouter le dialogue qui a pu s'instaurer entre Anselm Kiefer et Philippe Dagen en juin 2006.


C'est un peu dommage de lire la critique d'Emmanuelle Lequeux dans Le Monde du 31 mai dernier. A vrai dire, un très bel article, hommage mais on sent qu'il y a quelque chose qui le dérange, qu'il n'aime pas chez cet artiste grandiose qui a occupé cet "espace impossible" de 13 000 m² de manière tout à fait exceptionnelle; l'arrogance n'est pas de mise... au contraire

"Défi artistique exceptionnel, MONUMENTA propose tous les ans à un artiste de renommée, internationale de confronter son propre regard à l’espace monumental de la nef du Grand Palais. De cette rencontre naît une oeuvre unique, éclairée par ce lieu spectaculaire" : une première exposition amplement réussie pour moi, on ne peut rester indifférent devant cette mise en scène et cette interrogation sur l'Homme. C'est l'Américain Richard Serra en 2008 et le Français Christian Boltanski en 2009 lui succéderont...

J'ai plus qu'apprécié...

Monumenta dans la nef, verrière du Grand Palais


 
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Masques africains d'Olivier Bellon

Entre un apéritif avec Paraglider et une discussion avancée sur l'avenir de la planète, un attroupement nous a permis de remarquer ce petit vernissage non loin du café où nous étionsalangui nonchalamment; en y allant faire un tour nous avons été agréablement surpris par les quelques masques "africains" composées de morceaux de ferrailles assemblés qui sont exposés par Olivier Bellon.

Pour voir, il faudra vous y rendre car je n'avais pas mon appareil sur moi... dommage. Un peu art naïf dans l'esprit mais avec un goût certain et un réel regard et une vraie création à l'appui...
Si vous passez dans le coin, c'est au 58 rue Greneta dans le 2ème arrondissement (c'est jusqu'au 27 mai...), juste à côté de la rue des petits carreaux / rue montorgueil, à l'angle du Rocher de cancale où d'ailleurs vous pouvez vous arrêtez pour prendre un verre ou déjeuner voire diner, c'est franchement bien sympathique comme petite adresse.

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Villes fugitives d'Alessandro Papetti à la Galerie Alain Blondel

Etonnant de voir ce peintre et ces toiles, c'est la prise de vue qui impressionne, c'est la fulgurance de l'oeil qui capte en une toile; tout le mouvement happé en une fraction de secondes.
Recomposition ultra-réaliste, hyper-sensible de cette vitesse, de ce regard qui embrasse et oubli.
Là il reste figé dans l'éternité d'un instant.
Il s'empare de ce temps infime et le recrée de toutes pièces.
Il y a un intérêt certains à voir ces toiles, c'est étonnant surtout à la suite de WK Interact à la galerie Agnès B en ce moment. Différent mais une idée du mouvement et de cette effervescence de nos sociétés incandescentes qui s'embrasent de tous côtés, impossibilité de vivre à notre note exacte dans ce monde en constante évolution, en mutation perpétuelle. Le temps fuit devant nous et déjà nous sommes loin, tentative de rester vivant où de figer le temps aussi.
Également deux femmes énigmatiques, après l'amour et dans les eaux bleus ésotériques, un monde s'entre-ouvre sur ces nymphes...

Il est également présent jusqu'au 10 juin à Boulogne Billancourt avec un travail sur les chantiers maritimes et les usines désaffectées de Fiat.

Galerie Alain Blondel
128, rue Vieille du Temple - 75003 Paris
Tel: 01 42 78 66 67

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