BLOG CULTUREL
Ma'Claim Finest Photorealistic Graffiti
Petite découverte via N. Disons plutôt très grande découverte dans le monde du graffitis. En effet, ne vous y trompez pas, le travail réalisé par cet artiste allemand est celui d'un virtuose de la bombe, del'aérosol; c'est quelque chose de pas si commun à ce niveau...
On est au delà du simple tag et de la bombe aérosol, on arrive à toucher des sommets inaccessible de l'art urbain. La fiction devient réalité. Je dois dire que les premières photos reçus ne m'ont pas touché outre mesure, je croyais qu'il s'agissait seulement dutag au centre. En fait, toutes les photos que vous voyez sont réalisées à la bombe, ici sur des murs entiers. Le rendu est stupéfiant, voire ahurissant et je pèse bien mes mots.
Il ne s'agit pas de photos, non non non il s'agit de peinture urbaine sur murs, on y croirait tellement le rendu, les détails, les regards sont là qui vous donnent cette impression familière de déjà vu, d'intégration complète.
Il s'agit presque de personnages vivant qui sont pris en instantané et figé.
regardez les reflets qui sont sur celui-ci... étonnant; une mise en perspective tout à fait exceptionnelle je trouve...
Là on entre auto-portrait, photo et je ne sais quoi, vous avouerez que dire ici que l'art urbain n'a pas ses lettres de noblesses seraient complètement injustifié, voire scandaleux.
Il vient de sortir un bouquin intitulé Ma'Claim Finest Photorealistic Graffiti et c'est franchement pas volé vu le boulot et l'esthétique. Vous pouvez d'ailleurs en télécharger un échantillon au format PDF
Sur son site, vous pourrez voir des photos de ces graffitis grandeurs natures réalisés depuis 2000.
Jef aérosol à la Galerie Vignal
Voilà voilà dans un petit lieux surpeuplé et un peu microscopique l'homme à la casquette rouge dédicaçait hier soir son livre de pochoirs.
C'est un sacré bonhomme, figure de la rue avec ces pochoirs à la flèche rouge... Cela fait longtemps qu'il opère dans les rues de panam, plus de 25 ans... Ici c'était à l'occasion de la sortie de son livre VIP - Very Important Pochoirs qui permet de se confronter à des portraits de gens célèbres.
On retrouve une ribambelle de stars et autres figures connues telles que Coluche, Michel Serrault, Mick Jagger géant en devanture mais également Sartre, The Vlevet, Gandi,....
Vous pouvez acheter son livres aux éditions Alternatives si vous désirez revoir tranquillement les pochoirs de cette figure connue de tout le paris des arts urbains. Ici, il se posent avec plus de temps pour réaliser et peaufiner ces pochoirs que lorsqu'il opère dans la rue, une profondeur du regard qui ne trompe pas associé à des couleurs souvent étranges
Vous avez déjà sûrement dû le croiser par ici et par là dans vos promenades dans la ville, lorsqu'il réalise ces pochoirs en situation, c'est plus sautillant et musical comme vous pouvez le voir ici
Il fait également quelques clins d'oeils avec des pochoirs sur des sites auprès de Nemo et Miss-Tic qui s'intègre assez bien. Je dois en avoir quelques uns, réalisé soit dans le 5ème (rue mouffetard et alentours) soit plus récemment à la butte aux cailles et aussi à Belleville. C'est pas mal du tout mais je préfère quand même Nemo et Miss-Tic... questions de poésie je crois, ils me touchent plus
L'exposition débute, elle se poursuit jusqu'au 2 juin donc vous avez encore un peu de temps devant vous.... passez faire un tour, c'est à deux pas du marché desenfants rouges où il est toujours délicieux de s'arrêter maintenant que le beau temps est de retour, cela ouvre à partir de 11h...
Vous pouvez retrouvez Jef Aerosol sur son espace my space et pour ceux qui ne connaissent pas encore, rendez-vous sur le site de la panse de l'Ours, l'antre des pochoirs et autres découvertes urbaines
Galerie Anne Vignal
53 rue Charlot 75003 Paris
Tel: 01 48 87 01 00
Rencontre avec Klimt et Egon Schiele au Leopold Museum et au Belvédère à Vienne
Soleil radieux sur la capitale, cela ne gâche rien, possibilité de se déplacer en vélo récupéré sur des bornes partout dans la ville, zone de villégiature nombreuse, variés et paisibles, c'est un peu comme partir à la campagne tellement c'est reposant, il y a peu de monde, des petits endroits privilégiés pour se mettre à l'aise, se reposerau soleil, boire du vin blanc à l'eau gazeuse, je ne suis d'ailleurs franchement pas fan, je préfère leur petit vin rouge... les cocktails sont suaves et odorants, la vile rescèle de plains de petits endroits savoureux entre les petites ruelles, le marché au puce le marché en plein air façon Marché des enfants rouges; les petits bars au coin de rues, les jardins, les églisesgothiques et baroques,les maisons et toiles de l'architecte et peintre Hunderwasser qui semble presque venir directement de Barcelone, les facades toutes colorés de couleurs avec cette lumière ce Week End qui les as rendu plus sympathique encore....
Et puis et puis on peut se retrouver en face à face avec ce cher et bien aimé Gustav Klimt avec notamment deux toiles qui sont pour la première au Leopold Museum et la seconde au Belvédère; il y en a d'autres mais il est difficile de ne pas tomber en extase devant celles-ci; j'aurai bien vu les trois âges et Danahée mais elles doivent être ailleurs, une prochaine découverte...
Le baiser en grandeur nature au Belvédère, un grand moment d'illumination avec toute la finesse et le ciselé qui sied à un tel chefd'oeuvre . Il y a également un ou deux petits paysages tout verdoyant et de saveurs printanière qui sont là à vous attendre et vous tendre les bras tranquillement.
L'autre grand découverte c'est la fabuleuse, je dis bien fabuleuse collection de toiles d'Egon Schiele au Leopold Museum et au Belvédère. Je vais rapidement me plonger dans les écrits de Taschen sur Egon Schiele tellement ces peintures sont marquantes et font raisonner en moi une musique particulière.
C'est dommage que le site du Leopold Museum ne mettent pas plus en exergue sur son site ces toiles car elles sont ahurissantes, vraiment; des chefs d'oeuvres qui ne peuvent manquer de vous interpeller tant dans les compositions des regards de l'un ou de l'autre, de ses auto-portraits, de ses situations, de ses cassures, de ses entrelacs entre hommes et femmes, de ces couleurs utilisées entre pourpre et orange, vert et autres coloris avec des paysages dans des tons qui ne sont plus de ce monde et avec un soleil qui flamboit littérallement, de teintes roses éparses; si triste et belle à la fois, cette femme d'orange vêtu (seins, bouches et chaussettes montantes). Et puis également dans un tout autre genre ces constructions, ces maisons tout en imbriquement qui forme un tout presque indissociable et unifié, telle une maison sortie d'un roc, faisant partie intégrante d'un tout plus vaste;
La magie opère à n'en pas douter une seule seconde.
Voici quelques toiles glanées de ci de là sur Internet même si elles ne sont pas au Leopold Museum ou au Belvédère, juste pour vous donner un piètre commencement d'aperçu d'une réalité transfigurante en tout point...
Après c'est aussi l'occasion de retrouver quelques très beaux Kokhoscka dont le fameux Croci
Puis quelques brumes de Caspar Friedrich et pleins d'autres artistes autrichiens que je ne citerai pas ici.... Malheureusement je ne suis ni allé voir les Jérôme Bosch notamment le jugement dernier ni la collection des Bruegel au musée d'art et d'histoire, hone à moi mais cela sera pour une prochaine fois à n'en pas douter... on ne peut pas tout faire en 2 jours non plus, il faut respirer et profiter de la ville et des moments privilégiés, c'est important...
Il y a également le Musée d'Art moderne, Fondation Ludwig Wie ou MUMOK qui vous tend les bras mais en ce moment c'est l'exposition Yves Klein qui est présentée après Paris... puis quelques galeries disséminées par ici et par là...
Ce quartier des musées, c'est le bonheur garanti, un havre de paix et de culture où vous pouvez rester des heures entières sous le soleil à siroter un petit coup ou à grignoter quelques mets subtils et/ou parfois étranges, laissez le charme agir c'est on ne peut plus agréable comme sensation de se sentir détendu
Vlilà si vous avez l'occasion d'aller faire un tout à Vienne, profitez-en la saison est là toute fleurissante...
Nothing follows par Jenny Holzer à la Galerie Yvon Llambert
Déclassification et discriminations...
Retour sur un travail de collecte, de découpage, d'emprisonnement dans les camps de Guantanamo et d'ailleurs, reproduction artistique et en peinture d'une réalité quotidienne qui dure et qui voit les droits de l'homme bafoués... Tout n'est pas possible sous couvert de terrorisme et pourtant la réalité comme souvent dépasse l'entendement. Tentative de reconstruction du réel, représentation picturale de ces personnes par le papier, par les lettres où leur noms sont gommés, biffés pour rester dans l'anonymat, tentative de les sortir de cette gangue, de montrer au Monde qu'ils ont été pléthores...
On notera une lettre de l'ancien bâtonnier et avocat Paul-Albert Iweins qui tente par le biais de l'ambassade des États-Unis en France une action, nul ne sait si elle a pu avoir une suite, on se doute que non... mais elle est là, témoignage vivant d'un engagement en faveur de...pour un certain respect del'Homme . C'est important que des artistes puissent montrer cet état de fait qui perdure encore de nos jours. Le 11 septembre 2001 restera gravé dans les coeurs et les esprits mais il ne saurait être le paravent d'une politique allant à l'encontre des droits de l'homme, quand je dis "ne saurait être" la réalité est bien différente, nous le savons bien... pas d'angélisme...
Travail abstrait de prime à bord qui ne touche pas instinctivement mais il faut aller au-delà de cette première impression, de cette salle immense et presque dénudée et lire un peu pour essayer de comprendre, de retracer ce fil ténu issu des documentsdéclassifiés en provenance du FBI & co et comprendre ce qui s'est passé, ce qu'il continue de se passer...
"Holzer presents a series of recent paintings of declassified government documents, which trace the post-September 11th landscape. Her new work represents the ongoing debate on operations of the American government, namely prisoner abuse and related tragedies in Iraq, Afghanistan, and Guantanamo Bay. Internal mail, letters, and reports made available to the public through the Freedom of Information Act form the body of material displayed. In their presentation, however, the artist assumes no ideological stance. In the exhibition, Holzer uncovers the relationship between disclosure and concealment, lighting the past and present through the display of visually arresting work"
Une vidéo de Jenny Holzer sur le site de la galerie Yvon Lambert permet de passer en revue ses dernières expositions (en anglais avec sous-titres...) et les raisons qui les ont amenées. Et, sinon, un peu plus d'informations sur les travaux de Jenny Holzer sur Wikipedia.
Attention, cela se termine le 14 avril 2007... il ne vous reste plus que quelques jours...
Galerie Yvon Lambert
108 rue vieille du temple - 75003 Paris
Mosko & associés et Jérome Mesnager à la Galerie Ligne 13
Petite rencontre entre un pochoiriste notoire et un peintre de renom, c'est eux, ils exposent à la galerie ligne 13. Leur rencontre date d'une douzaine d'années mais voici leur premier travail en commun avec une certaine poésie, entre les girafes, les hippopotames, leszèbres , la papillons et de l'autre côté l'homme blanc qui hante à la fois les planches et les rues de paris, c'est étonnant et c'est toujours sympathique de les voir à l'oeuvre...
Leurs couleurs et les tons, les emboîtement sont plus réussis pour certains que d'autres et c'est beau tout simplement...
Alors passez leur faire un petit bonjour cela fais toujours plaisir au regard et à l'oeil, le parcours est semé de quelques indices et d'un autrepochoiristes...à découvrir, ils sont là jusqu'au 7 avril 2007...
Retrouvez également le travail de Mosko & associés sur le site de la panse qui regroupe tous ces artistes et également celui de Jérome Mesnager
Galerie Ligne 13
13 rue de la condamine 75017 Paris
Tel : 01 42 93 13 37