Yash Godebski, le peintre des reflets à l'espace Beaurepaire

Entre illustration, dessin et photographie, le travail réalisé par Yash Godebski

Étonnant travail présenté, on sait vite si l'on accroche à ce type de toile, entre réalisme et hyperréalisme, forgé et puisé dans les traits deMoebius , il s'en est affranchi et on sent un regard, l'oeil qui regarde l'endroit et le recompose de mémoire, cette photographie instantanée et ce regard qui empreinte également au cinéma quelques uns de ses plans, j'aime quelques toiles, celle ou le rouge est là, avec cetteambiance et se rendu si particulier, et puis cette fraîcheur et cette brise, les "cannis" qui laissent filtrer un peu de ce soleil et de cette ombre, le temps passe vite sous le vent du sud, les boulistes attendent unpeu de brise et  que le soleil tombe ou l'ombre des platanes...

Il nous invite à ce voyage qui va de Paris, à Nimes et passant par quelques regards croisés sur New York. C'est vraiment tout en douceur en tons chatoyant que vous pouvez découvrir son travail où le reflet est là, dans un taxi jaune si typique,  une devanture, et puis on passe à ces paysages dénudées, fais de broussailles et de vent...ces ciels à la lumière descendante et puis ces bleus aussi qui vous permettent de rencontre les oiseaux enfin presque...

A découvrir en fonction des accouintances... retrouvez plus de toiles pour vous faire une idée sur le site de Yash Godebski

Espace Beaurepaire
28 rue Beaurepaire 75010 Paris

Building Spills and Spins Past Mignight de Stephen Dean, Anne Deleporte, Dominique Figarella et James Hyde à la galerie les Filles du Calvaire à Bruxelles

Quel titre.... retour sur une petite exposition de la galerie Fille de celle de la rue des filles du calvaire à Paris, en Belgique, pas si loin pas si loin par une journée un peu ensoleillée et accompagnée d'une belgitude toute particulière. Le lieu est agréable, pas très très loin de la Grand place et de Brussels, le magasin de bande dessinée qu'il faut écluser si l'on va faire un tour dans la patrie des dessinateurs, j'en ai d'ailleurs profité pour récupérer une monographie de Toppi dont je vous dirai quelques mots d'ici peu...

Alors pour Stephen Dean, eh bien l'originalité est là avec ces cibles que vous avez peut être déjà vu à la galerie Xippas il y a quelques mois (avril 2006), travail de composition et de désentrelaçage complexe permettant de renverser le cours du temps et voir les cibles comme une roue, une version allégée du temps qui passe et du mouvement...

On peut lire sur le site de la galerie Xippas sur la genèse de ces cibles : "Fasciné par la géométrie des jeux de fléchettes - comme il l’a été par celles des bouliers ou des mots croisés- Stephen Dean constate en les manipulant qu'elles sont mouvantes par l'essence même de leur structure : un rouleau de papier si serré qu'il est possible d'y appliquer des aplats de couleur et des chiffres. En déroulant ce ruban de papier de 80 mètres dont seule la tranche est peinte, il défait l'ordonnance des couleurs et anime ces motifs jusqu'à en perturber les pupilles des spectateurs. Dans Target convergent souvenirs et références, celles de Picabia, Jasper Johns, Manzoni, mais aussi les cartoons de Tex Avery".

Également ces colonnes construction moderne amusante à partir de livres et de couvertures enfin plutôt de page jaunie, verdie, rougie par le temps ou pas, une belleconstruction si il ne s'agit pas de peinture comme on me le faisait remarquer... espérons... sinon ce serait un peu "du foutage de gueule".... mais ça marche aussi...

De cette exposition je garderai également un très bon souvenir d'Anne Deleporte et de ces tableaux aux couleurs chaudes, fragmentées et de ses continuitées de ligne de fuite qui s'évadent de toile en toile. Le regard se pose sur et s'attache dans ses couleurs et et ses formes parfois délavées qui se présente à nous on se laisse aller et on aime

Voilà voilà quelques impressions légères sur cette petite exposition bruxelloise mais je n'ai pas trop accroché aux travaux présentés par Dominique Figarella et James Hyde malgré l'esprit collectif qui anime cette exposition...

Voilà, si vous voulez jeter un coup d'oeil eh bien passez par là-bas où sinon visitez les pagesde Stephen Dean et de celui d'Anne Deleporte sur le site de lagalerie Xippas.

Galerie Les filles du calvaire - Bruxelles
20, boulevard Barthélémylaan 1000 Bruxelles
Je-sa 11-18 H / Thu-Sa 11H-18H
tel +32 (0)2 511 63 20
fax +32 (0)2 511 45 16
bruxelles@fillesducalvaire.com
www.fillesducalvaire.com

Bijoux d'exceptions 1890-1912 de rené Lalique au Musée du Luxembourg

Lalique …cela évoque de prime abord les sublimes flacons de parfums, le travail du verre. L’exposition Lalique au musée du Luxembourg propose de nous faire découvrir René Lalique sous un angle moin conventionnel

En effet, l’exposition Lalique nous convie à une ballade parsemée d’opales, de cornes, de diamants …d’émaux, d’or et de verre bien sûr. Un parcours emprunt de poésie, de flore, de faune, de beautés, de raffinement ! N’y voyez pas là une emphase mal à propos : seulement le témoignage d’un moment délicieux passé au cœur des bijoux sublimes créés par Lalique.

Si la scénographie de la première salle n’est pas optimale, du à un sens de la circulation et une accumulation d’œuvres, la splendeur et la délicatesse des œuvres exposées en appellent toutefois à un peu de patience et de courtoisie pour apprécier au mieux les magnifiques pièces de joaillerie exposées !

Bienvenue donc dans l’univers de Renée Lalique, dans sa période « créateur de bijoux » sous l’emprise de sa muse, sa bien aimée seconde épouse Alice Ledru ; Ah ! L’amour ! Source de mille créations ! L’univers de Lalique, est aussi une invitation à la contemplation de l’infiniment petit et à une promenade au cœur de la campagne et de ses habitants. Les détails, tant des bijoux que des études qu’il dessine préalablement, sont une façon de redécouvrir abeilles, libellules et autres insectes sous un autre œil !

« Poésie », « réalisme », « nature », « chimères », « rêverie » sont autant de vocables à adosser à René Lalique. La sensibilité avec laquelle il aborde la femme, la féminité, la sensualité est saisissante. On retrouve de multiples sylphides, femmes insectes, des broches, des colliers de chiens, des peignes, des pendentifs ….Les correspondances avec les univers baudelairiens, de Gustave Moreau servent aussi de mise en abîme à la beauté et à la finesse des œuvres.

Une exposition qui mérite davantage qu’un simple détour … pour rendre hommage à la délicatesse d’un homme plein de sensibilité et de talent.

Retrouvez les détails de l'exposition ainsi que quelques oeuvres sur le site de l'exposition Lalique

Musée du Luxembourg
19 true de Vaigirard - 75006 Paris
Tel : 01 42 34 25 95

Petits dessins médiocres de Jacques Lizène à l'épicerie audiovisuelle (Bruxelles)

En promenade à bruxelles vers la Galerie les filles du calvaire, on découvre en passant devant l'épicerie audiovisuelle qui permet à une certaine M. d'acheter les shadocks et à d'autres d'errer ou de visualiser la petite exposition en décalage complet sur l'art syncrétique (1964), la sculpture génétique (1971) et des Remake en 2007 réalisation de Jacques Lizène lui-même ...

Exposition de "petits dessins médiocres" qui recoupe de l'art de faire des portraits et des redessinages par dessus, rajouts de visages sur des visages, composition de tête toutes aussi amusantes les unes que les autres, parfois flippantes aussi dans un environnement qui sent bon les années 70 avec petites interview à la photo en 2007 dans le cadre du remake des passants, oeuvres de composition papiers et vidéos... à découvrir en passant et en mangeant quelques denrées musicales, cela ne peut pas faire de mal...

Allez-y c'est marrant et puis cela permet de découvrir un lieu sympa... c'est juqu'au 31 mars

Retrouvez un portait de l'artiste sur le site de Lionel Dutrieux

L'Epicerie audiovisuelle
196 rue antoine Dansaertstraat
1000 Bruxelles

Jack B Yeats at the National Gallery of Ireland (Dublin - Irlande)

Difficile de trouver en ce week end quelques visites culturelles dans Dublin, enfin quelques visites qui peuvent donner matière à réflexion; la pluie nous sauve en quelque sorte dimanche en nous poussant dans Art Gallery où parmi toutes les salles, on ne trouva que peu d'inspirations : la salle dédiée à Jack B. Yeats peintre irlandais et une salle, la numéro 45 pour être plus exact avec un Picasso, un Van dongen, un Seurat, un Soutine,... c'est vrai qu'il y a également la possibilité de voir dans une salle perdue un Vermeer et quelques Rembarndt mais bon, il faut les trouver... et puis également à l'entrée mais cela ne plaira pas à tout le monde une toile de Francis Danby "Opening of The Sixth Seal" que j'aime bien...

Par contre une version intéressante de Saint jérôme par un "disciple" de Michel Ange où l'on aperçoit un Saint Jérome étonnant voire complètement hors époque et décalé... représentation qui n'a plus rien à voir avec le saint jérôme pénitent de Georges de la Tour...

Donc si vous passez par là, voilà... sinon le reste vire même un peu au kitsh par moment, suivant les salles traversées; enfin cela ne me parle pas soyons très clair.

Par contre la salle dédiée à Jack B. Yeats est intéressante notamment ces peintures de 1940 et après avec ces couleurs en aplats bariolées et transcendante dans la mesure où elle suggère, dévoile pas à pas la toile qui se forme et les visages apparaissent et disparaissent en même temps, sorte de plongée dans le tableau, d'apparitions, presque des figures fantomatiques qui reprennent vie par le seul regard jeté. Entre art abstrait et "figuratif", les couleurs crient sur les toiles et le désespoir de certaines est palpable autant que la poésie d'autres, j'aime beaucoup "the gay moon", celles où l'effacement est presque palpable, la "conversation à la rose" également. Enfin voilà quelques impressions qui me resteront assurément, un travail intéressant sur la couleur aussi

Si vous avez l'occasion en passant par là un dimanche de pluie

National Gallery of Ireland et quelques toiles de Yeats mais pas celles que je préfère ...