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Les peintre de la vie moderne, donation de la collection photographique de la Caisse des dépôts au centre Pompidou
Avant de commencer cette exposition de photographies, il est un IMPERATIF : Lire le petit dépliant de l'exposition qui se trouve à l'entrée et se poser et le lire tranquillement, cela ne vous prendra que quelques minutes mais vous épargnera des désillusions ou des énervements potentiels. En effet, il s'agit bien d'une exposition qui explore 6 thèmes différents qui s'ils ne sont pas envisagés dès le départ peuvent être source de confusion et on peut rapidement avoir le sentiment d'un trop plein amplement justifié.
Alros de quoi est-il question exactement et bien de présenter quasiment l'ensemble de la collection non pas dans le but de déverser sur tout un chacun les approximativement 680 photographies qui viennent enrichir le fond du musée d'art moderne mais plutôt de voir la richesse et la différence qu'elle peut apporter.
Comme il est dit dans ce petit livret il s'agit pour la plupart d'oeuvres contemporaines (entre 1991 et 2003). l'exposition se divise alors en une représentation en quelque sorte de la caisse des dépôts ou d'une maison avec son entrée et façade permettant de faire le lien entre intérieur et extérieur, entre art moderne, photographie et autres disciplines abordés de nos jours et qui nous touchent; vient ensuite l'antichambre qui est comme son nom l'indique une sorte de sas de décompression dans lequel on va retrouver quelques images de Thomas Struth sur les rapports des personnes au monde de l'art, regard ironique il va s'en dire comme vous le remarquerez rapidement...
Vient ensuite la salle des pouvoirs, représentation d'un directoire ou d'un conseil d'administration et des rapports qui peuvent s'y retrouver avec quelques photographies de Gursky par exemple ou de Sophie Ristelhueber et la représentation des cicatrices laissées par le guerre... impressionnant ces dernières images, souvent un ton très juste.
Vient le coeur, intitulé la réserve dans lequel on est rapidement submergé, voire choqué du trop plein c'est le fond qui veut ça et le clin d'oeil se retrourve sur la droite en entrant lorsqu'un panneau intégré indique "Est-ce cela se perdre ?" Oui c'est bien cela, réflexion aussi sur le trop plein d'images et la floraison du déversement absolu et du Monde image dans lequel nous sommes embarqués depuis quelques temps maintenant, espérons que bientôt tout ne sera plus seulement image. Essayons de nous extirper de ce monde sans fin sans réalité propre construit de fragments choisis de moments indivisibles...
Puis on s'arrête sur la France et le Monde pour enfin aspirer à la Fiction(s) si chère à notre ami Borgès et qui nous permet de nous évader et de reprendre pied avec l'Art et ses interrogatioons que cela soit du côté du cinéma avec Allan sekula ou encore avec le passé retrouvé d'Eric Rondepierre. On retrouvera également Philippe Ramette avec son monde d'eau bien à lui à ne pas manquer à la galerie Xippas jusqu'au 28 octobre.
Il est difficile d'être exhaustif et ce n'est nullement le but d'ailleurs alors passez vous imprégner et puis revenez y si vous pouvez afin de permettre à vos sens de juguler l'inflation et sentir un peu ce qui se passe dans cet espace artistique, c'est ce que je vais faire, revenir et revoir
Bonne imprégnation en tout cas... il y a des talents c'est la seule chose certaine...
Nurcan Giz à la galerie GNG
Je vous conseille très vivement d'aller faire un tour dans la rue visconti, petit passage de céant qui offre au coeur de la galerie GNG une exposition d'art abstrait tout à fait splendide, Il y a de ces endroits qui vous rappellent et vous font parcourir des lieux, pour voir cette artiste turque qui fait de l'art asbtrait avec une sensibilité et une pallette tout à fait surprenante et belle. devant ses toiles, vous vous confodnez et partez en exploration avec vous même sur des chemins qui seules peuvent vous guider vers ces horizons intérieurs.
Les peinture proposées et représentées sur le site de la galerie ne sont pas forcément toutes représentatives de la couleur, de la joie et de la profondeur recherchée et je vous conseille très vivement d'y aller faire un tour et de feuilleter voir d'acheter le cas échéant le nouveau catalogue de la peintre intitulé Isimsiz, reprenant des travaux qui s'étalent entre les années 1999 et 2006 avec de très très belles compositions dont ma préférée correspond à la page de couverture avec en filigrane une forme à la géométrie spatiale, à la frontières entre deux espaces et pour laquelle Jean Libis écrit "il y a dans cette oeuvre comme la présence d'un singulier silence troublée par de légères rumeurs, des transparences".
Bon je n'irai pas jusque là car le ressentit est différent mais en tout cas elle est touchante et plongeante comme beaucoup de ses toiles lorsque l'on se laisse aller à se perdre, j'aime surtout ces touches dénaturantes sur les surfaces établies, c'est rajouts où coup du destin qui de blanc qui de bruns tranchent et transforment l'univers, ces espaces qui entrouvent les portes vers 'lailleurs, vers autre chose, une découverte et une faille où plutôt un possible...
Le Musée Gustave Moreau
Au détour du 9ème arrondissement, le musée Gustave Moreau, c'est également l'endroit où il a vécu et qu'il a aménagé en circonstance, pour notre découverte et notre enchantement aussi. Les premiers étages, très chargés en décoration et en tableau et bibelots de tout genre aime à reproduire la réalité de sa vie d'alors entre son cabinet de consultation, son "boudoir", la chambre à coucher, quelques toiles de lui sont là, éparses et noyées dans cet espace où on devait souvent devenir claustrophobe ou oppressé... Il faut monter au 2ème (en réalité l’ancien atelier du peintre, construit à partir de 1895) et 3ème étage pour découvrir deux/quatre immenses salles lumineuses ou sont livrés à nos yeux quelques unes de ces très belels toiles dont il a le génie tout simplement.
Difficile de résumer en quelques lignes toutes ces toiles dont certaines sont à mon goût trop chargées, trop riches pour retenir toute mon attention mais d'autres plus diaphanes, vaporeuses ont ma préférence. Il s'agit par exemple des muses, des sirènes, sans visages parfois ou à l'état d'ébauche également qui sont pour moi assez proches finalement de l'abstraction
Bon il est indéniable par exemple que le triomphe d'Alexandre le Grand toile qui voit Alexandre lors de son couronnement en Inde est magique alliant à la fois l'Inde à la Chine et avec un rendu on ne peut plus fin où les détail du temple sont autant de méandres dans lesquels on peut se perdre ...
il y a également l'apparation que j'aime beaucoup avec en toile de fond ses transparences, ces personnages de l'ombre qui s'effacent et revive au gré de vos dépalcements, tableau dans le tableau avec cette tête de Jean-Baptiste illuminant, illuminé; salomé est là...
Ensuite, les toiles que j'apprécie ont également trait assez certainement avec la mythologie, on se rappellera Prométhée qui attaché au Caucause endure éternellement le supplice infligée par Zeus, Hélène sur les remparts de Troie et vous ne manquerez pas non plus la toile très riche et complexe intitulée Jupiter et Sémélé
j'ai été également très étonné par la toile intitulé Moïse sauvé des eaux qui s'apparente plus à l'enfer qu'au salut mais là, les clés me manquent assurément...
Une de ces toiles tout à fait exceptionnelle est celle de la vie de l'humanité , des trois âges (âge d'or, d'argent et de fer) montrant la décrépitude humaine et son recul... avec une finesse et une précision digne des plus grands maîtres.
Il est étonnant pour l'époque que ce traitement de la couleur, des toiles soit aussi différent de ses contemporains; il y a une utilisation de la pigmentation des couleurs tout à fait exceptionnelle et qui mérite que je m'y arrête plus longuement prochainement afin d'approfondir un tant soi peu ce peintre symboliste que j'apprécié beaucoup
La fleur mystique ou la corolle s'épanouie irrigée par le sang des martyrs...reste pour moi un monument à la gloire de la religion catholique et a ses bienfaits...
Je pense que vous aurez l'occasion de découvrir avec plaisir les autres très belles pièces présentées au Musée Gustave Moreau, alors n'hésitez plus et partez àç la découverte du symbolisme et de l'abstraction, quelques belles pièces dont un Saint Jérôme décharné dans les panneaux du 3ème étage; un musée très riche et bien plus qu'agréable... à découvrir ou redécouvrir et par la même occasion, je me suis rappelé un autre peintre que j'avais découvert à Nice qui travaillait pas mal autour de la mythologie, avec notamment des représentations des Parques et autres toiles où la mythologie prend toute son importance et qui s'appelait Gustave-Adolf Mossa dont on peut voir quelques toiles sur des sites personnels comme celui-ci ou celui-là
14, rue de La Rochefoucauld
75009 Paris
75009 Paris
Tel: 01 48 74 38 50
Art Jingle où l'art de faire revenir à la vie Blue Note...
Pour les amoureux du Jazz, du célèbre label Blue Note et pour ceux qui aime un peu le jazz un peu eh bien passez, si le coeur vous en dit à Art jingle à deux pas de la place des Vosges. Alors qu'est-ce que vous allez trouver d'exceptionnel là-bas ?
Eh bien vous allez pouvoir revivre au son de vos pochettes d'artistes favoris. En effet, le concept est tout simple, reproduire à la peinture à l'huille et de manière très réussie sous différent format des pochettes du catalogue de Blue Note. Bon, c'est vrai que cela s'adresse aux passionnés mais les pochettes sont franchement très belles... alors avis aux amateurs... et sinon, eh bien vous aurez profitez du coin et vous vous serez peut être même arrêté Chez Janou un petit bistrot provencal bien sympathique et typique...
Bonne promenade en peinture musicale...
Art jingle via googlemaps
31 bis rue des Tournelles
75003 Paris
Walter Dhan et "If I can dream" à la Galerie Yvon lambert
Très bel endroit que la galerie Yvon Lambert, si vous ne connaissez pas cela vaut le détour, c'est également dans le même immeuble que se trouve la Galerie Xippas et c'est en face de la Galerie rabouna Moussion, concentration des lieux dans ce quartier, bien agréable ce pré carré réservé...
Alors pour cette exposition j'avoue ne pas avoir accroché outre mesure au travail présenté par l'artiste, non pas que cela soit inintéressant, au contraire mais pour ce type d'oeuvre, il faut il me semble plus de matière à penser et c'est moins du ressenti immédiat sauf bien pour quelques toiles qui m'ont bien fait sourire et une sculpture aux champignons....
Il n'empêche, je serai curieux de savoir ce que vous en avez pensé, c'est jusqu'au 14 octobre 2006 et si vous voulez en savoir plus, vous pouvez lire le communiqué de presse
Galerie YVON LAMBERT PARIS
108 rue Vieille du Temple
108 rue Vieille du Temple
75003 Paris
Tél +33 (0)1 42 71 09 33
Tél +33 (0)1 42 71 09 33