BLOG CULTUREL
Kirill Chelushkin à la Galerie Rabouan Moussion
Juste un petit détour à la Galerie Rabouan Moussion pour voir de visu quelques vieux dinosaures fait de polystyrène me semble t-il mais peut être est-ce un autre composant, enfin il s'agit de dinosaure grandeur nature... impresionnant, il y a aussi posé sur des "étagères" une ribambelles de petits rejetons dont l'attention est concentré vers un point dans la salle, un point que les amateurs de musique apprécieront car il s'agit d'un hommage aux vieux monstres du Rock des années 70 avec entre autres AC/DC, Led Zeppelin, Deep Purple, King Crimson. Donc vous apprécierez au minimum ces quelques chansons bien emballantes, la journée était belle, rien à redire...
121 rue vieille du temple
75003 Paris
Le mouvement des Images entre Arts et Cinéma au Centre Pompidou
Bon vous avez encore le temps, c'est jusqu'au 29 janvier 2007... quelques mois pour programmer cela à l'occasion...
Alors de quoi s'agit-il ? eh bien on est dans cette péridoe du temps où les évolutions tant technologiques que marketing ou encore artistiques évoluent avec un rapport aux images toujours plus poussé, plus ambigu qui s'intègrent dans notre vie quotidienne que cela soit avec la musique, le numérique, les mixages entre musique et images et qui permet globalement d'isncrire et de mettre en avant le cinéma et les images dans une histoire de l'Art dont il est aprtie prenante.... vaste projet qui a le mérite de mixer un peu tous les arts entre sculture, images, photographies, écriture, et ...
Aussi autour de thème dont les plus intéressant tournent de la sérialité (quelqies belles pièces de Becher Bernd et Hilla), de la temporalité, de la fragmentation, du collage,... et de 4 grandes salles sur la projection, le récit, le montage et le défilement... Alors le plus simple dans cette expos bien intéressante car elle regropupe et invite à découvrir les genres et fais surgir de 'loubli ce qui était enfoui dans els cartons, c'est de se promener tranquillement et de découvrir quelques belles pièces, oeuvres et films
Donc cette fois-ci ce sera un peu un inventaire à la Prévert de ce qui m'a marqué ou plu tout simplement... Et ça commence avec le film à la main déformée, déformante essayant d'attraper des morceaux de cuivre tombant et les relachant immédiatement, visage d'une main-chien se forme au fur et à mesure (par Richard serra, hand Catching Lead en 1939)
Puis une photo de Barbara Kruger que j'aime bien en date de 1983
Dans la salle Fragmentation, c'est plutôt les oeuvres de Delaunay (la ville n°2 de 1910), Fernand léger et son réveil-matin de 1914 et Braque avec le guéridon de 1911.
Après il s'agit plus de quelques films picochés au milieu de l'expo qui vous emmène de ci de là avec la pluie et la quête de l'écrivain essayent d'écrire sous els trombes d'eau qui s'abattent sur lui et effacent ce qu'il vient de créer.... puis un film de Man Ray une photo de Diane Arbus de 1963 (a house on a hill - Hollywood);
Brassaï et son oeil expert à la découverte de la vie cachée des années 30, un peu mafia et arnques sur les bords, rassemblement de bande... c'est la bande du grand albert mais je crois que dans l'expo c'était la ballade du grand grand albert que j'aimais le plus...
un tableau de Kupka intitulé le temps passe de 1925;
Un portrait de Bacon Francis Bacon que l'on peut difficilement ignoré (Portrait of Michel Leiris, 1976) tellement il est énigmatique et attirant....

Il y a aussi le film de Fernand Léger, sur le ballet mécanique en date de 1923 puis l'ancêtre de la publicité actuelle avec la chaine de montage d'une voiture sur des rhythmes légers et dansants
Une très belle ambiance se dégage de la pièce où se trouve Light sentence de Mona Hatoum de 1992
Maurer Ingo et ses tableaux Chinois, sont aussi à voir avec ses reflets d'argent.... aux poissons rouges flamboyant...
Bon vous voyez il y a pas mal de trucs à découvrir et à voir alors le plus simple c'est que vous alliez sur place faire vos emplettes car ces assez vaste à explorer.... la richesse culturelle n'est pas loin... bientôt d'après ce que j'ai vu ou plutôt lu le Centre Pompidou qui fête ses 30 ans en 2007 reviendra un peu sur son histoire ... à suivre
Pour approfondir et compléter avant la visite, lisez le petit dépliant directement et également les différentes oeuvres présentées de manière thématique
Alfred Manessier au Centre Pompidou
Bon bon, ans la même veine que précédemment, vous avez jusqu'au 11 septembre pour entreapercevoir el travail d'Alfred Manessier, toujours inconnu de moi, je découvre peit à petit, c'est ça aussi qui est bien, ne jamais avoir fini de découvrir, l'infini plaisir de se pencher sur de nouvelles oeuvres, de nouveaux artistes. Bon là encore cela ne me parle qu'a moitié mais néanmoins, il faut essayer de regarder au delà, essayer...
Alors ici de la même manière que pour Jean Bazaine qui est d'ailleurs un de ses amis, quelques oeuvres ont arrêté mon attention. Cela commence dès l'entrée avec "Vive jarry de 1935 qui évoque le cubisme et à sa suite "le bombardement de billancourt" en 1943.
Ensuite il s'agit plus de toiles où la religion et ses aspects mystiques se retrouvent et évoquent ou peuvent évoquer en chacun de nous un je ne sais quoi. Là je pense notamment à "la couronne" d'épines" de 1950, à "l'empreinte" de 1962, tryptique en hommage à Theilard de Chardin avec en arrière plan la Guerre d'Algérie et "les ténèbres" également en date de 1962.
L'empreinte du Christ bien sûr que l'on entreaperçoit.
Petite parenthèse, de Theilard de Chardin, j'aime bien ceci (repêché dans Terre et Ciel de Théodore Monod et ses rapports au Désert) : "Il semblait, jadis n'y avoir que deux attitudes géométriquement possibles pour l'homme : aimer le Ciel ou aimer la Terre. Voici que dans l'espace nouveau, une troisième voir se découvre : aller au Ciel à travers la Terre".
Les ténèbres où l'absolue négation où sur la toile se dessine peut être un visage d'horreur et où dans la nuit résonne des profondeurs les cris sanglants et dissonannt. La nuit se fait et au delà proche du néant les ténbres règnent, de la nuit elle vient empiéter sur le Jour pour l'ensevellir à jamais...
Enuite mais c'est plus personnel, je trouvais cela amusant, il a passé un peu de temps dans le Var, une région que j'apprécie tout particulièrement et notamment il s'est arrêté vers des coins que je connais plutôt bien comme Aups, Tourtour, le Verdon et a pris le temps de se poser et de faire quelques lavis dans les années 59...et suivantes
Enfin, si je n'ai pas trop accroché à ses hommages à "martin luther king" et "Pour la d'un comdamné à mort", je me suis arrêté avec grand plaisir devant "Favelas I" de 1978 qui évoque diablement bien ce grouillement de Rio ou ces petites lucarnes de lumières virevoltent, tremblantes et trébuchantes devant la nuit qui les entourent et l'on entend déjà ce qui se passe, le vent ramenant vers nous ces bruissements incertains....
Bon voilà en tout cas quelques belles toiles à découvrir et il faudra que j'approfondisse un peu aussi peut être...
Pour compléter avant la visite, lisez le petit dépliant directement et quelques très belles oeuvres au centre Georges Pompidou à partir de la recherche en tapant "Manessier"
Jean Bazaine au Centre Pompidou
Les enfants aux vitres (1935)
Vous avez encore une petite semaine pour voir ces quelques oeuvres choisies, oeuvres reçues en dation. De mon côté, inculte que je suis, je ne le connaissais pas et à vrai dire c'est plus les toiles figuratives que j'ai apprécié par rapports à celles présentées. Elles me parlent plus et sont plus instinctives, plus palpables que les autres tant je trouve que sans les bonnes clef "l'abîme se fait plus mystérieux, plus indéchiffrable à chaque plongée" pour reprendre Jean Bazaine . Masi bon, sa renommée vient plutôt de sa peinture "non figurative"...
Le eptit prospectus délivrés pour l'occasion indique quand même : "Dans la conscience de Bazaine, le monde n'existe jmais à l'état figé. Il est, bien au contraire, toujours en formation, en perpétuel devenir, selon les mots de Bergson qu'il a beaucoup lu, unit le mouvement et els formes dans une dynamique de l'être sans cesse interrogé". Il poursuit et c'est un peu là que je le rejoins lorsqu'il indique "Une seule règle demeure, absolue : à chaque toile nouvelle avoir perdu le fil dira Bazaine" mais pas dans son sens...
Alors après avoir retrouvé le Cri de Munch, j'aime bien "les Enfants aux vitres" de 1935 et la série "le port de Saint Guénolé" de 1946, "Pins du Midi" de 1951, "saint Guénolé" de 1961 et alors dans un style plus evanescent et aux couleurs diaphanes et éthérées "sans titre" de 1978. saint Guénolé, c'est un petit port breton qu'il apprécie particulièrement comme on peut le voir par ces différents oeuvres.
le port de saint Guénolé (1946)
Pins du Midi (1951)
Saint Guénolé (1961)
Encore une situation qui permet de mieux comprendre et de voir els choses dûe à Bernard Ceysson : "Un tableau de Bazaine exige un voyage de l'oeil, une écoute qui transforment le saisissement du spectateur en enfouissement dans la profondeur mystérieuse de l'oeuvre..." En résumé, une peinture qui nécessite quelques clefs pour permettre de donner aux songes une vision éclairée d'une réalité imaginée... Aussi, appréciez ou détestez, libre à vous mais cela demande en tout ca sun petit investissement personnel non négligeable...
Sans titre (1978)
Pour compléter avant la visite, lisez le petit dépliant directement, vous gagneriez quelques minutes précieuses à l'heure d'aujourd'hui....
Quelques oeuvres disponibles sur le site de la Réunion des Musées Nationaux et plus encore au centre Georges Pompidou à partir de la recherche en tapant "bazaine"
Bonnes découvertes...
Terre des siens au centre Iris
Benjamin Béchet, Richard Caillot et Laurence Hubert se sont réunis dans un collectif autour d'un thème qui leur est cher : la terre.
Au sens brut et vif, commun, cette glaise enfermée dans nos pas, émanation de nous, elle est ce qui nous rattache à cet endroit, ce lieu; chargée de souvenire elle est également le temple des morts et elle est l'essence même d'où vient la vie avec la culture qui s'y rattache. Alors essai d'exprimer leur passion pour cet élément, quête de racines.
Un beau lieu mais pas si bien exploité que cela... et côté photographie et photographes, pas très convaincant leur approche et leur sensibilité sur un sujet qui mérite amplement que l'on affine sa perception et sa vision....