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Expositions Herwann Perrin Expositions Herwann Perrin

Voyage(s) en utopie - Jean-Luc Godard - A la recherche d'un théorème perdu au Centre Pompidou

 
 
Eh bien elles sont à côtés ces deux expositions, celle de Duchamp je veux dire, alors il doit se passer quelque chose, une sorte de fluide communicant et envahissant l'espace de Pompidou et révélant ce qui sera bientôt tangible et inéluctable l'incompréhension totale. Pourrait-on faire une uchronie des ces expos afin que demain soit un autre jour... Bon clairement, j'ai pas tout compris et je ne me suis pas encore une fois donné la peine de tenter de recomposer les morceaux à assembler. Seule compensation bien pîètre me direz-vous, nous jouions à un jeu de cinéma l'après-midi même et à une des questions posées, la réposne était "A la poursuive du diamant vert" avec Michael Douglas (Jack Colton) et Kathleen Turner (LA Joan Wilder).... et oh étonnement lorsque le film passe sur un super écran Pioneer dans l'expo Godard, je ne sais pas si on peut dire que ce film était un bijou mais bon... c'était amusant ce rétrécissement d'espace-temps....
 
Je ne dois globalement pas encore apprécier à leur juste mesure autant que ça les expos-vidéos...
 
Plus de précisions sur Voyages en utopie ....
 
Bon là aussi, je ne déconseile qu'à ceux qui n'ont pas la carte laissez passer... et suis ouvert à...
 
Par contre, une rétrospective Godard, cela ne se manque pas... enfin on va essayez d'en voir au moins un ou deux en tout cas....
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Claude Closky et "Manèges", prix Marcel Duchamp 2005 au Centre Pompidou

 
 
Eh bien c'est là que me limites en art moderne ont été atteintes. Que dire que tout simplement, "vaste foutage de gueule", cela doit certe être end écalé avec la critique instruite et connaissant l'ouvre de ce très cher Claude Closky mais là, je suis preneur d'informations et de lectures intéressantes car je n'ai pas eu la force de faire même l'once d'une recherche sur la toile qui recèle très certainement des explications rares... où plus simplement révélatrice...
 
Plus de précisions sur Manèges ...
 
Je ne déconseile qu'à ceux qui n'ont pas la carte laissez passer...
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DES-APPARITIONS d'Alexeï Vassiliev à la galerie Chambre avec Vues

 
Est-ce qu'il s'agit d'apparitions où bien plutôt de disparitions, c'est difficile de savoir... Si "Alexeï Vassiliev ne donne jamais de titres à ses photos. Il nous laisse seuls face à leur univers secret où surgissent dans le trouble et l’urgence d’instants infimes des êtres quisemblent insaisissables".
Dans une autre exposition "Instants troublés" il indiquait :  "Ils sont là, tout simplement là: insaisissables, irréfutables, furtifs, définitifs, éphémères, éperdus d’éternité...Ils surgissent soudain dans le trouble et l’urgence d’instants infimes, puis feignent de s’évanouir afin de mieux imposer leur présence aléatoire. Nimbés d’énigme, délestés de la moindre trivialité et par là même dévolus à l’essentiel ces êtres paradoxaux me défient et me hantent".
 
En tout cas, son travail intéresse et interroge et c'est après tout cela qui est important, aimer ou ne pas aimer, c'est du ressort du choix mais on ne reste pas indifférent devant ces images fantomatiques, univers en déshérence pour certains, en construction pour d'autres, des êtres apparaissant ou s'effaçant devant un objectif, une histoire qui se termine, un passage du temps qui efface petit à petit toute présence, toute trace, nous sommes face à cet univers, à ce passage, à cette fugacité de la vie qui passe souvent trop vite, de ces croisements... il faut tout simplement en profitez et "désenflouer" ce monde pour le vivre au présent et non pas dans le passé ou dans le futur car ces photos c'est un peu de passé et de futur mêlé dans des lumières surabondantes et extatiques...
 
Je citerai pour terminer l'extrait  de Burnt Norton, le premier poème des Quatre Quatuors (1936-1942) de T.S. Eliot choisit par Vassiliev lui-même : « C’est ici un lieu de désaffection Le temps d’avant et le temps d’aprèsDans une lumière confuse : ni la lumière du jour Qui investit la forme de lumineuse tranquillité Transformant l’ombre en beauté transitoire Suggérant par sa lente rotation la permanence. Ni l’obscurité propre à purifier l’âme Vidant le sensoriel par la privation Purgeant l’affect du temporel. Ni plénitude ni vacuité. Rien qu’une lueur tremblotante Sur les visages tendus harassés par le temps Distraits de la distraction par la distraction Emplis de fantasmagories, vidés de sens (...) »
 
Bonne découverte à la galerie Chambre avec Vues
 
Continuer la visite sur le site de Vassiliev  
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Lys Crystal à la galerie Le voleur d'Images

Expédition que d'aller dans le 7ème arrondissement, je suis plutôt rive droite même si je me promène mais là, cela vaut vraiment la chandelle, la lumière est au rendez-vous, l'endroit charmant, pas loin du Musée Maillol aussi pour le répérage et puis Jean-Baptiste Leroux nous invite à un festival où la beauté de la nature resplendit au plus profond de nous, il est tout simplement impossible de reste de marbre devant ces parcs aux reflets magiques qui s'éparpillent devant nos yeux et cherche l'irréel d'un monde à découvrir, celui des reflets de l'eau si suavement captés, de ces aubes qui vous donnent presque à sentir la rosée avec ces couleurs de fin de journée, ces allées majestueuses et cette beauté naturelle qui s'épanouie au quatre coins de l'Europe au bord de ses lacs majestueux, de ces jardins. Vous verrez pour la plupart des photos présentées la France et elle n'a rien à envier, entre éclair de chaleur et magie du moment, arbre esseulé et contemplatif, le ciel de l'eau où l'eau dans le ciel et la transparence de la plénitude...

 

 

 

C'est de ces expositions qui vous resourcent tout simplement, de ces moments où rien n'existe que la beauté du moment et de la vie alors voilà, c'est magique tout simplement...

 

 

La galerie Le voleur d'Images

9 rue saitn Simon - 75007 Paris

M° Ligne 12 - Rue du Bac
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En français sous l'image à l'espace Electra

De cette exposition présentée à l'Espace Electra il est difficile de se faire une opinion tellement elle est à la fois riche et brouillon, on s'y perd rapidement, entre tous ces photographes, sans réel repère on est vite perdu et c'est bien dommage, les photos présentées des différents photographes sont belles, il y a quelques choses chez chacun d'eux une part du réel, une part enfoui de leur mémoire qui ressurgit pour nous présenter ce qui a été ce qui revient du fond de la mémoire, ce qui en termes de vidéos est caché, les non-dits, les guerres sans images et notamment l'Algérie, la salle du bas étant consacré majoritairement à la vidéo; à ces personnes qui ne comprennent pas l'horreur, le terrorisme, le pourquoi du comment, et c'est ausi ça leur quotidien, cette peur et cette incompréhension de mourir sans savoir, sans raisons; frustration et état de choc.

Il est question de la francophonie, de cet espace bien défini d'antan qui a eu ses "heures de gloires" mais aussi ces horreurs, cette histoire cachée qu'encore aujourd'hui la France a du mal à intégrer et à voir avec les yeux de la puissance non occupante...alors c'est ça aussi qui est évoqué, d'un continent à l'autre on se promène dans ces anciens territoires.

Evocation pour les uns d'un lieu qui a été leur enfer (il s'agit de la séquestration de Françoise huguier quand elle avait 8 ans), pour les autres lieu d'interrogation sur les rapport au catholicisme (OLivier Christinat) quand la poésie du Mali surgit avec Mohamed Camara... Diversité et hétérogénéité, c'est peut ça tout compte fait la francophonie, espace flou et indélimité sans réelles frontières et qui essaye de s'exprimer en mêlant les expériences et les cultures s'enrichissant de cette ouverture, essayant de soigner ses plaies et de recommencer à vivre...

Ce très cher Lunettes Rouges indiquait en Mai de l'année 2005 en exergue d'une exposition sur Camara :

 

"Camara, camera, chambre ?
Camara, caméra ?
Camara, camarade ?"

Eh oui c'est bien ça, ce jeune malien de 22 ans qu'est Mohamed Camara et des pousières surprend par la poésie dégagée par ses images-terres; le Mali, la terre retrouvée, le sommeil qui se pose et la lumière qui joue avec les visages, la chambre intérieure, l'espace qui est le notre, le sien plutôt et que nous pouvons alors partager par l'image rendu jusqu'à nous. Réalité d'un monde, de son monde qui nous est révélé et qui nous permet de mieux appréhender cet univers de l'Afrique lointaine qui vient jusqu'à nous avant que nous allions vers elle pour la découvrir et prendre acte des rhymes de la vie. 

  

 

Je m'arrêterai en particulier sur un photographe à qui il me semble devoir rendre un hommage évident : Jacko Vassilev . Avec lui, découvrez une Bulgarie telle quelle n'existe que chez lui, tribulations d'un photographe aux portraits on ne peut plus révélateur d'un monde qui va probablement disparaître d'ici peu, mais inscription par l'image de cette dignité perdue, de ces regards et de ces vies venues d'ailleurs du fond des temps et pourtant des portraits contemporains, nous sommes dans la fin des années 80 au maximum et jusqu'aux années 2000. La profondeur de ces visages, de ces vies qui se dessinent dans les regards perdus, dans les attitudes...

 

   

Espace Electra

6 rue récamier 75007 Paris
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