BLOG CULTUREL
Le dernier jour d'un condamné de Victor Hugo par Stanislas gros
Boulet Corp, un blog de Bande dessinée tout à fait excellent
Au fil des jours, on peut retrouver ces notes pleines d'humour, de souvenirs et de grandes qualités; on s'attache franchement et longuement sur ces dessins et cela nous permet parfois de nous replonger dans un passé qui revient au goût du jour de temps à autres avec par exemple VINTAGE
et puis la suite.... qui fera peut être ressurgir l'enfance...
Bon et puis plein d'autres petites notes croustillantes et bien agréables alors je vous conseille de visiter tranquillement son site de vous abonner à son fil RSS
Sinon, eh bien retrouvez le tout simplement sur son site Internet Boulet Corp
Faire semblant c'est mentir de Dominique Goblet
L'association a le don de trouver des auteurs originaux aux dessins, aux traits dans lesquels on se perd littérallement, des histoires de vies, des regards croisés, de l'autobiographie, de la bande dessinée roman, on s'approche d'un genre qui s'entrecroise, des récits d'une grande profondeur et d'une luminosité toute spéciale, un regard distancié et différent, personnel et engagé
Avec Faire semblant c'est mentir de Dominique Goblet, c'est tout à fait dans cette veine que l'on retrouve, ses dessins au crayon, au fusain, entre noir et blanc et couleur... allez savoir avec une introspection douloureuse de la vie d'une femme, retour sur son enfance entre son père et sa mère, entre son père qui biberonne pas mal et sa mère qui ne dit rien mais qui parfois l'enferme dans le grenier, un père qui ne comprend pas qui ne veux rien comprendre et qui reste tourné sur lui même sur sa petite personne envers et contre tous les évènements qui peuvent survenir, son amie est presque fantomatique...
Et puis l'histoire de la vie ou enfin d'une tranche de vie de Dominique alias une interprétation/ représentation entre souvenir et réalité de DominiqueGoblet , c'est certain mais jusqu'à quel point allez savoir... une vie de couple avec ses difficultés, ses méandres et ses points d'orgues, d'une justesse à faire pâlir et d'une beauté décalée. Une bande dessinée roman dans lequel on se plonge et dont on ressort autre, on s'immerge et on a trop vite lu et entre aperçu cequi se dessinait
Quelques planches de la bande dessinée en ligne sur le site de Dominique Goblet et puis si vous avez quelques instants, allez feuilleter ses carnets de recherche dans le domaine de la bande dessinée
Voilà ent out cas, une bande dessinée à lire et relire, grandement autobiographique on l'aura compris, un peu en décalée mais on aime ces décalages qui interrogent et qui permettent de réfléchir, de sentir la vie qui est au tour de nous et puis oui bien sûr : Faire semblant c'est mentir
NonNonba de Shigeru Mizuki
Alors que l'on vient de me donner quelques mangas, en voici un autre qui vaut que l'on s'y arrête quelques temps tellement il est excellent et fin. C'est de poésie dont il est question ici avec NonNonba.
En effet, l'histoire de ce petit garçon chez Shigéru qui aime à passer son temps entre sa bande et leur guerre fratricide telle que relatée en détail dans la guerre des boutons que nous avons tous lu à un moment ou à un autre... enfin les garçons du moins avec tous ces personnages, c'est un peu de cet univers que l'on retrouve ici mais également dessiner tout ce qui lui passe par la tête, ce qu'il aime et ce qu'il sent, surtout.
Il a pour lui Nononba, cette vieille dame mystérieuse qui connaît tous les yôkai démons et autres dieux du monde invisible qu'il appréhende avec sentiment, candeur et une imagination débordante. On est presque dans le réel et les situations qui paraissent parfois complètement incongrues laissent à penser tranquillement et le temps s'écoule. Sa mère est marrante, un peu réticente, c'est normal en venant d'une famille bourgeoise avec trois greniers... et son père tout à fait exceptionnel, il est celui qui est là quand il faut, au bon moment et avec les bons conseils, un peu l'impossible, un doux rêveur sensible et dans les nuages à la fois. Il veut monter un cinéma... travaille à la banque...
Les histoires se succèdent et la vie avance, les rencontres, les pertes, la douleur et les pleurs et Nononba qui est là, qui veille; les sentiments de chacun évoluent, son frère est amoureux de la voisine, lui se prend d'affection pour sa cousine malade mais si sensible et dessine les 1000 paradis... et puis pour cette petite orpheline au destin tragique...
(c) Cornélius
et de continuer par "NonNonBâ s’inscrit donc dans une sorte de tradition orale, jouant sur la connivence qui s’établit pour mieux surprendre ou étonner. On assiste ainsi à la transmission du savoir d’une génération à l’autre, la sagesse deNonNonBâ trouvant écho dans la curiosité et l’imagination du jeune Shige "
Des traits simples à la manière des mangas mais laissez le charme agir, il y a du myazaki pas loin... et puis c'est savoureux à souhait... une très belle découverte, que H. en soit remercié vivement.
Hanashippanashi, Patati patata de Daisuké Igarachi, B Scene avec 6 histoires de Tomo Taketomi, le panorama de l'enfer d'Hideshu Hino et Coups d'éclats de Yoshihiro Tatsumi
Voila quatre petits mangas que finalement je ne vous recommande guère... à vous de voir ce que vous voulez en faire...