BLOG CULTUREL
Le sommeil du monstre, 32 décembre et Rendez-vous à Paris de Bilal
Dans la continuité des galeries, c'est un peu Bilal le peintre que l'on retrouve dans ces trois opus très denses tant en termes de mise en page, de dessin, je dirai même de peinture car c'est un peu ça le trait d'aujourd'hui, ces planches deviennent de la peinture mouvante d'une case sur l'autre, un dessin prenant toute sa dimension et sa vie en lui-même indépendamment des autres. Et puis ces histoires entrmêlées, c'est un futur obscurantiste et pessimiste qui nous est décrit, une sorte d'apocalypse qui se dessine, représentation d'un monde qui je l'espère ne basculera pas dans les schismes religieux et au-delà des frontières du visible. Il faut s'accrocher pour ne pas perdre le fil, cela devient complexe, parfois même on perd le fil, on le retrouve, ténu et tel un fil on avance vers ... le dernier acte
Il reste un album pour savoir où nous emmènera Bilal et son totalitaire WarHole, "un patronyme qui évoque aussi bien le ludion du Pop Art que la littéralité des mots qui le composent (War=Guerre ; Hole=Trou), WarHole, disions-nous, revient ici sous la forme de mouches drosophiles, ces prototypes de la génétique qui ont permis de comprendre les lois de l’hérédité". IL s'est "dédoublé", il s'est recomposé à l'image de cette mémoire fragmentée qui cherche entre quête et essence; l'histoire, c'est Sarajevo morcelé qui a été ne sera plus et c'est aussi Nike Hartzfledt, Leyla Mirkovic et Amir Fazlajic, "trois enfants issus d’une mixité ethnique à l’image de la ville qui les fait naître. Triplés astraux dont le destin se situe dans l’espace, à la recherche d’une identité qui passe par l’addition des multiples"...
Dans l'attente du quatrième et dernier acte....
Un bon article sur Actua BD
L'étrangleur n°3 de Tardi on stage...
Récupéré dimanche sur les bords du Canal au MK2 Quai de Loire, si vous ne connaissez pas l'endroit, il est tout bonnement impossible de ne pas l'aprpécier...on vient de passer la barre de non retour, plus que 2 numéros pour connaître le secret de l'étrangleur, cela se précise, comme toujours, la météo est toujours nonchalante "pluies verglacantes sur la France métropolitaine et ses territoires d'outre-mer. Froid glacial. de moins 15° à moins 30°", c'est la fin surtout que "le ministre de l'Intérieur et l'Elysée font la sourde oreilleaux revendications des syndicats de police et refuse toutes discussions". Qu'est-ce que va faire l'étrangleur sinon continuer impunément son travail commencé le temps et les circonstances aidant... Est-ce qu'après gaston Malinguet et François Lanchois, Monsieur Blot survivra a l'emprise édémoniaque" de l'Etrangleur de Paris... Qu'adviendra t-il Foncinet sera t-il aux côtés de l'Etrangleur... et la découverte d'Esméralda Mingrain va t'elle mettre l'inspecteur Budé sur les traces de l'Etrangleur... peut être en saurez-vous plus à la lecture du n°3... courez vite pour savoir ce qu'il en est...ehe he ehe
Déjà bientôt, c'est-à-dire le 22 septembre prochain, à la suite des 5 petits albums de l'etragleur sortira dans nos bacs "Le secret de l'Etrangleur" qui "s’achève sur plusieurs fins alternatives, que Tardi a dissimulées dans des doubles pages hermétiquement fermées, qu’il faut découper pour découvrir !" telle qu'indiqué sur le site de Casterman et également vu sur le site de Leafar, grand adepte du genre... L'attente n'en sera que plus décisive....
L'étrangleur de Tardi n°2
L'étrangleur de Minuit a frappé la stupeur se pose sur la ville, la quiétude n'a plus de raison d'être, Gaston Malinguet n'est plus et la police dort...C'est un appel du pied à l'assassin pour qu'il récidive ? allez savoir... Tardi revient en force avec ce deuxième épisode de notre petit fanzine 2006 qui est bien égréable... Les personnages prennent placent, il y a Valentin Esbirol, le libraire, Foncinet, le voleur de polars... et fils d'adoption de Budé, Inspecteur Principal Budé...
Pendant ce temps, c'est l'époque des sauvageons, entre Chabrol, Resnais, Godard, Rivette et Truffaud qui sortent tour à tour des petits films qui marqueront très certainement une génération, un renouveau est dans l'air et Tardi avance à pas de loup, il avance dans cette vision noire du "Monsieur Cauchemar" de Pierre Siniac. C'est la capitale et le Paris d'avant que nous revoyons à travers ces traits, cette étrange alchimie qui vous fait chavirer à chaque page avec ces noirs...
Ben avait déjà adapté ce polar sous le titre de "Monsieur Cauchemar" qui est le véritable nom du polar de Siniac que vous pourrez peut être trouver chez les bouquinistes ou sur les quais de Paris et d'ailleurs...On apprend aussi en traînant sur quelques sites que Pierre Lebedel reprend les faits divers du roman en les intégrant dans les actualités en première page, que Michel Boujut est là pour la chronique cinéma avec en prime Dominique Grange (compagne de Tardi) qui commente des actualités de l'époque et dont cet épidode revient sur une période douloureuse de notre histoire qui commence péniblement à venir sur le devant de la scène mais qui reste encore brûlante....
Puur info, sur Paris, c'est "brouillard givrant au nord de la Seine. Froid glacial. De moins 6° à moins 15°"...
Pour plus de détails, lisez l'interview de Tardi sur la genèse du projet...
Watchmen (les gardiens) d'Alan Moore et Dave Gibbons
Rappelez-vous le milieu des années 80 et peut être vous aurez en tête cette bd, en intégrale, que j'avais lu il y a longtemps mais acheté récemment, vous souvenez-vous de ces supers héros de "pacotilles" enfin presque que sont Le Comédien (Eddie Blake), Dr Manhattan (Jon Osterman), Le Hibou (Hollis Mason), Ozymandias (Adrian Veidt) et Rorschach (Walter Joseph Kovacs)
Sur fond de guere froide et de menaces de guerre thermo nucléaire, The watchmen sont les héritiers perdus de l'époque précédent le Keen Act du 3 août 1977 qui a suspendu leur activité et rendu illégal leurs interventions, seuls Rorschach perdure dans sa quête de justice absolue, il restera fidèle envers et contre tout er tous à ses idées, sans aucune compromission possible de son point de vue...
Le Docteur Manhattan, issu d'une expérience qui jeté son essence corporelle lorsqu'il se retrouve bloquer dans une chambre d"essais permettant de séparer un objet de son champ intrinsèque... il devient alors après avoir disparu cet Homme-Dieu aux pouvoirs incomensurables mais qui n'a plus la même idée ou le même rapport à l'humanité...la morale de ses actions lui échappe... il ne reste là que grâce à Laurie...
Watchmen, les gardiens et le temps, la bd se déroule comme le faisait remarquer quelques un peu comme la si célèbre série 24 heures dont je n'ai toujours vu que le premier épisode mais que l'on m'a conté en large et en travers, sauf que la cela se passe en 12 min, en 12 chapitres, chacun étant un épidode, une bd et la montre tourne; que se passera t-il, qu'est-ce qui se trâme derrière le meutre du comédien, super héros incarnant le passé... vous le saurez en vous plongeant dans cette palpitante Bd entrecoupée de coupures de presses... le super héros est en chacun de nous, perfection ou imperfection seule la quête de justice et d'idéal lui permet de trouver son chemin...vous serez aussi attentif ... au comics qu'un petit gosse lit tout au long de la bd, un pur bijou d'horreur sans nom... Une scène avec Rorscha, son psychiatre Dr Malcom Long et la reconnaissance de dessin est excellente... et bien d'autres encore... C'est du grand Art
Encore une fois Wikipedia (en anglais, la version française est moins intéressante) révèle plein de petites choses, à consommer sans modération...
Quintos d'Andreas et d'Isa Cochet
On est en 1937 en pleine guerre d'Espagne, entre illusions et dsillusions, entre espoir et résignation, un autre regard sur la guerre d'Espagne, à la fois proche et distant, une tragédie dans la tragédie. Un groupe de sept personnes doivent se rendre à Quimera pour renforcer le spositions des républicains, leur chef Carlos meurt et ils sont livrés à eux-mêmes, les dissensions apparaissent vite, les destins, les destinées sont propres à chacun... pour eux la guerre aura un goût amer...
De très belles planches avec des couleurs et un sens de la composition comme seul Andreas en a la maîtrise, beaucoup de silences qui vous parlent insticntivement aussi dans cet univers mais malgré tout on reste un peu sur sa fin...