corps

12, la Douce de François Schuiten by herwannperrin

20130417-074748.jpgUne bande dessinée qui date maintenant, elle est de 2004 mais qui reste néanmoins actuelle de par le sujet abordé. En effet, a travers l'histoire de Léon Van bel, le mécanicien de la belle Douce, une locomotive a vapeur qui a bel et bien existé se joue le passage du monde de la valeur a celui de l'électricité.Léon van Bel va essayé de sauver à tout prix son amour, sa belle et douce endormie qui si elle a bien existé était vouée à disparaître à l'aube d'un monde nouveau.L'aventure peut alors commencer ou Léo Van Bel part a la recherche su cimetière des trains, aidé, suivi par une femme et en passant par le téléphérique ce nouvel instrument de la communication moderne.On est loin de l'univers du rail pour qui la robustesse et la vitesse sont au cœur de tout, le temps du câble et de l'aérien est tout autreUn état de fait, le symbole du passage d'un monde a un autre de la vapeur a l'électricité et plus encore la perspective d'autant plus vrai aujourd'hui de l'obsolescence programmée qui est devenu une mécanique sans finUne très belle danse dessinée ou tout est en contraste avec des planches toujours aussi soignées et belles, assurément on a toujours plaisir à se replonger dans les mondes de SchuitenOn retiendra egalement de Schuiten, sa passion pour les corps, son attention toute particulière sur ces objets du passé qui façon e l'avenir, ces objets qui sortent de l'espace temps pour nous donner à penser à imaginer tel la douce et Schuiten de dire à travers Victor Hugo que : " le futur est une porte, le passé en est une cléPour continuer la ballade : http://www.12-ladouce.com/fr/la-realite-augmentee.htmlUne interview : http://m.youtube.com/#/watch?v=M6fSteXVfaQ&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DM6fSteXVfaQ

Antoine d'Agata à la galerie Les filles du calvaire by herwannperrin

20130409-075404.jpgAprès l'exposition au BAL, la galerie Les filles du calvaire elle aussi exposé quelques photographies d'Antoine d'Agata.Les œuvres de l'artiste sont moins tranchantes et l'ambiance moins suffocante que celle mise en place au BAL mais il s'en dégage déjà cette même sensation de malaise, de mal être et de perdition.Les visages se perdent, se tordent les personnes disparaissent, ne sont plus et reprennent vie. Le sexe est la béant et la vie semble passer la dessus comme si de rien n'était. Le sordide est et restera dans les mémoires, la détresse sans doute est là qui perle mais ce n'est pas le moment ni le lieuUne exposition et des photos qui interpellent encore une fois, il y a une torsion particulière dans les photos d'Agata et les femmes s'effacent tut en étant la en première ligne, elles ne sont plus ce qu'elles sont habituellement et je ne sais pas si on veut voire leur vrai visageIl suffit de lire cet extrait pour mieux envisager son travail :"Le processus est brutal. Ma pratique implique un passage à l'acteur permanent. Par la transgression de la frontière séparant le photographe de son sujet, je suis devenu l'objet de mes images, l'acteur contraint d'un scénario que j'ai moi-même élaboré. Le manque, la souffrance, le vieillissement de la chair, la nécessité de jouir et celle, plus subtile, de faire jouir, tout me ramène, à travers l'acte sexuel, à mon propre corps. Je ne peux photographier si je ne suis pas acteur à part entière des situations dans lesquelles je m'immisce ou que je provoque. Épicentre d'un champ de filtres, de prismes et de zones d'ombres, je photographie ce que je fais, je fais ce que je photographie. Tenter de rendre visible cette fracture nécessite de se trouver d'un côté ou de l'autre et d'avoir intégré la césure comme une partie de soi. Je me soumets docilement et, au fur et à mesure que je me perds dans ma pratique, que ma vie touche à la dissolution, que mon corps se disloque, que ma photographie me devient étrangère, je suis de plus en plus seul dans mon entreprise de reconstruction."la galerie Les filles du calvaire17 Rue des Filles du Calvaire, Paris01 42 74 47 05